EN ROUTE POUR LA RUSSIE 2025
Nous n’avons pas pu résister. Le voyage de l’année dernière dans ce grand pays nous a laissé sur la faim.
Tout est allé très vite. Un visa en 3 jours et nous voilà parti aujourd’hui le 20 mai pour un road trip qui devrait nous emmener jusqu’ au lac Baïkal et l’ Altaï. Contrairement à l’année dernière nous passerons par la Norvège tout au Nord pour passer la frontière à Kirkenes. Le choix, vu le contexte, nous donne pas beaucoup de solutions. Malgré quelques frontières ouvertes en Estonie et en Lituanie nous avons préféré passer par la seule frontière ouverte dans un pays hors UE qui nous paraît moins paranoïaque. Tous les points de frontières en Finlande sont fermés, ce qui pose d’énormes problèmes pour les familles mixtes russo finlandaises. Idem dans les pays Baltes. D’après les informations que nous avons obtenus, le passage des frontières dans les pays Baltes sont tellement complexes et contraignantes du côté balte, avec des fouilles complètes dans les véhicules et les personnes, ainsi que le risque de “confiscation” des espèces en euros ou du moins avec obligation de change immédiat de tous les espèces en roubles.
Nous voilà arrivés à notre première étape à Alsfeld en Allemagne, charmante citée que nous connaissons bien pour s’y être arrêté en 2021 et 2022.
Deuxième jour de route sur l’incontournable A7 en direction du Nord de l’ Allemagne.
Rien de transcendant, mais pas de bouchons c’est déjà çà. Finalement nous allons prendre le ferry à Rostock pour rejoindre Trelleborg en Suède meilleure option, surtout qu’en plus le coût de la traversée n’est pas chère.
104 Euros pour 2 passagers et le véhicule pour 6hres de navigation.
Nous stationnons sur un parkinfg gratuit avec les services tout près de Lubeck, la capitale du Marsipan.
Pas très glamour, juste devant un CITTY PARK un énorme centre commercial où l’on trouve vraiment de tout, mais cela fera l’affaire pour une nuit.
Une dépression venteuse et pluvieuse est prévue pour demain. La nuit sur le parking de ce centre commercial était supportable. Il y a tout sur place, essence, victuaille, et nous avons pu racheter 2 extincteurs pour le CC indispensables et obligatoires.
Nous nous dirigeons tranquillement vers Rostock sous des bourrasques de vent et de pluie, et notre spot en attendant le départ pour la Suède sera un autre parking pas loin de l’embarcadère. Ce parking est une gare routière pour des départs en bus vers Berlin et Copenhague. Et c’est là que les suédois remplissent leurs voitures et leur CC de palettes de boissons alcoolisés dans un supermarché pour les ventes en gros de ces produits.
Les prix sont très abordables.
Orage et grêle durant la nuit et surtout une belle fraîcheur. Le réveil fut matinal car le départ du ferry est pour 9hres. Sans doute à cause du mauvais temps le ferry avait du retard et après une traversée calme et ensoleillée nous arrivons à TRELLEBORG vers 16 hres
Nous sommes accueillis en Suède avec une grosse giboulée et sans attendre nous prenons la route vers Helsingor.
La Suède est magnifique, et l’on découvre toujours quelques nouveautés.
C’est en plein centre ville de LANDSKRONA que nous trouvons notre bivouac pour la nuit, juste à côté de la fameuse citadelle et son magnifique parc. A peine stationné nous allons visiter cette citadelle qui est superbe et très bien entretenue comme les suédois savent le faire.
De plus dans ces lieux il y avait des artistes peintres qui exposent leurs oeuvres. Très bon moment.
Après une excellente nuit sans bruit, nous visitons la ville en vélo. Tout est calme. Bizarrement nous rencontrons beaucoup de personnes en déambulateur et surtout beaucoup de promeneurs avec leurs chiens.
Il y a même une piscine plein air ouverte avec du monde…. 13 ° au thermomètre….
Après avoir papoter avec nos voisins allemands, c’est le départ vers JÖNKÖPING où nous nous sommes déjà arrêtés. La ville se trouve à l’extrémité sud du grand lac de Wattern.
Un station bienvenue pour remplir les bouteilles de gaz propane et nous poursuivons tranquillement notre route.
Et comme c’est la coutume, les suédois sorte durant le WE leurs belles voitures américaines. Quand aux jeunes qui n’ont pas encore le permis ils s’éclatent dans leurs voitutres rétros et décorées qui ne dépassent pas 30 km/h.
Pas beaucoup de monde sur la route et nous arrivons sur notre bivouac en plein centre de Jônkôping, mais à côté d’un parcours vert et au calme.
Le centre ville est facillement accessible en vélo et malgré la fraîcheur, il règne une bonne ambiance ici.
Ce qui est surprenant c’est qu’à cette lattitude le soleil de minuit se fait déjà un peu ressentir. Il fait encore bien clair vers 10hres 30. Départ pour la périphérie de STOCKHOLM où nous avons trouvé un spot très agréable au bord d’un fjord et dans une forêts de pin à SÖDERTÄLJE. Le soleil est revenu mais il fait encore bien frais.
D’aiileurs en cours de route nous voyons que la végétation commence à peine à se développer comme au début du printemps.
Poursuite vers le Nord, la traversée de Stockholm se fait sans encombre, et bonne nouvelle le soleil revient et les temprérature remonte agréablement.
Nous trouvons un beau bivouac sur les “hauteurs” de GÄVLE qui est une destination prisée par les habitants pour faire du sport et des balades en forêt. Le soleil se couche tard et se lève tôt…
La Suède cache de nombreuses perles, mais il faut sortir des routes importantes comme la E4 qui longe toute la mer Baltique et de Botnie.
Et aujourd’hui nous nous posons dans un tout petit hameau qui est surtout occupé par des résidents le WE.
Des sorties de pêche sont organisées pour les amateurs, un restaurant, et un petit musée de la pêche voilà pour les attractions du lieu et bien sûr les nombreuses randonnées en bord de mer qui sont de toutes beautés.
La suite du programme c’est la poursuite en douceur vers la Finlande.
Nous avons prévu, avant d’aborder la grande Russie de faire une vidange et un contrôle du véhicule à Rovaniemi.
Le RDV a été pris avec le garage pour lundi le 2 juin. Notre visa russe débute le 8 juin.
Quelques images de la côte golfe de Botnie.
Nous poursuivons la route avec un arrêt superbe au bord d’un fjord et du fameux Hogakustenbron. Notre spot est baigné par un soleil radieux et çà fait du bien de se réchauffer. Que la Suède est belle.
C’est la première fois que nous visitons la Scandinavie à cette époque et ce qui est impressionnant c’est la durée du jour. Vers 11hres 30 on voit encore clair. Et se n’est que le début. Donc la nuit est courte car le soleil se lève vers 3hres 11 à cet endroit.
Nous prenons le temps de prendre le soleil sur le ponton en bois qui donne sur le fjord. Le calme, le silence vraiment que demander de plus…..
Mais c’est le départ toujours plus vers le nord. Nous repérons un endroit près d’une magnifique plage digne des Caraïbes à Killingsand. Endroit fantastique, et forcément nous ne sommes pas seul. Beaucoup de camping caristes migrent vers le Cap Nord, surtout des allemands mais aussi, moins nombreux, des français. Aujourd’hui c’est férié en Suède jour de l’Ascension et les suédois font le pont. il y a donc du monde dans les endroits aussi merveilleux. Ce n’est pas non plus la foule.
Nous quittons ce magnifique endroit ainsi que nos voisins autrichiens et allemands.
La migration de tous ces camping caristes vers le Cap Nord est assez impressionnante. Comme nous l’avions déjà constaté, cette destination quasi mythique se fait par tous les moyens. Nous avons même croisé 5 “pèlerins” directement sortis d’un conte de mille et une nuits par leur tenu de robes blanches, turbans et bâton de pèlerins qui marchait sur le bord de la route……
Direction SKELLEFTEA ou nous trouvons un bel emplacement presque au centre ville et tout de même dans la verdure, avec un beau panorama.
Un beau sentier pédestre ou cyclable va jusqu’au centre ville.
Une pluie tombe sans discontinuer depuis fin d’après midi et toute la journée à LULEA où nous nous trouvons.
Cette pluie nous confine dans le CC, mais aujourd’hui nous allons manger une pizza dans une pizzeria tenue par les propriétaires que nous avons rencontrés à Gibraltar.
Nous avons quitté notre spot pour la nuit, car le samedi soir c’est la fièvre en Suède. Beaucoup de jeunes font la fête et arrivent à l’endroit nous stationnons et vu que le jour est intermibable, nous avons préféré trouver un endroit plus calme. C’est donc au port des brises glace que nous trouvons notre bonheur
La nuit fut bonne et nous voilà en route pour la Finlande en direction Rovaniemi. Nous trouvons un spot près d’un lac en attendant notre rendez vous de demain pour la vidange du véhicule.
La situation en Russie suite à l’attaque de drones sur des bases russes nous inquiète un peu, ne sachant pas comment les choses vont évoluer.
Quoiqu’il en soit nous verrons à la frontière. Le voyage se poursuit avec de beau paysages qui se réveillent du long hiver nordique. Notre passage chez mercedes à Rovan iemi s’est très bien passé. Lers prix sont les même que chez nous avec une TVA de 25, 5 % tout de même…
Arrêt obligé au cercle artique….
Sur la route qui mène au Cap Nord nous croisons encore des migrations originales. Aujourd’hui la palme revient à un couple qui en revient à pied en poussant une petite charrette pour le transport des affaires…..
Notre spot pour passer la nuit, enfin il n’y plus de nuit, c’est près d’une rivière avec des aménagements pour faire du feu et se réfugier dans des huttes en bois. Il pleut et un peu frisquet.
Au réveil le soleil fait de timides apparitions et après un bon petit déjeuner nous voilà repartis toujours plus au nord. Sur notre bivouac à côté d’un magnifique lac, je tente la pêche. Sans succès….
Vraiment les paysages printaniers sont magnifiques.
Ci dessous une photo prise à 24hres 10.
Quand on a pas l’habitude le soleil de minuit est perturbant. Il fait jour et il faut aller se coucher en obstruant au maximum les entrées de lumière pour pouvoir dormir.
Notre migration se poursuit sur la magnifique route qui va vers le Cap Nord. Alternance de nombreux lacs, une végétation qui sort timidement de l’hiver.
Nous avons pour la première fois eu une journée de plein soleil avec des température vraiment agréable. Les conditions météos sont tout de même rudes car l’hiver est très long et l’été relativement court. Nous avons maintenant expérimenté toutes les saisons du grand nord. Chacune a son charme avec toutefois une préférence pour l’ automne/hiver. Pas d’aurores boréales en ce moment vu qu’il fait toujours jour, bien que j’ai fait une tentative avec un filtre ou l’activité était forte. Pas convainquant.
Nous passons par SAARISELKA station renommée de ski. Nous y sommes déjà allés en hiver c’est beaucoup plus spectaculaire avec la neige. Un arrêt sur le point le plus élevé, mais trop de vent nous préférons chercher un endroit plus agréable. Mais nous voilà arriver à IVALO. Une belle place sur un grand parking occupé par un cours de dressage de chiens. Ce qui est impressionnant c’est que entre 10 et 11 hres il n’y plus personne qui circule et il fait encore jour. On dirait une petite ville fantôme.
Dès le matin nous faisons quelques courses pour acheter des produits d’entretien pour le véhicule comme un produit de nettoyage du filtre à particule etc… qu’on trouve difficilement en Russie. L’occasion de faire l’entretien de notre groupe électrogène, bougie, nettoyage du carburateur etc.
Journée lessive, qui est un rituel incontournable dans nos voyages dans les conditions les plus originales.
On trouve également des source d’eau potable ce qui n’est pas courant, malgré les nombreux lacs. Mais il y a une belle source d’eau pur pour notre approvisionnement.
Notre bivouac pour cette “nuit” se trouve sur un point culminant tout près d’ INARI en pleine forêt. Pas de feu car la météo nous réserve des averses parfois fortes et brèves.
Nous ne sommes plus très loin de KIRKENES en Norvège pour notre passage en Russie prévu dimanche.
Notre emplacement est propice pour des randonnées; avec des vues époustouflantes.
Nous traînons un peu tellement c’est agréable d’avoir un beau soleil et des températures très douces. Nous nous arrêton à INARI station prisée surtout en hiver.
On passe un peu de temps dans un magasin de produits locaux samis bien achalandés et direction la Norvège par la magnifique route 92 qui est une alternance de forêts de pin et de beaux lacs.
Et voilà nous arrivons en Norvège et changement de décor. Notre emplacement pour la “nuit” est juste à côté d’une belle chute d’eau impressionnante : le SKOLTEFOSSEN
Nous sommes à environ 50 km de Kirkenes, le soleil est très agréable et s’obstine à ne pas vouloir se coucher…..
Après un bonne “nuit” avec 1 hre en moins que la Finlande nous partons pour Kirkenes, dernière station de l’ Hurtigruten qui navigue le long de la Norvège.
Quelques courses et nous constatons que l’ essence est très chère par rapport à la Finlande et la Suède. Plus de 2 euros le litre…
Nous nous rendons devant la frontière Russe pour déjà bien vérifier qu’elle est ouverte et un stationnement est possible juste à l’entrée. En discutant avec le propriétaire de l’échoppe souvenir en face de notre stationnement, il nous confirme bien que la frontière sera ouverte demain à 9hres. Il n’y a quasi personne qui la traverse, sauf un ballet presque incessant de touristes qui viennent photographier le poste frontière.
Le bonhomme de la petite boutique de souvenirs russes, fervent soutien de l’ Ukraine, est venu nous dire que nous risquons d’avoir des problèmes en faisant rentrer des euros en Russie par les douaniers norvégiens.
Sachant que ce problème existe en Estonie et Lettonie, nous ne pensions pas que cela le serait aussi en Norvège qui ne fait pas partie de l’ UE.
Mais nous n’avons pas tenu compte de ses avertissements.
Le matin venu, des voitures finlandaises attendaient l’ouverture de la frontière pour passer en Russie. C’est pour les familles mixtes finlandaises le seul passage pour visiter les familles.
C’est maintenant l’ Europe qui se transforme en UERSS et a construit un mur de plus de mille km pour empêcher les familles de se voir comme à l’époque du mur de Berlin. Ses familles sont obligés de faire souvent des centaines de km pour rejoindre cette frontière.
Contrairement aux menaces de confiscation de l’argent, nous avons été très bien accueilli par les douaniers norvégiens. Et rien ne nous a été demandé.
Le passage russe un peu plus loin a duré plus longtemps, mais extrêmement courtois.
Les mêmes formalités que l’année dernière un peu compliqué car pas en français bien sûr, mais nous avons l’aide du personnel avec beaucoup de gentillesse.
Compte tenu des évènements récents la fouille du véhicule a été minutieux. le passage des frontières a duré en tout 4hres.
Nous sommes impressionnés par le calme et la patience des gens pour passer la frontière.
Nous voilà en Russie. pas beaucoup de monde sur la belle route qui nous mène à Mourmanks.
Deux contrôles sur le trajet par des militaires très sympa ou nous avons même eu un salut miltaire et des mots de bienvenu. Sur un parking où nous étions arrêtés une camionnette s’est approchée pour nous faire un pouce levé.
Nous roulons à travers la toundra entre lacs, plaques de neige, averses et soleil et une route en forme de montagnes russes et nous arrivons sur notre spot juste en face du port et la ville de Mourmanks.
Demain il va falloir trouver une banque pour changer nos devises et visiter la ville de Mourmanks.
L’endroit de notre bivouac était vraiment bien. Calme, la nuit fut bienfaitrice. Comme de nombreux pays il faut une assurance complémentaire pour la voiture qu’on appelle en Russie OSAGO.
Comme à la frontière on n’a pas pu la souscrire, grâce à la société ATTOLLOASSISTANCE installée à Moscou nous avons pu souscrire un contrat en ligne. La réactivité de la société a permis de boucler l’affaire en quelques heures.
Le paiement par carte a transité par Belgrad, vu qu’on ne peut pas utiliser les cartes visa et Mastercard en Russie.
Comme quoi, plus il y a des restrictions plus la débrouillardise rend plus autonome et tout aussi efficace.
Mourmanks est très industrialisé grâce à son activité maritime stratégique et donc pas forcément belle.
Mais d’importants travaux de voirie sont en cours. Il faut dire que le long hiver rigoureux ne laisse pas beaucoup de temps pour faire des travaux.
Un changement d’argent dans une banque et hop nous repartons par la route E105 qui descend jusqu’à ST PETERSBOURG à plus de 1300 KM;
Les paysages sont magnifiques comme en Laponie finlandaise et suédoise avec la démesure du pays.
Nous avons pratiquement traversé la grande presqu’île de KOLA.
Pour l’eau potable, il y a toujours, comme on dit une source “miraculeuse” sur le trajet.
Comme nous stationnions sur un parking privé d’une station de ski, nous avons demandé la permission au gardien du lieu. Evidemment ce n’est pas grand, mais les pistes sont raides. Les structures d’accueil sont luxueux.
Le propriétaire du lieu est venu vers nous pour voir si nous avons demandé l’autorisation de stationner au gardien. Nous lui avons répondu par l’affirmative et voilà que déboule peu après 2 policiers en civil dont la femme avait l’air sévère lorsqu’elle nous a demandé les papiers. Un bref contrôle des passeports et voyant que tout était en règle, ils nous ont souhaité un bon voyage en Russie.
Nous poursuivons la route vers le sud. Les distances sont grandes et sur les panneaux de signalisation les villes qui s’affichent sont en centaines de km.
Avant de quitter la presqu’île de Kola il fallait qu’on visite la Mer Blanche, cette espèce de grande langue de la mer de Barents qui s’engouffre en Russie.
C’était marée basse, c’est donc moins impressionnant.
Le temps de faire quelques courses dans la localité de KANDALAKCHA nous trouvons de tout dans une petite supérette bien achalandée.
Alors qu’on croyait la Russie en rupture de pomme de terre, quelle ne fut pas notre surprise d’en voir sur les étales….. Comme les oeufs l’année dernière alors qu’on en trouvait des quantités…..
Nous décidons de poursuivre jusqu’à KEM pensant que nous trouverions un spot intéressant. Mais l’endroit quoique magnifique, mais le parking en question était plutôt une aire de gardiennage de véhicule en tous genres.
Pour y arriver c’était assez chaotique, la route déjà et Kem n’a pas beaucoup changer depuis l’ère soviétique. Des vieux immeubles, des garages genre bidonville, des colonnes de wagons de train habitées, bref l’endroit ne nous a pas beaucoup charmé alors que le potentiel est immense.
L’école ou le collège était neuf avec des aires de jeux pour les jeunes très bien faites.
Nous finissons sur un parking de station service pour la nuit. Pas très glamour au milieu des camions, mais cela fera l’affaire pour cette nuit après une longue route.
Nous changeons radicalement d’ambiance en poursuivant la route vers le sud. Il fait plus chaud et nous décidons de nous arrêter dans un “camping” en pleine forêt de pin, juste au bord du très grand lac d’ ONEGA, ses 1369 îles et son eau de qualité.
L’endroit est tenu par une personne très sympa avec qui nous avons pu échanger sur divers sujets. En lui posant la question de comment la Russie perçoit les français actuellement, il me répondit que c’est un peu tendu en ce moment entre les deux pays….
Il est difficile de se faire une opinion par rapport à l’année dernière. Déjà nous sommes dans d’autres régions et les russes en général sont assez froid de prime abord et même culturellement. Sourire est souvent interprété comme un signe de faiblesse. Des fois nous avons droit à des signes amicaux ou de l’indifférence où l’on peut croiser des gens sans même qu’ils te regardent ou répondent à nos salutations.
Evidemment nous sommes sans doute les seuls français en ce moment à circuler en CC sans transiter pour filer illico presto au Kazakhstan comme certains voyageurs. Forcément çà interpelle.
L’endroit où nous nous tenons pour une nuit est sublime. Juste devant le lac, nous profitons du soleil et ce quartier de résidences tout en bois dans la forêt. La pêche est un passe temps priviligié. Le propriétaire me montre les photos d’aurores boréales qu’il a prise ici même et cela m’a permis de lui montrer les fameuses aurores boréales que nous avons prises près de Volgograd. Il n’en croyait pas à ses yeux.
Journée très chargée aujourd’hui avec la visite d’un haut lieu de la Carélie russe l’île de kiji.
Nous prenons congé de Roman le propriétaire de notre bivouac et d’abord faire le plein d’essence. Comme c’est un jour férié en Russie, la fête de la Russie, il y a une file assez longue à la station du lieu. Alors pour se rendre à KIJI, il faudra rebrousser chemin car c’est au bout d’un bande de terre soit 134 km à l’aller et autant le retour.
Mais cela valait vraiment le voyage !
Roman nous avait dit qu’une nouvelle route amenait à KIJI mais le GPS nous joua un tour et pour prendre un raccourci. 38 km de chemin forestier avec boue et nids de poule…..
La nature est luxuriante et intacte. Vraiment des paysages préservés où il y a très peu d’habitants qui vivent encore à l’ ancienne si l’on peut dire. La pêche est très prisée par tout le monde jeunes, femmes, hommes.
Nous arrivons au bout après avoir traversé quelques villages en partie abandonnés mais qui garde le charme d’une époque passée.
Une église en bois qui ne voit plus grand monde…..
Nous arrivons enfin au bout du bout. Il y a pas mal de monde car c’est férié et pour accéder à l’ île il faut prendre un petit bateau à moteur très rapide. La traversée aller et retour coûte 1500 roubles par personne.
Le “capitaine” était très sympa et pour le retour il suffisait juste de l’appeler au téléphone.
La visite de ce lieu unique inscrit à l’UNESCO commence. L’entrée coûte 100 roubles par personne. Comme partout les sites remarquables se paient……
L’église de la Transfiguration tout en bois datant de 1714 avec ses 24 coupoles.
Presque irréel vu de cette angle
Un autre accès à l’île c’est par PETROZAVODSK, mais Roman nous déconseilla cet itinéraire car un grand festival de musique s’y déroule qui draine beaucoup de monde.
Un aeroglisseur rejoint l’ île en 1hres 30.
Vraiment ce site a tenu ses promesses. C’est grandiose et il y a tellement à voir qu’une journée ne suffit pas.