EN ROUTE POUR LA RUSSIE 2025
Nous n’avons pas pu résister. Le voyage de l’année dernière dans ce grand pays nous a laissé sur la faim.
Tout est allé très vite. Un visa en 3 jours et nous voilà parti aujourd’hui le 20 mai pour un road trip qui devrait nous emmener jusqu’ au lac Baïkal et l’ Altaï. Contrairement à l’année dernière nous passerons par la Norvège tout au Nord pour passer la frontière à Kirkenes. Le choix, vu le contexte, nous donne pas beaucoup de solutions. Malgré quelques frontières ouvertes en Estonie et en Lituanie nous avons préféré passer par la seule frontière ouverte dans un pays hors UE qui nous paraît moins paranoïaque. Tous les points de frontières en Finlande sont fermés, ce qui pose d’énormes problèmes pour les familles mixtes russo finlandaises. Idem dans les pays Baltes. D’après les informations que nous avons obtenus, le passage des frontières dans les pays Baltes sont tellement complexes et contraignantes du côté balte, avec des fouilles complètes dans les véhicules et les personnes, ainsi que le risque de “confiscation” des espèces en euros ou du moins avec obligation de change immédiat de tous les espèces en roubles.
Nous voilà arrivés à notre première étape à Alsfeld en Allemagne, charmante citée que nous connaissons bien pour s’y être arrêté en 2021 et 2022.
Deuxième jour de route sur l’incontournable A7 en direction du Nord de l’ Allemagne.
Rien de transcendant, mais pas de bouchons c’est déjà çà. Finalement nous allons prendre le ferry à Rostock pour rejoindre Trelleborg en Suède meilleure option, surtout qu’en plus le coût de la traversée n’est pas chère.
104 Euros pour 2 passagers et le véhicule pour 6hres de navigation.
Nous stationnons sur un parkinfg gratuit avec les services tout près de Lubeck, la capitale du Marsipan.
Pas très glamour, juste devant un CITTY PARK un énorme centre commercial où l’on trouve vraiment de tout, mais cela fera l’affaire pour une nuit.
Une dépression venteuse et pluvieuse est prévue pour demain. La nuit sur le parking de ce centre commercial était supportable. Il y a tout sur place, essence, victuaille, et nous avons pu racheter 2 extincteurs pour le CC indispensables et obligatoires.
Nous nous dirigeons tranquillement vers Rostock sous des bourrasques de vent et de pluie, et notre spot en attendant le départ pour la Suède sera un autre parking pas loin de l’embarcadère. Ce parking est une gare routière pour des départs en bus vers Berlin et Copenhague. Et c’est là que les suédois remplissent leurs voitures et leur CC de palettes de boissons alcoolisés dans un supermarché pour les ventes en gros de ces produits.
Les prix sont très abordables.
Orage et grêle durant la nuit et surtout une belle fraîcheur. Le réveil fut matinal car le départ du ferry est pour 9hres. Sans doute à cause du mauvais temps le ferry avait du retard et après une traversée calme et ensoleillée nous arrivons à TRELLEBORG vers 16 hres
Nous sommes accueillis en Suède avec une grosse giboulée et sans attendre nous prenons la route vers Helsingor.
La Suède est magnifique, et l’on découvre toujours quelques nouveautés.
C’est en plein centre ville de LANDSKRONA que nous trouvons notre bivouac pour la nuit, juste à côté de la fameuse citadelle et son magnifique parc. A peine stationné nous allons visiter cette citadelle qui est superbe et très bien entretenue comme les suédois savent le faire.
De plus dans ces lieux il y avait des artistes peintres qui exposent leurs oeuvres. Très bon moment.
Après une excellente nuit sans bruit, nous visitons la ville en vélo. Tout est calme. Bizarrement nous rencontrons beaucoup de personnes en déambulateur et surtout beaucoup de promeneurs avec leurs chiens.
Il y a même une piscine plein air ouverte avec du monde…. 13 ° au thermomètre….
Après avoir papoter avec nos voisins allemands, c’est le départ vers JÖNKÖPING où nous nous sommes déjà arrêtés. La ville se trouve à l’extrémité sud du grand lac de Wattern.
Un station bienvenue pour remplir les bouteilles de gaz propane et nous poursuivons tranquillement notre route.
Et comme c’est la coutume, les suédois sorte durant le WE leurs belles voitures américaines. Quand aux jeunes qui n’ont pas encore le permis ils s’éclatent dans leurs voitutres rétros et décorées qui ne dépassent pas 30 km/h.
Pas beaucoup de monde sur la route et nous arrivons sur notre bivouac en plein centre de Jônkôping, mais à côté d’un parcours vert et au calme.
Le centre ville est facillement accessible en vélo et malgré la fraîcheur, il règne une bonne ambiance ici.
Ce qui est surprenant c’est qu’à cette lattitude le soleil de minuit se fait déjà un peu ressentir. Il fait encore bien clair vers 10hres 30. Départ pour la périphérie de STOCKHOLM où nous avons trouvé un spot très agréable au bord d’un fjord et dans une forêts de pin à SÖDERTÄLJE. Le soleil est revenu mais il fait encore bien frais.
D’aiileurs en cours de route nous voyons que la végétation commence à peine à se développer comme au début du printemps.
Poursuite vers le Nord, la traversée de Stockholm se fait sans encombre, et bonne nouvelle le soleil revient et les temprérature remonte agréablement.
Nous trouvons un beau bivouac sur les “hauteurs” de GÄVLE qui est une destination prisée par les habitants pour faire du sport et des balades en forêt. Le soleil se couche tard et se lève tôt…
La Suède cache de nombreuses perles, mais il faut sortir des routes importantes comme la E4 qui longe toute la mer Baltique et de Botnie.
Et aujourd’hui nous nous posons dans un tout petit hameau qui est surtout occupé par des résidents le WE.
Des sorties de pêche sont organisées pour les amateurs, un restaurant, et un petit musée de la pêche voilà pour les attractions du lieu et bien sûr les nombreuses randonnées en bord de mer qui sont de toutes beautés.
La suite du programme c’est la poursuite en douceur vers la Finlande.
Nous avons prévu, avant d’aborder la grande Russie de faire une vidange et un contrôle du véhicule à Rovaniemi.
Le RDV a été pris avec le garage pour lundi le 2 juin. Notre visa russe débute le 8 juin.
Quelques images de la côte golfe de Botnie.
Nous poursuivons la route avec un arrêt superbe au bord d’un fjord et du fameux Hogakustenbron. Notre spot est baigné par un soleil radieux et çà fait du bien de se réchauffer. Que la Suède est belle.
C’est la première fois que nous visitons la Scandinavie à cette époque et ce qui est impressionnant c’est la durée du jour. Vers 11hres 30 on voit encore clair. Et se n’est que le début. Donc la nuit est courte car le soleil se lève vers 3hres 11 à cet endroit.
Nous prenons le temps de prendre le soleil sur le ponton en bois qui donne sur le fjord. Le calme, le silence vraiment que demander de plus…..
Mais c’est le départ toujours plus vers le nord. Nous repérons un endroit près d’une magnifique plage digne des Caraïbes à Killingsand. Endroit fantastique, et forcément nous ne sommes pas seul. Beaucoup de camping caristes migrent vers le Cap Nord, surtout des allemands mais aussi, moins nombreux, des français. Aujourd’hui c’est férié en Suède jour de l’Ascension et les suédois font le pont. il y a donc du monde dans les endroits aussi merveilleux. Ce n’est pas non plus la foule.
Nous quittons ce magnifique endroit ainsi que nos voisins autrichiens et allemands.
La migration de tous ces camping caristes vers le Cap Nord est assez impressionnante. Comme nous l’avions déjà constaté, cette destination quasi mythique se fait par tous les moyens. Nous avons même croisé 5 “pèlerins” directement sortis d’un conte de mille et une nuits par leur tenu de robes blanches, turbans et bâton de pèlerins qui marchait sur le bord de la route……
Direction SKELLEFTEA ou nous trouvons un bel emplacement presque au centre ville et tout de même dans la verdure, avec un beau panorama.
Un beau sentier pédestre ou cyclable va jusqu’au centre ville.
Une pluie tombe sans discontinuer depuis fin d’après midi et toute la journée à LULEA où nous nous trouvons.
Cette pluie nous confine dans le CC, mais aujourd’hui nous allons manger une pizza dans une pizzeria tenue par les propriétaires que nous avons rencontrés à Gibraltar.
Nous avons quitté notre spot pour la nuit, car le samedi soir c’est la fièvre en Suède. Beaucoup de jeunes font la fête et arrivent à l’endroit nous stationnons et vu que le jour est intermibable, nous avons préféré trouver un endroit plus calme. C’est donc au port des brises glace que nous trouvons notre bonheur
La nuit fut bonne et nous voilà en route pour la Finlande en direction Rovaniemi. Nous trouvons un spot près d’un lac en attendant notre rendez vous de demain pour la vidange du véhicule.
La situation en Russie suite à l’attaque de drones sur des bases russes nous inquiète un peu, ne sachant pas comment les choses vont évoluer.
Quoiqu’il en soit nous verrons à la frontière. Le voyage se poursuit avec de beau paysages qui se réveillent du long hiver nordique. Notre passage chez mercedes à Rovan iemi s’est très bien passé. Lers prix sont les même que chez nous avec une TVA de 25, 5 % tout de même…
Arrêt obligé au cercle artique….
Sur la route qui mène au Cap Nord nous croisons encore des migrations originales. Aujourd’hui la palme revient à un couple qui en revient à pied en poussant une petite charrette pour le transport des affaires…..
Notre spot pour passer la nuit, enfin il n’y plus de nuit, c’est près d’une rivière avec des aménagements pour faire du feu et se réfugier dans des huttes en bois. Il pleut et un peu frisquet.
Au réveil le soleil fait de timides apparitions et après un bon petit déjeuner nous voilà repartis toujours plus au nord. Sur notre bivouac à côté d’un magnifique lac, je tente la pêche. Sans succès….
Vraiment les paysages printaniers sont magnifiques.
Ci dessous une photo prise à 24hres 10.
Quand on a pas l’habitude le soleil de minuit est perturbant. Il fait jour et il faut aller se coucher en obstruant au maximum les entrées de lumière pour pouvoir dormir.
Notre migration se poursuit sur la magnifique route qui va vers le Cap Nord. Alternance de nombreux lacs, une végétation qui sort timidement de l’hiver.
Nous avons pour la première fois eu une journée de plein soleil avec des température vraiment agréable. Les conditions météos sont tout de même rudes car l’hiver est très long et l’été relativement court. Nous avons maintenant expérimenté toutes les saisons du grand nord. Chacune a son charme avec toutefois une préférence pour l’ automne/hiver. Pas d’aurores boréales en ce moment vu qu’il fait toujours jour, bien que j’ai fait une tentative avec un filtre ou l’activité était forte. Pas convainquant.
Nous passons par SAARISELKA station renommée de ski. Nous y sommes déjà allés en hiver c’est beaucoup plus spectaculaire avec la neige. Un arrêt sur le point le plus élevé, mais trop de vent nous préférons chercher un endroit plus agréable. Mais nous voilà arriver à IVALO. Une belle place sur un grand parking occupé par un cours de dressage de chiens. Ce qui est impressionnant c’est que entre 10 et 11 hres il n’y plus personne qui circule et il fait encore jour. On dirait une petite ville fantôme.
Dès le matin nous faisons quelques courses pour acheter des produits d’entretien pour le véhicule comme un produit de nettoyage du filtre à particule etc… qu’on trouve difficilement en Russie. L’occasion de faire l’entretien de notre groupe électrogène, bougie, nettoyage du carburateur etc.
Journée lessive, qui est un rituel incontournable dans nos voyages dans les conditions les plus originales.
On trouve également des source d’eau potable ce qui n’est pas courant, malgré les nombreux lacs. Mais il y a une belle source d’eau pur pour notre approvisionnement.
Notre bivouac pour cette “nuit” se trouve sur un point culminant tout près d’ INARI en pleine forêt. Pas de feu car la météo nous réserve des averses parfois fortes et brèves.
Nous ne sommes plus très loin de KIRKENES en Norvège pour notre passage en Russie prévu dimanche.
Notre emplacement est propice pour des randonnées; avec des vues époustouflantes.
Nous traînons un peu tellement c’est agréable d’avoir un beau soleil et des températures très douces. Nous nous arrêton à INARI station prisée surtout en hiver.
On passe un peu de temps dans un magasin de produits locaux samis bien achalandés et direction la Norvège par la magnifique route 92 qui est une alternance de forêts de pin et de beaux lacs.
Et voilà nous arrivons en Norvège et changement de décor. Notre emplacement pour la “nuit” est juste à côté d’une belle chute d’eau impressionnante : le SKOLTEFOSSEN
Nous sommes à environ 50 km de Kirkenes, le soleil est très agréable et s’obstine à ne pas vouloir se coucher…..
Après un bonne “nuit” avec 1 hre en moins que la Finlande nous partons pour Kirkenes, dernière station de l’ Hurtigruten qui navigue le long de la Norvège.
Quelques courses et nous constatons que l’ essence est très chère par rapport à la Finlande et la Suède. Plus de 2 euros le litre…
Nous nous rendons devant la frontière Russe pour déjà bien vérifier qu’elle est ouverte et un stationnement est possible juste à l’entrée. En discutant avec le propriétaire de l’échoppe souvenir en face de notre stationnement, il nous confirme bien que la frontière sera ouverte demain à 9hres. Il n’y a quasi personne qui la traverse, sauf un ballet presque incessant de touristes qui viennent photographier le poste frontière.
Le bonhomme de la petite boutique de souvenirs russes, fervent soutien de l’ Ukraine, est venu nous dire que nous risquons d’avoir des problèmes en faisant rentrer des euros en Russie par les douaniers norvégiens.
Sachant que ce problème existe en Estonie et Lettonie, nous ne pensions pas que cela le serait aussi en Norvège qui ne fait pas partie de l’ UE.
Mais nous n’avons pas tenu compte de ses avertissements.
Le matin venu, des voitures finlandaises attendaient l’ouverture de la frontière pour passer en Russie. C’est pour les familles mixtes finlandaises le seul passage pour visiter les familles.
C’est maintenant l’ Europe qui se transforme en UERSS et a construit un mur de plus de mille km pour empêcher les familles de se voir comme à l’époque du mur de Berlin. Ses familles sont obligés de faire souvent des centaines de km pour rejoindre cette frontière.
Contrairement aux menaces de confiscation de l’argent, nous avons été très bien accueilli par les douaniers norvégiens. Et rien ne nous a été demandé.
Le passage russe un peu plus loin a duré plus longtemps, mais extrêmement courtois.
Les mêmes formalités que l’année dernière un peu compliqué car pas en français bien sûr, mais nous avons l’aide du personnel avec beaucoup de gentillesse.
Compte tenu des évènements récents la fouille du véhicule a été minutieux. le passage des frontières a duré en tout 4hres.
Nous sommes impressionnés par le calme et la patience des gens pour passer la frontière.
Nous voilà en Russie. pas beaucoup de monde sur la belle route qui nous mène à Mourmanks.
Deux contrôles sur le trajet par des militaires très sympa ou nous avons même eu un salut miltaire et des mots de bienvenu. Sur un parking où nous étions arrêtés une camionnette s’est approchée pour nous faire un pouce levé.
Nous roulons à travers la toundra entre lacs, plaques de neige, averses et soleil et une route en forme de montagnes russes et nous arrivons sur notre spot juste en face du port et la ville de Mourmanks.
Demain il va falloir trouver une banque pour changer nos devises et visiter la ville de Mourmanks.
L’endroit de notre bivouac était vraiment bien. Calme, la nuit fut bienfaitrice. Comme de nombreux pays il faut une assurance complémentaire pour la voiture qu’on appelle en Russie OSAGO.
Comme à la frontière on n’a pas pu la souscrire, grâce à la société ATTOLLOASSISTANCE installée à Moscou nous avons pu souscrire un contrat en ligne. La réactivité de la société a permis de boucler l’affaire en quelques heures.
Le paiement par carte a transité par Belgrad, vu qu’on ne peut pas utiliser les cartes visa et Mastercard en Russie.
Comme quoi, plus il y a des restrictions plus la débrouillardise rend plus autonome et tout aussi efficace.
Mourmanks est très industrialisé grâce à son activité maritime stratégique et donc pas forcément belle.
Mais d’importants travaux de voirie sont en cours. Il faut dire que le long hiver rigoureux ne laisse pas beaucoup de temps pour faire des travaux.
Un changement d’argent dans une banque et hop nous repartons par la route E105 qui descend jusqu’à ST PETERSBOURG à plus de 1300 KM;
Les paysages sont magnifiques comme en Laponie finlandaise et suédoise avec la démesure du pays.
Nous avons pratiquement traversé la grande presqu’île de KOLA.
Pour l’eau potable, il y a toujours, comme on dit une source “miraculeuse” sur le trajet.
Comme nous stationnions sur un parking privé d’une station de ski, nous avons demandé la permission au gardien du lieu. Evidemment ce n’est pas grand, mais les pistes sont raides. Les structures d’accueil sont luxueux.
Le propriétaire du lieu est venu vers nous pour voir si nous avons demandé l’autorisation de stationner au gardien. Nous lui avons répondu par l’affirmative et voilà que déboule peu après 2 policiers en civil dont la femme avait l’air sévère lorsqu’elle nous a demandé les papiers. Un bref contrôle des passeports et voyant que tout était en règle, ils nous ont souhaité un bon voyage en Russie.
Nous poursuivons la route vers le sud. Les distances sont grandes et sur les panneaux de signalisation les villes qui s’affichent sont en centaines de km.
Avant de quitter la presqu’île de Kola il fallait qu’on visite la Mer Blanche, cette espèce de grande langue de la mer de Barents qui s’engouffre en Russie.
C’était marée basse, c’est donc moins impressionnant.
Le temps de faire quelques courses dans la localité de KANDALAKCHA nous trouvons de tout dans une petite supérette bien achalandée.
Alors qu’on croyait la Russie en rupture de pomme de terre, quelle ne fut pas notre surprise d’en voir sur les étales….. Comme les oeufs l’année dernière alors qu’on en trouvait des quantités…..
Nous décidons de poursuivre jusqu’à KEM pensant que nous trouverions un spot intéressant. Mais l’endroit quoique magnifique, mais le parking en question était plutôt une aire de gardiennage de véhicule en tous genres.
Pour y arriver c’était assez chaotique, la route déjà et Kem n’a pas beaucoup changer depuis l’ère soviétique. Des vieux immeubles, des garages genre bidonville, des colonnes de wagons de train habitées, bref l’endroit ne nous a pas beaucoup charmé alors que le potentiel est immense.
L’école ou le collège était neuf avec des aires de jeux pour les jeunes très bien faites.
Nous finissons sur un parking de station service pour la nuit. Pas très glamour au milieu des camions, mais cela fera l’affaire pour cette nuit après une longue route.
Nous changeons radicalement d’ambiance en poursuivant la route vers le sud. Il fait plus chaud et nous décidons de nous arrêter dans un “camping” en pleine forêt de pin, juste au bord du très grand lac d’ ONEGA, ses 1369 îles et son eau de qualité.
L’endroit est tenu par une personne très sympa avec qui nous avons pu échanger sur divers sujets. En lui posant la question de comment la Russie perçoit les français actuellement, il me répondit que c’est un peu tendu en ce moment entre les deux pays….
Il est difficile de se faire une opinion par rapport à l’année dernière. Déjà nous sommes dans d’autres régions et les russes en général sont assez froid de prime abord et même culturellement. Sourire est souvent interprété comme un signe de faiblesse. Des fois nous avons droit à des signes amicaux ou de l’indifférence où l’on peut croiser des gens sans même qu’ils te regardent ou répondent à nos salutations.
Evidemment nous sommes sans doute les seuls français en ce moment à circuler en CC sans transiter pour filer illico presto au Kazakhstan comme certains voyageurs. Forcément çà interpelle.
L’endroit où nous nous tenons pour une nuit est sublime. Juste devant le lac, nous profitons du soleil et ce quartier de résidences tout en bois dans la forêt. La pêche est un passe temps priviligié. Le propriétaire me montre les photos d’aurores boréales qu’il a prise ici même et cela m’a permis de lui montrer les fameuses aurores boréales que nous avons prises près de Volgograd. Il n’en croyait pas à ses yeux.
Journée très chargée aujourd’hui avec la visite d’un haut lieu de la Carélie russe l’île de kiji.
Nous prenons congé de Roman le propriétaire de notre bivouac et d’abord faire le plein d’essence. Comme c’est un jour férié en Russie, la fête de la Russie, il y a une file assez longue à la station du lieu. Alors pour se rendre à KIJI, il faudra rebrousser chemin car c’est au bout d’un bande de terre soit 134 km à l’aller et autant le retour.
Mais cela valait vraiment le voyage !
Roman nous avait dit qu’une nouvelle route amenait à KIJI mais le GPS nous joua un tour et pour prendre un raccourci. 38 km de chemin forestier avec boue et nids de poule…..
La nature est luxuriante et intacte. Vraiment des paysages préservés où il y a très peu d’habitants qui vivent encore à l’ ancienne si l’on peut dire. La pêche est très prisée par tout le monde jeunes, femmes, hommes.
Nous arrivons au bout après avoir traversé quelques villages en partie abandonnés mais qui garde le charme d’une époque passée.
Une église en bois qui ne voit plus grand monde…..
Nous arrivons enfin au bout du bout. Il y a pas mal de monde car c’est férié et pour accéder à l’ île il faut prendre un petit bateau à moteur très rapide. La traversée aller et retour coûte 1500 roubles par personne.
Le “capitaine” était très sympa et pour le retour il suffisait juste de l’appeler au téléphone.
La visite de ce lieu unique inscrit à l’UNESCO commence. L’entrée coûte 100 roubles par personne. Comme partout les sites remarquables se paient……
L’église de la Transfiguration tout en bois datant de 1714 avec ses 24 coupoles.
Presque irréel vu de cette angle
Un autre accès à l’île c’est par PETROZAVODSK, mais Roman nous déconseilla cet itinéraire car un grand festival de musique s’y déroule qui draine beaucoup de monde.
Un aeroglisseur rejoint l’ île en 1hres 30.
Vraiment ce site a tenu ses promesses. C’est grandiose et il y a tellement à voir qu’une journée ne suffit pas.
Enore un journée riche en paysage et rencontres.
La route qui nous mène toujours plus au sud traverse une forêt sans fin. Rare petits vilages, peu de circulation, et à chaque arrêt des moustiques….
Notre bivouac sera un parking dans la ville de VYTEGRA. Mais avant cela nous avons fait quelques achats de nourriture comme du pain. Nous constatons un changement de comportement des gens que nous rencontrons.
Très souriant, curieux, il y a quelques chose de différent.
Ici une eglise tout en bois en pleine restauration.
A l’emplacement ou nous avons jeter “l’ancre” il y a un port pour beteau de plaisance et un musée maritime avec un énorme sous marin à quai. Il se trouve qu’un grand bateau de plaisance vient d’accoster et tout le monde à bord descend pour visiter la vile de Vytegra. Du coup nous devenons l’attraction locale de voir des français stationnés. Selfis, sourires et mots de sympathie.
Un couple russe vient à côté de nous avec leur fourgon amménagé. Et voilà que nous passons une super soirée ensemble autour d’une bière et grâce à la traduction instantanée nous pouvons avec une conversation des plus intéressante. Vraiment un bon moment d’immersion russe.
La longue route traverse une immense forêt est une alternance de petits villages, de grands lacs. Il est bon de s’arrêter en empruntant des chemins de terre pour découvrir des endroits vraiment idylliques. La pêche est vraiment incontournable et la qualité de l’eau semble pure car rien ne vient vraiment polluer ces endroits dépourvus d’habitations. Et s’il y a des maisons elles sont souvent à l’ abandon mais pas toutes car il y a des restauration en cours.
Avec l’été qui arrive les quelques plages sont prises “d’assaut”
Pour notre bivouac nous allons nous installer à côté d’un monastère. Nous aimons ces endroits qui sont souvent tranquilles et beaux. A peine installé 3 femmes viennent à notre rencontre qui parle le français, enfin bien mieux que nous le russe. Elles habitent à Moscou et ce fût un moment exceptionnel de partage comme cela arrive dans les voyages.
Elles étaient très impressionnées de rencontrer des français et même pour reprendre un des qualificatifs qu’elles ont évoquées, étrange.
De notre côté nous étions impressionnés du niveau culturel et de cet échange éphémère mais intense.
Nous ne manquons pas de leur faire savoir que nous apprécions beaucoup leur pays et qu’à notre petit niveau nous nous faisons un peu ambassadeurs en France pour dire que beaucoup de choses racontées chez nous au sujet de la Russie sont mensongers et stupides.
Après un bon repas, un beau coucher de soleil. Nous aurons enfin droit à un peu de nuit.
Ah les moustiques !! Ces intruses ont réussi a rentrer dans le CC et nous ont embêté toute la nuit. On a beau être dans un super spot très tranquille, il suffit quelques bêbêtes pour gâcher la nuit.
Cela fait parti du voyage, on s’en souvient de l’ année dernière qui était encore plus voraces.
Mais bon une belle journée en perpectives et après le petitdéjeuner nous nous promenons dans le charmant village de GORITSY avec son monastère et son arrêt des bateaux de croisière.
La Russie est un labyrinthe aquatique avec ses nombreux lacs reliés par des rivières ressemblant à des fleuves.
Tout est dans la démesure ici. Les lacs sont comme des mers, les rivières comme des fleuves.
Les villages sont paisibles. Un puit, un jardin, des cris d’enfants qui se baignent, du linge qui sèche, des maisons en bois, les habitants qui s’affairent sur leur lopin de terre, ambiance buccolique garantie.
C’est en déambulant tranquillement à pied dans les rues qu’on prend le temps de s’imprégner de l’ambiance.
Nous arrivons au port où les bateaux de plaisance accostent. Il y a des échoppes de souvenirs, de poissons sèchés, de poupées russes et autres objets artisanaux.
Une dame nous apostrophe en français en nous expliquant qu’elle avait appris le français à l’école.
De retour à notre CC ptrès du monastère, un pêcheur nous montre sa récolte. Un seau rempli de poissons….
C’est le départ toujours plus vers le sud et l’on se rapproche de Moscou.
En cours de route une source d’eau fraîche pour faire le plein de nos bidons et du CC et c’est parti pour une lessive. Nous trouvons un super endroit pour laver et suspendre notre linge qui sèche très vite grâce à des températures chaudes.
Notre bivouac c’est dans un autre endroit d’une plénitude incroyable. Juste à côté de la rivière SOGOZHA dans la localité de POCHEKHONIE juste avant d’aborder l’anneau d’or.
Un calme, une sérénité se dégage de cet endroit où des pêcheurs s’adonnent à leur sport, des belles demeures le long de la berge dominées par une église qui se reflète dans l’eau limpide.
Très agréable endroit que nous quittons pour nous rendre à la première ville de l’ anneau d’or : IAROSLAVL sur la VOLGA.
Les routes en réfection sont choatiques. Chez nous cela provoquerait des émeutes.A priori la population s’en accommode. Je n’ai pas encore compris la technique de réfection qui se fait par tronçon.
Sur des km vous slalomer entre ornières voir trous et tout d’un coup un tronçon refait a neuf. Il faut dire que les routes sont longues, très longues. Mais globalement les axes principaux sont de grandes qualités.
Sur le trajet il y a toujours quelques surprises dans des endroits isolés comme cette église au milieu de nul part.
Nous approchons de MOSCOU et des villes de l’anneau d’or et donc la circulation augmente considérablement.
Nous arrivons à Iaroslavi après avoir fait un arrêt courses dans un endroit rappelant la Turquie par ses produits, fruits etc…..
Le GPS est brouillé, sans doute à cause du conflit en Ukraine, nous trouvons tout de même un parking bien agréable en face de la ville.
Un beau joyaux que voilà. On ne sait plus où regarder et quel plaisir de déambuler sur une des promenades le long de la Volga. Des maisons de grande classe, des monuments, des parcs si bien entretenus, et bien sûr des monastères, églises, des bateaux de croisière, des yachts.On va de surprises en surprises tellement il y a des choses a découvrir. Les gens semblent vraiment heureux, car les activités culturels, sportives ne manquent pas.
Et lorsqu’il fait beau et chaud comme aujourd’hui, direction la plage pour s’adonner aux activité nautiques et balnéaires.
Nous revenons à notre parking pour passer la nuit. Vers 4hres du matin quelqu’un tambourine sur notre CC. Je me lève et un homme essaie vainement de m’expliquer quelque chose.
Pas d’agressivité, il me serre la main et j’en déduit qu’il croyait qu’on travaillait dans la petite fabrique juste derrière nous.
Autre rencontre au moment du petit déjeuner une famille bien sympathique vient nous parler. La dame s’empresse de nous inviter chez eux à Moscou !
Nous déclinons poliment l’offre et là encore un bon moment de partage avec des rencontres éphémères.
Le GPS est totalement inopérant et c’est à l’ancienne que nous sortons de cette ville, sauf que les signalisations sont en alphabet cyrillique pour corser le tout. Suivre la route vers Moscou seul possiblité pour s’en sortir. Et c’est ainsi que nous arrivons dans la magnifique localité de ROSTOV.
Quelle surprise ! Son Kremlin est une vraie merveille architecturale et la ville est facile d’accès et pas trop grande.
Comme partout les dômes bulbeux sont légions et la périphérie du Kremlin est très agréable avec ses boutiques, restaurants et ses nombreux marchands du temple.
Nous ne résistons pas à découvrir la gastronomie russe qui est très variée. Dans un cadre médiéval nous dégustons de très bons plats. Les menus plus dessert bien servi avec la boisson traditionnelle KVAK nous a coûté en tout 19 euros. Vraiment plus que correct pour la qualité et un endroit hautement touristique.
Nous stationnons juste à quelques mètres du lac de Néri. Un endroit paisible où des ballades en bateaux à moteurs sont proposées.
En fin de journée la jeunesse se donne rendez vous sur la belle place. Les jeunes filles sont sur leur 31 comme on dit, vraiment il y a une bonne ambiance.
Ambiance plus studieuse pour d’autres…..
Les belles demeures dans la plus pure tradition russe.
En prenant tranquillement notre petit déjeuner sous un beau soleil et tout près du lac Néri, voilà qu’une voiture immatriculée en France s’arrête à notre endroit. Bien entendu devant la surprise nous avons immédiatement entamé la conversation. C’est ainsi que nous avons fait la connaissance d’un couple vraiment sympa, Nicolas et Olga son épouse russe qui sont établis avec leur fiston Alexandre dans cette belle citée de Rostov.
Nous avons fait plus amplement connaissance dans un restaurant de la ville et ce fut un très très bon moment de partage. De plus l’originalité du restaurant dont le thème c’est ambiance soviétique avec des menus typiquement russes.
Sur les bons conseils de Nicolas nous changeons notre destination du jour et nous allons visiter le berceau de la religion orthodoxe : SERGUIEV POSSAD.
Située à une trentaine de km de Moscou cette ville est simplement incroyable. Presque noyée dans la verdure, la citée “vaticane” de l’ orthodoxie est un véritable bijoux architectural.
Pour trouver un stationnement nous avons priviligié un parking gardé et payant, pour la modique somme de 500 roubles pour 24 hres qui plus est juste à côté du Monastère fortifié Laure de la Trinité Saint Serge.
Nous profiterons de la journée de demain pour visiter en détail la ville. Nous avons fait quelques achats et nous sommes tombés par hasard dans une halle de marché et nous avons été impressionné par l’abondance et la qualité de la nourriture disponible.
Non la Russie n’est pas en faillite économique bien au contraire, c’est un très grand pays en pleine ébullition.
Nous quittons ce haut lieu de l’ Orthodoxie après une dernière visite. Des colonnes de touristes chinois prennent d’assaut ce lieu haute symbolique.
Direction notre dernière perle de l’ anneau d’or l’ incontournable SUZDAL. Nous arrivons dans l’après midi mais le ciel fait tomber une pluie non stop jusque tard dans la nuit. Mais c’est l’occasion de nous reposer car les trajets sont longs même si nous nous limitons à moins de 200 km par jour en moyenne.
Nous stationnons sur un parking près d’une église, l’emplacement est très bon pour passé la nuit.
Sauf que vers 4hres du matin quelqu’un frappe à la porte avec insistance. J’ouvre la fenêtre et voilà qu’une dame m’apostrophe en me disant quelque chose que je n’ai pas compris du tout. Le temps de mettre mon portable en route pour traduire, mais il ne fonctionne pas. Impossible de savoir ce qu’elle voulait me dire et après un moment elle part. Nous resterons sur ce mystère surtout que c’est la deuxième fois que nous nous faisons réveiller de cette manière à la même heure.
Il y a des gens bizarrres partout, la dame en question l’était vraiment. Mais qu’est ce qu’on peut faire à 4 hres du matin, surtout que le parking en question était occupé par d’autres véhicules.
Après le petit déjeuner une autre rencontre bien plus sympa avec un couple et leurs enfants en voyage pour découvrir l’ anneau d’or et qui se sont arrêtés pour nous parler.
Madame parlait français, vraiment des gens très gentils et c’est maintenant une habitude ils nous demandent de faire une photo ensemble.
SUZDAL est une petite ville absolument magnifique. Tout est jolie, les maisons en bois colorés, les espaces verts bien entretenus, et tout est bien organisé pour accueillir les nombreux visiteurs. Ballades en calèches, nombreux parkings, et beaucoup de choses à voir. C’est aussi un lieu où l’on vient pour se marier et prendre de belles photos de mariages.
Un constat vraiment général les jeunes filles sont très bien habillés et la féminité est mise en valeur quelque soit l’âge.
L’orage menace et nous lui échappons juste à temps en reprenant la route. Mais quelle belle citée !
Les enfants ne sont pas en reste en Russie. partout il y a des aires de jeux, même dans des petits villages reculés.
Direction vers le sud est de la Russie Et notre prochaine étape sera MUROM. Cette ville fait pas partie de l’ anneau d’or mais est très vivité par de nombreux pèlerins et visiteurs.
Nous trouvons un emplacement devant la Rivière KAMA. L’endroit est très bien, sauf c’est aussi un rendez vous de nombreux jeunes qui viennent en voiture.
Alors rien de méchant au contraire, de la musique, des rires, des discussions qui se prolongent très tard, alors pour dormir c’est un peu gênant.
Mais nous avions un allié de poids pour abréger ces réunions noctures : la météo !
Dès les premières gouttes plus personne.
Le manège des gens qui se rapproche de notre véhicule pour voir d’où l’on vient est amusant. Et c’est aussi l’occasion de faire des rencontres. Tel ce jeune qui parlait un français impeccable appris à l’université de Moscou.
La pluie est tombé toute la nuit, mais nous a laissé un sursis pour visiter le monastère de Murom. Dèjà du monde et beaucoup de dévotion. Les femmes portent toutes un foulard.
Une nouvelle autoroute rejoint la capitale du Tatarstan : KAZAN
Il y a désormais 2 autoroutes qui rejoignent cette grande ville de plus de 1 million 250 000 habitants depuis Moscou : la M7 et la M12.
Comme la météo est très pluvieuse aujourd’hui nous avalons environ 500 km d’une traite. Sur cette superbe route on ne se rend même pas compte.
En cours de route plusieurs orages, avec de grosses averses et nous arrivons à notre bivouac, sur un grand parking de la cité universitaire de Kazan à INNOPOLIS.
Grandiose, tout est fait pour simplifier la vie des étudiants avec un luxe et des conceptions innovantes comme des robots qui livrent à domicile, des terrains de sport haut de gamme, des logements, des restaurants et magasins.
A l’arrière plan de la photo ci dessus une petite partie de l’immense complex universitaire de Kazan.
Aujourd’hui dimanche les parents viennent avec leurs enfants pour un tournoi de football. Pas plus haut que trois pommes mais déjà très motivés, comme les parents d’ailleurs, à taper le ballon.
Les structures sportives sont ouverts à la population.
Nous sortons de la ville de Kazan pour poursuivre notre route en direction de l’ Oural.
Arrêt à un spot magnifique où nous étions l’année dernière pour faire le plein d’eau “miraculeuse”.
Nous décidons de passer la nuit à TCHISTOPOL charmante citée au bord de la grande rivière KAMA. Là aussi tout est prévu pour les loisirs, même balnéaires. Alorqs un peu de bruit car nous stationnons juste à côté du bagno mais se calme dans la soirée et profitons d’une bonne nuit de repos.
Très agréable de se promener là, le matin, alors que c’est encore calme.
Direction OUFA, grande ville de 1 million 100 000 d’habitants. Nous trouvons un emplacement très bien place en hauteur avec une superbe vue sur la rivière.
Promenade dans un magnifique parc absolument incontournable avec l’immense statut d’un héros populaire de la région de BACHKIR cad Salvat Yulaev.
On sent déjà l’ambiance mongole avec des distributions de thé.
Décalage horaire de 3 hres avec la France, nous pensions passer une nuit tranquille à l’endroit, c’était sans compter que c’était aussi un lieu de ren dez vous très prisé de la jeunesse de Oufa. Les voitures arrivent en nombres déballage des chichas, musique, pique nique, ambiance bon enfant certes mais pas pour passer une nuit tranquille. Nous décidons de partir, surtout que nous n’étions pas rassuré au millieu des arrivées des voitures et nous en plein milieu. Certains s’adonnaient aussi à des leçons de conduite…..
Alors trouver un endroit dans une ville aussi importante et vers 11 hres du soir c’est pas facile du tout. Finalement nous trouvons un endroit convenable et qui semble tranquille. Mais le matin venu la ville s’éveille et nous décidons de sortir, au saut du lit, de la ville et nous installer dans un endroit plus serein pour le petit déjeuner.
La fameuse route M5 est très fréquenté. Une file de semi remorque interminable, des travaux importants, des trous, des ornières, demandent une attention de tous les instants. Entre vestiges de camions calcinés, de déchets de toutes sortes sur les nombreux parkings, ce n’est certes pas la plus belle route, mais elle traverse l’ Oural ce qui change de la platitude de cette partie de la Russie.
Dans la ville de Miass nous profitons pour faire un change de notre argent. Et dans cette banque la jeune personne qui faisait l’opération rejetait chaque billet qui n’était pas bien lisse. Montée d’angoisse car jusque là tout c’est toujours bien passé, et si mes billets sont rejetés alors qu’ils semblent correct comment poursuivre le voyage jusqu’en Altaî ?
Nous verrons demain dans la grande ville de TCHELIABINSK si les banquiers sont aussi scrupuleux. Sans espèces c’est la fin du voyage en Russie. Mais bon nous avons toujours le recours de passer un point de frontière pour le Kazakhstan que nous longeons.
Aujourd’hui nous nous arrêtons au bord du lac Tourgoïak où nous allons passé 2 nuits pour nous reposer. Il fait beau et chaud. Repos complet dans le calme et bronzette au bord du lac.
Demain c’est la SIBERIE qui commence.
Paysage de l’Oural du sud pas très élevé comme montagnes.
Les constructions de chalets autour du lac sont nombreux. Il faut dire que le site est occupé toute l’année été comme hiver. L’ hiver offre des activités comme la pêche en lac gelé, moto neige, ski de fond etc….
Ce fut un bon moment de calme au milieu de la forêt.
Nous sommes à un carrefour de notre voyage. En kilomètrage jusqu’à l’ Altaï environ plus de 2500 km, jusqu’ au Kirgistan en traversant le Kasakhstan par la capitale Astana même kilomètrage. Nous avons envie de changer de décors, car la route M5 est par tronçons excellentes et d’autres chaotiques avec une circulation intense de PL.
Il faut aussi penser au CC qui avale tous ces km et si une panne conséquente survenait, tout se paye en espèces.
Un manque d’espèce, poserait un très sérieux problème.
Comme nous sommes pas loin d’une frontière, nous décidons d’aller au Kazakhstan. Il y a toujours une possiblité de revenir sur l’ Altaï dans ce pays. Nous comptons aussi faire une révision du véhicule à Astana qui n’est pas soumis aux sanctions débiles de l’ Occident.
Lorsque nous avons traversé la grande ville de TCHELIABINSK, une voiture de police nous fait signe d ‘aller sur le côté. Le policier m’informe qu’il est chargé aussi de contrôler les étrangers.
Mais tout se passe sans problème ou complication et très rapidement.
Précision, la police comme partout fait des contrôles routiers, mais après tous ces km parcourus nous n’avons pas vu beaucoup la police sur les routes.
Notre bivouac n’est pas très glamour, au milieu des camions et les engins de chantiers. Mais pas beaucoup d’options en périphérie de Tcheliabinsk, Mais on s’adapte car on avait de l’eau à disposition dans le motel qui faisait aussi parking.
Popote sous une pluie d’orage….
Départ pour de le Kazakhstan. Nous bivouaquons enfin dans un endroit qui nous convient un peu avant la frontière.
Un des meilleurs bivouacs comme nous aimons. Mais c’est pas toujours possible.
Aujourd’hui le passagede la frontière entre le Kazakhstan et la Russie….
On s’attendait à tout sauf à çà. 6hres d’attente en tout. Côté Russe pas de problème, mais une file d’attente qui dure, qui dure. Il faut dire que ce poste frontière est en pleine reconstruction. Plus “problématique” la frontière Kasak.
Pour le contrôle des passeports faut pas être pressé et comme on est français cela suscite des interrogations.
Fouille complète du véhicule, comme pour tout le monde, et pas de chance le premier objet “illicite” qu’ aucune frontière a vu c’est le douanier kasak qui tombe dessus.
J’avais un petit outil de self défense qui provoque un électrochoc, enfin qui fait plutôt peur au cas où, mais au Kasakhstan c’est interdit….
Donc procédure de confiscation de l’objet avec un agent très sympa qui nous a souhaiter la bienvenue au Kazakhstan après les formalités.
Enfin libérés et nous traversons une file immense de voitures et camions qui arrivent du Kazakhstan pour aller en Russie. Clairement nous ne passerons plus par là pour le retour en Russie.
Direction KOSTANAÏ. Ici le diesel est encore moins cher qu’en Russie soit environ 50 cts le litre. Les kasaks sont sympas et ce qui surprend c’est la diversité physiologique des Kasaks.
Un mélange entre type mongol, voir japonais, et européen. Le pays est majoritairement plat entre cultures, élevages de moutons, vaches, et bien sûr chevaux.
La ville de Kostanaî possède de larges avenues, des immeubles grandiloquents, et n otre arrêt c’est un parking qu’on croyait calme.
Malheureusement c’est vers le soir que les choses se gâtent. Rassemblement de nombreux jeunes, courses de voiture etc.
Nous n’avons plus la force de chercher autre chose. La police arrive et procède a des contrôles et fouilles de voitures. Un agent vient vers nous tout surpris de voir des français. Très gentillement il nous demande de bien fermer les portes durant la nuit et s’il y a un problème d’appeler le 102.
La ville en plus d’être spacieuse possède une promenade très fréquentée le long d’une riviere qui sert aussi de plage. Tout est bien agencé, propre et surtout fleuri.
A proximité de Kostanaï nous avons trouvé un merveilleux spot qui nous permet de récupérer.
Nous avons visité la ville et profiter de faire le change des espèces. C’est la remise de diplômes dans les universités et on voit de suite les lauréats. Tenues classes et bouquets de fleurs pour les filles.
La circulation en ville est assez chaotique, et cela demande de la vigilance à chaque instant.
Mais sans trop nous attarder nous quittons la ville pour nous installer pour 2 jours sans bouger. Il fait beau et relativement chaud et nous avons emprunter une piste pour arriver à notre emplacement.
Quelques pêcheurs, Il y a de la place le long de la rivière.
Cela est bien agréable d’être au calme et juste de ne rien faire qu’admirer le paysage.
Le voyage se poursuit en direction de ASTANA la capitale. Le paysage est monotone, avec de temps à autre un point de vue jolie et la steppe à son originalité.
Une alternance de champs cultivés dont on ne voit pas la fin, des petits lacs salée, de la steppe et aussi des forêts dont une a complètement brûlée sur des dizaines voir centaines d’ hectares.
La température augmente avec plus de 34 ° . Les occasions de bivouac en direction d’ Astana, du moins sur cette route ne sont pas si nombreux et en dernière option c’est un parking routier qui nous permet de manger et stationner pour vraiment pas cher.
Après une bonne nuit dans le calme et pourtant en plein centre de la capitale ASTANA, nous enfourchons nos vélos pour visiter cette ville de 1 million 350000 habitants environ.
Astana à l’architecture vraiment spécial est agréable a visiter. La population semble disparate pour qui vient découvrir cette ville la première fois. A la fois asiatique et européen ce mélange surprend.
Nous avons la chance d’être stationner pour 4 jours dans une cour intérieure d’une famille spécialisée dans l’aventure en 4X4 et on se trouve vraiment dans le centre d’ Astana que nous pouvons visiter à vélo.
Beaucoup de restaurants, de galeries marchandes allant du luxe au traditionnel, et tout est bien achalandé dans les rayons qui sont nettoyés toute la journée par les femmes souvent âgées.
Nous avons rendez vous chez Mercedes lundi matin pour un entretien et une révision car quelques bruits suspects sont a contrôler. Les longues routes ici alternées avec des tronçons avec un bon revêtement et tantôt on a l’impression d’être dans un train de l’époque et il faut être vigilant en permanence avec des trous surprises et des dos d’ânes improvisés. Alors tout ceci n’est pas très bon pour le véhicule, ni pour nous d’ailleurs.
Il faut avoir à l’idée que le Kazakhstan est 5 fois plus grand que la France.
Nous devons donc tenir compte des délais liés a notre visa russe et les trente jours permis au Kazakhstan sans visa. Nous sommes en pleine réflexion de la suite du voyage.
Les distances et les conditions routières sont à prendre en considération, car le temps passe vite.
Dernière journée à Astana et de belles rencontres à l’endroit où nous stationnons depuis 3 jours. L’arrivée d’un couple espagnol , Victoria et Miguel, grand voyageur qui vont faire une incursion en Chine, et deux jeunes motards turcs qui sillonne l’Asie Centrale avec leur motos.
Ces moments éphémères et si riches font partis des voyages. Des échanges, des tuyaux, des anecdotes,
A ce stade nous ne sommes pas encore décidés de la direction que nous allons prendre pour la suite. Malgré l’expérience de l’année dernière nous avons commis l’erreur de limiter le visa russe à 3 mois avec une double entrée au lieu de mois avec entrées multiples. Il y a toutefois du pour et du contre car déjà le visa coûte bien plus cher et les contraintes de paiement possible uniquement en espèces en Russie limite aussi le séjour.
Le verdict viendra du garage demain. Nous sommes rassurés toutefois en entendant les problèmes techniques qu’on subi nos amis espagnols avec leur Sprinter de même motorisation que nous. Remplacement de la crémaillère de direction qu’ils ont pu faire à Almaty au Kazakhstan pour moitié prix qu’en Europe…..
Une journée complète passée chez Mercedes pour faire un entretien et une vérification complète du véhicule.
Une biellette de transmission de remplacée, vidange du liquide de frein qui a tourné au noir, et réparation d’une anomalie de montage des plaquettes de frein alors que j’avais tout fait changer, disques, plaquettes avant de partir chez Mercedes France.
Il faut donc aller au Kazakhstan pour faire réparer sa voiture sérieusement.
Voilà, nous avons quitté Astana, en fin de journée et trouvé un bivouac bien calme.
Franchement, la Russie nous manque. Bien que la capitale est une citée vraiment exceptionnelle et exponentielle en constructions futuristes qu’il faut absolument visiter, mais les kasaks sont des excités du volant.
La surprise est venue du gars, fort sympa, du garage qui après la réception du Cc nous dit de faire très attention en Russie car les russes sont très en colère…..
Même au Kazakhstan, qui parle russe en majorité, la désinformation fait des ravages…..Je lui ai tout de même dit que nous venons de traverser toute la Russie du Nord au Sud Est sans aucun problème bien au contraire. Cela l’a tout de même un peu surpris.
Astana ne recule devant rien pour être à l’avant garde.
Il nous faut prendre une décision compte tenu de divers éléments, les visas, l’argent en espèce et les distances.
Le problème en Russie c’est qu’il faut avoir des espèces pour voyager. Un accident, ou une réparation comme nous avons eu il faut payer en espèces, donc un voyage dans la durée peut être risquée.
Nous avons pourtant beaucoup circulé en Russie du Nord au Sud, d’Est en Ouest en deux années comme sans doute beaucoup de Russes n’ont pas voyagé dans leur pays.
Alors à contre coeur nous allons resté au Kazakhstan et allé jusqu’à la mer Caspienne et prendre la douane d’ Astrakhan ville que nous avons beaucoup appréciée l’année dernière.
Et si tout se passe bien nous irons jusqu’à SOTCHI au bord de la mer Noir et faire quelques incursions dans le Caucase russe qui est de toute beauté avant de rejoindre la Georgie.
Mais nous n’en sommes pas encore là, alors place pour environ 2500 km au Kazakhstan.
Nous venons de visiter le parc national de BURABAY où l’entrée en voiture est payante.
Ce sont des montagnes et des lacs réputés dans tout le pays mais contrôlés et gérés par l’état.
Malheureusement nous n’avons pas vu grand chose. Des forêts de pins, denses, et des clôtures qui empêchent d’accéder aux lacs, des sanatoriums et des hôtels.
Nous avons trouvé un bivouac formidable dans … une station de ski…. avec une vue magnifique au milieu des troupeau de vaches, chevaux et moutons.
Au départ ce matin tout allait bien sur une belle route, mais se fut de courte durée.
Nous avons fait le plein d’eau dans une source, alors qu’on pensait ne pas en trouver. Une source vive d’eau fraîche avec un débit pas très fort mais suffisant pour faire une vidange complète du réservoir d’eau et remplir les récipients.
Nous n’étions pas les seuls, beaucoup de camionneurs, de gens de passage s’arrêtent pour faire le plein d’eau.
L’endroit très agréable est aussi propice a faire la conversation le temps du remplissage.
En voilà un qui se sent bien à l’ombre. Au fond la source.
De beaux paysages, mais soudainement la route devint littéralement infernale. Ornières, trous, revêtement complètement défoncé. Heureusement que quelques tronçons furent refait à neuf, mais en faisant du slalom sur des dizaines de km, cela finit par être fatiguant.
Mais nous arrivons sans encombre à Kostanay pour nous poser sur un parking quasi vide et très tranquille.
Des champs immenses de lin.
Même si le Kazakhstan investi dans les infrastructures routières, il reste encore beaucoup à faire.
Pour rejoindre Astrakahn en Russie il faut passer par AKTIOUBE et donc une seule route à double sens avec beaucoup de camions, des trous, des parkings pour les camions et des kms.
Nous trouvons une halte près d’un lac pour passer la nuit. Un beau coucher de soleil récompense nos efforts.
Seulement nous ne sommes pas seuls, les camionneurs aussi ont besoin de repos. Même si nous étions à l’écart le bruit des moteurs en marche est quasi permanent pour certains. Clim ? remorque régrigérée ? on ne sait pas trop. Il fait chaud, mais grâce au vent c’est supportable.
Les locaux viennent en curieux nous voir c’est toujours sympa.
Voilà quelques images sur la route vers Aktoube. Le passage à niveau des trains se fait encore à l’ancienne, à la main… et passer sur les rails doit obligatoirement se faire douceur car les rails sont pratiquement à nus.
Malgré toute la circulation, le tohu bohu qui semble règner, l’état du réseau routier, on s’habitue.
Si vous demandez à un kazak si la route est bonne, il dira oui alors qu’en France elle serait tout simplement fermée à la circulation.
Il y a encore ici cette acceptation des situations chaotiques où l’on s’adapte et çà passe. Alors oui c’est fatiguant, mais cela nous rend moins aseptisé où les contraintes et les difficultés sont gérées avec une forme de flegme ou normalité.
Nos sociétés totalement lyophilisées où tout doit être anticipées, protégées, nous rendent mécontents, acerbes et assistés.
Il y a des situations routières qui seraient inacceptables en France et feraient sans doute la une des journaux, alors qu’ici et aussi dans d’autres pays c’est le quotidien normal.
Alors j’imagine le trafic en hiver, alors qu’il suffit de deux cm de neige chez nous et c’est la catastrophe… et que dire de la chaleur en été que nous connaissons déjà et surtout en direction de ATYRAOU, notre prochaine destination avant de rejoindre la Russie, ou les températures de 40° sont considérées comme normales à cette époque.
La leçon positive de la traversée de ce pays c’est de réapprendre à être autonome et responsable.
L’eau, ce bien précieux indispensable lorsqu’on voyage dans ces pays est une denrée rare. Et quand l’occasion se présente on fait le plein. En plein centre de Aktoube, comme ailleurs aussi, on trouve des points d’eau public de qualité.
Nous nous attardons pas dans cette ville, car on a un peu assez de ces grandes agglomérations et avec la chaleur c’est encore pire.
Le parcours d’aujourd’hui c’est la traversée torride qui relie la ville d’ ATYRAOU près de la mer Caspienne.
Bonne surprise une autoroute toute nouvelle jusqu’à KANDYAGACH est en service. Que du bonheur par rapport aux derniers jours. Même qu’après la route redevient à double sens, elle est de bonne qualité. Il fait très chaud à travers la steppe et nous n’allons pas avaler des km sous cette chaleur. Nous nous arrêtons sur un parking tout neuf avec un restaurant self service de qualité. On ne se prive pas de ce confort avec un repas bien épicé pour reprendre des forces. Nous ne faisons qu’un seul repas par jour en plus du petit déjeuner c’est suffisant.
C’est le grand luxe en pleine steppe aride.
Non il ne s’agit pas d’un village mais d’un des nombreux cimetière qu’on retrouve au milieu de la steppe.
En Russie et au Kazakhstan, sur les longues routes, il y a toujours des parkings avec un pont pour faire des réparations sur le véhicule ou les camions.
Encore un beau coucher de soleil sur la steppe.
Encore un beau coucher de soleil sur la steppe.
Le voyage continue vers Astrakhan à travers la steppe. Aucune envie de s’arrêter et de bivouaquer dans la torpeur où des pointes de 41 ° nous mettent à l’épreuve. Arriver coûte que coûte à ATYRAOU.
Il y a certes quelques superbes spots au Kazakhstan mais pour y arriver il faut avaler des centaines de km et c’est à la frontière avec le Kirghizistan que l’on trouve les paysages les plus grandioses.
Mais en dehors de çà, peut être aussi à cause de la chaleur, rien de bien transcendant sauf l’arrivée des chameaux, des lacs salées dans le paysage en approche d’ Atyraou.
Rien de mieux qu’un bon bain de boue.
En revenant du restaurant à Atyraou aprsè avoir essuyer un bel orage, mauvaise surprise, un plat d’un roue arrière.
C’est le moment de tester mon cric qui supporte 8 tonnes et grâce à l’aide de 2 Kasaks nous avons pu réparer.
Nous avons changer de parking et c’est à un endroit très couru pazr les habitants que nous arrivons à stationner au milieu d’énorme flaques d’eau dû à l’orage.
Ce n’est pas un lac mais les flaques d’eau après l’orage.
La route vers Astrakhan fut éprouvante pour 2 raisons, la chaleur et la mauvaise surprise sur le pont arrière du véhicule.
En allant faire réparer la roue, le garage a trouver l’origine du plat / une fuite sur la jante en acier. Très réactif il a règler le problème rapidement et pour pas cher.
Sauf que par chance après un arrêt sur un parking le long de la steppe, je me suis apercu d’une fuite d’huile sur le pont arrière. Catastrophe ! Le gars qui m’a changé la roue a pris appui sur le pont arrière avec le cric et a endommagé le pont. Dans ces moments, au milieu de nul part, sous la chaleur et avec une avarie aussi grave, vous avez l’impression que tout s’effondre….
Il fallait à tous prix trouver une solution. Nous reprenons sans attendre la route et après une trentaine de km nous voyons 2 routiers à l’arrêt sur un parking avec un pont de visite comme on en trouve sur tous les parkings.
C’était deux camionneurs georgiens qui cassaient la croûte. Je leur demande s’ils peuvent m’aider.
Ils me demandent de mettre la voiture sur le pont et voyant le problème l’un deux va à son camion et revient avec sa caisse à outils. Un burin et un marteau, en 3 coups il me répare le pont. Vérification du niveau et me conseille de vérifier régulièrement s‘il n’y pas plus de fuite.
Et pour l’instant et après beaucoup de km çà tient. Ouf !
Ce genre d’évènement sous près de 40 ° en pleine steppe a de quoi susciter des frayeurs !
Nous arrivons à ASTRAKHAN. Le passage à la douane s’est très bien passé. Pas de longue attente, des douaniers sympa des 2 côtés. Nous pensons que nous sommes connus en Russie, pour être sans doute les seuls voyageurs à circuler dans des endroits improbables dans ce pays.
Arrivés à notre parking le long de la Volga à Astrakhan, on multiplie les chances de rencontrer des voyageurs qui file rapidement au Kazakhstan. Et voilà que nous avons fait la rencontre de deux voyageurs français qui revenaient du Kazakhstan. Et dans ce cas, bien sûr chacun y va de ses aventures. Egalement sont arrivés un couple de jeunes allemands avec leur combi WW pour faire la route du Pamir au Kazakhstan.
Moments de partages, d’entraide aussi après que notre nouvelle amie française a eu une intoxication alimentaire de son repas pris dans le restaurant où nous nous sommes retrouvés.
Quelques gouttes d’ HE de cannelle et une scéance d’ Agil care contre les intoxications et tout rentrait dans l’ordre.
La route a partir d’ Astrakhan jusqu’à Elista notre prochaine destination, c’est du désert pendant plus de 300 km. Un ruban d’asphalte au milieu de la steppe encore plus désertique qu’au Kazakhstan avec des températures de près de 40 °. Seuls quelques lacs salées aux couleurs roses parfois agrémente la monotonie du paysage.
Nous arrivons épuisés à Elista. Inutile de faire le désert en plusieurs étapes à cette époque, car il est impossible de bivouaquer. pas un arbre, donc pas d’ombre et la chaleur étouffante dans le CC.
Elista est une ville boudhiste avec son grand temple et tout le mobilier urbain rappelle cette religion. Nous pensions nous installer juste à côté du temple mais le parking était en réfection.
Les surprises des voyages sont parfois extraordinaires. Au moment où nous nous posons pour visiter ce temple un couple vient vers nous tout excité.
En fait ce sont des gens que nous avons rencontrés en Russie dans l’anneau d’or. Quelle coincidence !
Une ville bien sympathique et animée. Elista, c’est là que s’est arrêté le délire nazi en Russie, mais beaucoup d’habitants ont été forcés de collaborer avec les allemands ce qui leur a coûté cher sous Staline.
Stationnés devant un parc d’animation, nous constatons l’ambiance bon enfant et très correct de la jeunesse qui s’amuse, où l’on voit des groupes de filles, très belles, se promener sans être agressé, les garçons se livrer à des activités sportives comme de la boxe, du culturisme et du foot bien sûr.
Un couple avec un enfant vient nous parler. Madame parle très bien le français, elle enseigne le français à l’école qui est la deuxième langue obligatoire après l’ anglais.
Là aussi un moment de partage extraordinaire……
Nous suscitons la curiosité c’est évident, mais jamais nous n’avons senti un ressentiment envers nous bien au contraire. Les gens viennent spontanément nous saluer et nous souhaiter la bienvenue et sont tellement contents que nous leur témoignons la beauté de leur pays et leur gentillesse.
Chaud, il fait encore très chaud lorsque nous quittons Elista. Direction le Caucase. Une halte dans un camping amménagé au bord d’un lac avec des bungalows, la gentillesse de la réceptionniste étonnée de voir arriver des français en CC. Il fait toujours aussi chaud et la nuit fut chaotique à cause du bruit de la circulation ininterrompue.
Il nous tarde d’arriver au Caucase pour nous poser et avoir des températures plus supportables.
Avant d’aborder le Caucase une halte près d’une des nombreuses piscines thermales. Enfin un endroit calme silencieux et bucolique. Et malgré la chaleur du jour nous profitons de ce moment de quiétude.
En prenant une photo de coucher de soleil, une voiture à l’arrêt sur le bord de route avec un seau sur le capot et une inscription. Intrigué, je lui demande ce qu’il fait ici. Et voilà qu’il ouvre le coffre qui comprenait un bassine pleine d’écrevisses vivantes.
En Russie la vente de produits locaux et autres au bord des routes est très courant. Des gens passent des journées entières à attendre le client.
Champignons, conserves, fruits, légumes, miel etc…cet agréable commerce parallèle est florissant.
Lorsque nous stationnons nous attirons les regards mais aussi les gens désirant vouloir parler avec nous.
Ce sont vraiment de bons moments de partages. Un car arrive avec des ados qui descendent et très vite nous sommes entourés de cette jeunesse qui se lancent avec quelques mots de français.
Le chauffeur et une acompagnatrice en profite pour poser des questions, notre travail, nos prénoms, notre âge, nos impressions bref des rencontres éphémères souvent inoubliables.
Nous arrivons à notre première étape caucasienne ARKHYZ, 1450m, dans la région de Karatchaï.
L’endroit ou nous stationnons est dans un forêt de chênes près d’une rivière tumultueuse. Nous ne sommes pas seuls, c’est le WE et beaucoup de citadins de STAVROPOL, viennent ici pour se livfrer à toutes sortes d’activité de montagnes.
La météo change et déjà l’orage gronde et la pluie arrive, qui ne trouble pas la bonne humeur
Mais d’abord le camping sauvage où les familles sont installés avec des moyens sommaires comme une bâche, mais toujours un feu de bois.
Ainsi nous avons partagé la soirée avec Alexandre, Diana, et leurs enfants Véronica et Marianna. La bière, le whisky font partie de l’ ambiance……
Et les campeurs dansent. Des plaisirs simples, authentiques où tout le monde s’amuse, rigole, joue et discute.
Nous prenons congés de nos amis après de longues discussions et avec l’air vif de la montagne nous tombons dans les bras de Morphée.
La surprise vient le lendemain lorsque nous allons visiter le village terminus du fond de la vallée ARKHYZ.
Quelle ambiance ! Un tohu bohu tout au long de la rue principale qui ressemble à un souk à ciel ouvert.
Entre les Quads monstrueux, les chevaux, les vaches, les canoés, les boutiques souvenirs, les tavernes, les barbecues fumants, les voitures qui vont et viennent, nous plongeons dans un autre monde.
Principalement musulmans, mais très progressistes comme on dit maintenant, on a l’embarras du choix des activité. Nous pensions trouvé un village de montagne, calme, quelle erreur, çà bouge de partout. Nous voulions poursuivre jusqu’au bout du bout sur une route des plus chaotique, jusqu’à renoncer tellement la circulation était intense sur ce chemin boueux et troués.
Nous arrivons à nous garer et acheter à un vendeur de fromages quelques spécialités locales.
Je lui demande, mais où vont toutes ces voitures ? Il me répond ben à la montagnes, aux lacs et la forêt…..
Finalement nous avons fait demi tour et réussi à se garer à l’entrée du village.
La pluie et les orages nous font changer le programme. Inutile de bivouaquer dans la forêt, boue, humidité nous partons pour rattraper le soleil à la station thermale de KAVRAZKI où nous passons la nuit. Nous n’avons pas très envie de nous baigner quand on voit le monde qui patauge….
La belle surprise vient de notre étape suivante : La magnifique ville de KISLOVODSK.
Maisons luxueuses, parcs sublimes, petites boutiques sur des centaines de mètres, monuments, tout en étages vraiment cette ville a un charme extraordinaire. Station de vacances caucasiennes pour de nombreux touristes russes, venant de Moscou, ayant même un pied à terre ici. Malgré une circulation difficile, vu que la ville est construite sur une immense bute, on est très rapidement dans une nature sauvage absolument splendide.
Nous trouvons un spot sur un plateau entouré de champs de fleurs, dans un cadre grandiose.
La première nuit en pleine nature a été interrompu par un vent violent. Cela nous a obligé de quitter rapidement l’endroit pour trouver refuge dans la ville vers 1hre du matin. Fort heureusement à cette heure les places de parking sont vides. Et dès le matin nous avons a nouveau regagner notre bivouac initial. Le beau temps est revenu.
L’objectif est de nous rapprocher le plus près possible de la plus haute montagne de l’ Europe.
Le volcan ELBRUSS dès le levé du soleil…..
Le versant caucasien russe réserve de belles surprises et l’ endroit qui nous a le plus fasciné c’est la belle région de KISLOVODSK.
En faisant nos courses une dame vient à notre rencontre nous entendant parler français. Elle parle très bien le français et c’est à nouveau l’occasion de discussion très édifiante. D’emblée elle nous propose de venir chez elle.
Alors cette charmante dame n’est pas fan du tout de Poutine à cause de la guerre quitte à le comparer au diable….
Et c’est là que la discussion devient des plus intéressantes, surtout lorsque nous échangeons nos point de vues respectifs avec beaucoup de diplomatie et de respect.
Nous comprenons mieux sa position ayant de la famille en Ukraine….
Nous retournons dans la montagne et notre bivouac solitaire la nuit près de l’ Elbruss est sans doute notre meilleur bivouac en Russie.
Nous avons eu un chance extraordinaire car l’éclaircie matinale fut de courte durée et déjà l’ Elbruss se drape de ses nuages.
Nous sommes en rupture d’eau et nous devons faire le plein d’eau et c’est finalement au monastère ou nous nous sommes déjà ravitaillé que nous faisons le plein d’eau “miraculeuse”.
Nous hésitons, soit revenir à notre spot où poursuivre la route pour visiter une autre vallée caucasienne. Finalement nous poursuivons notre route pour finalement nous retrouver dans notre premier spot de l’année dernière dans une petite station thermale très sympathique ou nous passerons la nuit. Beaucoup de monde dans l’eau se qui nous incite pas à la baignade.
Nous avons suivi les recommandation d’un spot au fond de la vallée du parc national de Prielbrousse, mais totalement inaccessible avec notre véhicule. C’est ainsi que nous sommes arrivée à la station thermale.
Le lendemain l’objectif c’est les sources chaudes de Verkhniy et problème, plus de GPS.
Nous sommes totalement égaré, impossible de trouver l’endroit déjà un peu perdu, et c’est en fait toute la région qui n’est plus couvert par le GPS à cause de la situation militaire de cette région sensible.
Nous sommes proches de la frontière géorgienne.
Que faire ? Nous prenons la décision de quitter la belle Russie, car en milieu urbain sans GPS c’est encore pire.
Et là il nous a fallu s’armer de beaucoup de patience pour traverser la frontière, tellement la file était longue, et malgré 7 postes de contrôle côté russe ouvert, l’attente des heures durant était difficile.
Enfin nous sommes passés.
Notre bivouac vers minuit et demi était dans la charmante localité de Stephansminda.
Quel bilan tirer de ce voyage en Russie ?
Par rapport à l’année dernière nous avons toujours été aussi formidablement accueilli. Bien sûr les gens sont intrigués de notre présence et nous devions être sans doute les seuls français à circuler dans des régions aussi improbables que le nord arctique jusque dans l’oural et une partie de la Sibérie. Aucune animosité ou hostilité de personne aussi bien de la population en générale et des autorités.
Même si les contrôles dans le sud de la Russie sont plus fréquents, et que notre présence interrogeait les policiers nous n’avons jamais été inquiétés de quoique se soit.
La Russie subit des sanctions absolument injustes à cause de ce conflit qui ne nous concerne pas et croire un seul instant que les intentions russes d’envahir l’ Europe relève de l’imbélicité totale.
Sauf qu’à force d’être provoqué aussi stupidement par une Europe belliciste, il est possible que nous ne sommes pas à l’abri d’une réaction russe.
Encore une fois la France jouit d’une aura en Russie, mais jusqu’à quand ? Je le dis clairement il y a un trio européen complètement cinglé qui ne supporte pas la Russie.
La sécurité est totale, même si des terroristes ( envoyés par qui ?) essaient de saper ce pays en pleine expansion économique malgré les sanctions débiles.
Un jour il est possible que la Russie se vengera des affronts, des mensonges proférés contre elle, elle qui ne nous jamais fait de mal.
Nous ne nous sommes jamais sentis en danger en Russie, au contraire alors que même la police n’était jamais omniprésente. Non, il nous semblait que les gens était plus matures et responsables, et la jeunesse semblait heureuse.
Alors oui il n’exite pas de pays parfait, mais croire que Poutine est un méchant dictateur qui oppresse son peuple c’est de la rigolade et surtout de la propagande occidentale, occident qui nous le voyons bien périclite dans tous les domaines.
Place à la GEORGIE.
Cette vallée caucasienne est absolument idyllique. Et par chance nous avons du beau temps. Idéal pour une belle randonnée. Encore un plus de 5000m soit 5O54 m à notre actif, photographique bien sûr….
Le mont KASBEK volcan endormi.
En faisant le tour du véhicule je m’aperçois que la fameuse roue défecteuse perd à nouveau de l’air. Face au problème nous décidons d’aller dans un garage mais malheureusement, le plus proche se trouve assez loin.
La fuite étant relativement lente cela nous permet d’aller jusqu’à Ananouri et son mponastère et sa station balnéaire pour passer la nuit.
Nous faisons connaissance d’un charmant couple slovène avec leurs 2 enfants. Il fait à nouveau très chaud et dès le lendemain direction premier garage susceptible de faire la réparation.
Bingo un garage très compétent s’occupe de cette roue rebelle. La fuite provient à nouveau de la jante mais à un autre endroit et c’est en enlevant le pneu que nous mesurons le désastre.
Un grande plaque de rouille sur la jante en acier rend pratiquement la roue inutilisable. Je savais qu’il y avait des traces de rouille sur les jantes mais avant de partir nous avons changé tous les pneus et le technicien en France a procéder à un brossage complet des jantes. Jamais nous n’avions pensé que l’attaque était aussi rapide et importante.
Alors pour trouver une jante sur ce type de véhicule très courant en Géorgie est impossible. Nous avons affronter la circulation de Tbilissi et nous sommes allés chez Mercedes qui relève de l’exploit tellement ce garage est compliqué en plein centre de la capitale.
Tout cela pour nous entendre dire que les délais de livraison d’une jante est de 1 mois minimum…..
Par dépit nous sommes retournés au premier garage pour mettre tout de même le pneu sur la jante car nous n’avons plus de palce pour mettre le pneu dans la soute.
Et grâce à l’efficacité du personnel de ce garage, on nous remis provisoirement la jante en état de rouler.
Une journée une peu galère un fois de plus pour des problèmes liés au véhicule.
Une bonne nuit à Mtskheta, sous la chaleur, et nous reprenons la route sans aller trop loin et nous nous trouvons sur un très sympathique petit camping bien propre au milieu de la nature près de GORI, pour nous remettre de nos émotions pour 3 jours de repos complet.
Un repos bénéfique après ces milliers de km de parcourus, dans un endroit charmant, isolé dans la nature, sous le soleil chaud et aussi avec des menaces d’orages qui n’ont rien donné, juste quelques gouttes.
La pluie est attendu car il fait très sec.
Nous reprenons la route vers l’ est de la Géorgie en direction de la région caucasienne du park national de TUSHETI.
La route est belle, sinueuse, oscillant entre 600 et 1500 m, mais il faut être vigilant car des affaissements, des effondrement même le long de la route peut nous surprendre à tout moment car le ballisage est assez précaire.
Pas d’image pour l’instant, nous sommes arrivés à un camping charmant pas loin des hauts sommets de cette partie du Caucase qui versant russe donne sur le Daguestan et la Tchétchénie.
Il fait toujours très chaud en Géorgie. Les températures sont largement supérieures à 30°. Aprsès quelques jours de repaos dans ce petit camping des plus agréable, nous repartons cette fois vers l’ ouest au bord de la mer Noir.
Changement radical de météo. Nuages, atmostphère moite, beaucoup d’humidité et verdure. Nous prenons nos quartier dans un camping spartiate mais sympa tenu par un suisse des plus sympas.
Et là encore surprise. Il se trouve que cette personne nous l’avons rencontré en Roumanie l’année dernière, voyageant avec un énorme ours en peluche comme compagnon de route…..
Le monde est petit et nous ne sommes pas dépaysés car principalement les occupants du camping sont russes.
Et donc nous poursuivons la découverte de la Russie sous un autre angle, celui des vacances….
La Georgie, que nous avons visitée pour la 3ème fois nous sert de base de repos pour la suite du voyage.
EN TURQUIE
Nous quittons la station balnéaire de Kobulti au bord de la Mer Noire avec un orage et de fortes pluie qui ont bien arrosées la région. Tout est vert presque tropicale.
Nous arrivons à la frontière. Côté géorgien çà passe rapidement, côté turc 3 files se rejoignent à l’unique poste de contrôle ouvert….
Là surprise, la personne de l’enregistrement du véhicule me demande la carte verte qui n’existe plus. Je lui présente l’attestation de l’assurtance censée remplacer la carte verte. Cett charmante personne ne veut savoir et m’envoie vers le poste d’enregistrement d’un contrat d’assutrance pour la Turquie.
J’explique au fonctionnaire que la carte verte n’existe plus, mais ne semble pas être au courant malgré le certificat de mon assurance traduit en anglais et en espagnol.
Rien n’y fit et il m’envoie voir le director, qui lui m’envoie dans les méandres bureautiques voir une autre personne.
Tous les bureaux sont vides et ne voulant pas perdre encore d’avantage de temps je souscris une assurance complémentaire pour tout de même 5500 livres turques soit environ 100 €.
Nous voilà en Turquie et nous prenons l’impressionnante route de HOPA ARDAHAN.
Premier arrêt près d’un barrage et une belle nature.
Nuit très reposante et finit les grosses chaleurs.
Les infrastructures turques sont impressionnantes, mais dénaturent le paysage.
Mais dans les endroits les plus improbables il y a toujours une mosquée, soit gigantesque ou toute petite.
Mon portable vient juste de m’avertir d’un tremblement de terre de 6 à l’ ouest de la Turquie. Ca bouge beaucoup du côté d’Istanbul ces derniers temps….
En approchant de Ardahan, nous traversons un long canyon avec de nombreux risques d’éboulement. Et il y en eu beaucoup et pas des petits.
Si çà s’écroule vaut mieux ne pas être en dessous….
Le bivouac sera à la belle station de montagne de SAVSAT avec une superbe vue sur les environs verdoyants, cachés un peu par les nuages.
L’air frais de la montagne fait du bien, nous sommes à environ 2000 m d’altitude.
La route vers notre prochaine étape est impressionnante surtout pour passer les cols qui culmine vers les 2500 m et toute en lacets. Nous ne quitterons pratiquement plus les 2000 m où les hivers sont rigoureux et notre prochaine halte est de toutes beauté. Une splendeur au bord du lac de Cildir.
Dans la petite vile d’à côté nous faisons quelques emplettes dans des commerces d’une autre époque et tellement charmantes avant de rejoindre notre spot par une petite route.
Seul face au lac, juste quelques jeunes qui se baignent rapidement car l’eau est froide.
Nous prenons la route vers KARS le bivouac près de l’université est pas mal mais nous sommes beaucoup trop tôt et il n’y a pas grand chose à faire.
Le choix se pose soit aller vers le sud est de la Turquie en direction du mont Ararat où passer par le centre du pays.
Finalement nous décidons de prendre la belle route qui longe très près l’ Arménie pour aboutir à la mine de sel de TUZLUCA.
Sur le parcours nous voyons de nombreux volcans au loin et la route réserve bien des surprises.
Nous traversons de petits village agricole où la moisson bat son plein. Certains agriculteurs travaillent encore avec des moyens rudimentaires, mais chaque parcelle de terrain est exploitée. Des oies, des chevaux, des vaches animent le décor buccolique.
Nous arrivons tranquillement à la mine de sel Un parking pas très grand, bien rempli, à cette heure, mais nous trouvons une belle place pour notre CC.
Nous pouvons rester la nuit sur le parking de la mine. Et la visite pour à peine 1 euro environ est extraordinaire.
Dans la boutique du site on vend du sel soit fin ou gros. Tous les visiteurs qui viennent d’un peu partout en profitent pour faire le plein.
Un jeune couple Kurde vient faire la causette. Un bon moment.
Une bonne nuit dans cet univers salé car toute la montagne à côté de nous est un bloc de sel.
On a même retrouvé l’ arche de Noé….
Nous poursuivons la route en direction du fameux volcan ARARAT que nous avons déja visité il y a deux ans, mais on ne s’en lasse pas surtout que nous prenons des petites routes qui réservent des surprises.
Et toujours le volcan TEKELTI qui s’impose et dont on ne lasse pas surtout lorsque qu’il ne se cache pas dans les nuages.
A peine remis de nos émotions visuelles de cette nature merveilleuse, voilà que surgit le mont ARARAT.
Même les cigognes ne se lassent pas de la vue sur l’impressionnant volcan Ararat.
Nous allons passer la nuit près du palais Ishak Pacha que nous avons déjà visité. Mais notre spot domine la ville de DOGUBAYAZIT et tout près du palais.
Sur les conseils d’une famille kurde habitant en France, que nous avons rencontrés nous allons découvrir un joyaux caché du tourisme à 2300 m environ d’altitude, le lac de BALIK GÖLU constitué par une barrière de lave.
Rien que le trajet est déjà extraordinaire. Une plongée dans le passé en traversant les pittoresques villages agricoles, où tout le monde vous salue. Briques de fumier séchées ornent les fermettes rustiques, et de grands troupeaux de moutons de vaches, qui paissent dans cette immense nature volcanique.
Les conditions de vie de ces agriculteurs semblent bien difficile entre le froid hivernal et la rudesse du travail d’éleveur. Beaucoup d’activités sur les terres ou chaque parcelle exploitable est cultivée ou utilisée pour la pâture.
Dur travail dans des paysages époustouflant.
Nous arrivons au bord de ce lac d’altitude et la vue est à couper le souffle.
Des emplacements pour les inévitables pique niques sont prévus. Un restaurant qui sert des poissons, un point d’eau potable que demander de plus et nous nous posons devant ce spectacle naturel hors norme.
D’emblée, on vient vous proposer de partager la nourriture. Les gens sont gentils, vous invitent spontanément à prendre le traditionnel Tchaï. Le calme, la beauté de paysage, il se dégage quelque chose de spécial dans ce lieu. Bref nous avons bien fait d’écouter les recommandations de cette famille que nous avons rencontrée près du palais.
Dans cette nature merveilleuse la gestion des déchets est un problème. On trouve trop souvent des plastiques et autres déchets qui gâchent les endroits. C’est un problème récurrent en Turquie.
Nous reprenons la route et direction lac de VAN. Les routes en Turquie sont vraiment de bonne qualité. Nous longeons à quelques km près l’ Iran et il faut bien dire que la couleur du lac de VAN est extraordinaire. Ce lac est très alcalin et possède un ph allant jusqu’à 10. Nous avons pris le côté sud du lac que nous n’avons pas encore fait. Nous arrivons dans la ville de VAN, il fait à nouveau chaud et nous trouvons un super parking près du lac et comme c’est le cas dans toute la Turquie de grandes aires de pique niques.
Très prisées par la population évidemment, et c’est vers la fin de la journée qu’arrivent les familles avec tout l’attirail nécessaire pour la cuisine plein air.
Nous sommes attirés par une musique forte et dans un grand restaurant se déroule un mariage. Nous jetons un coup d’oeil et voilà qu’on nous invite a rentrer. Ni une ni deux nous voilà attablé et deux jeunes filles qui viennent nous servir du thé et des gâteaux. Alors les mariages en Turquie c’est quelque chose…..
Un moment exceptionnel et cette spontanéité de nous inviter est vraiment fabuleux.
Beaucoup de monde la nuit sur cette aire de pique nique et de la musique jusque très tard la nuit. Nous longeons le lac de VAN sur le côté sud, comme cela nous aurons fait le tour complet d’u plus grad lac de Turquie.
Van est une grande ville chargée d’histoires dramatiques avec ce qu’on appelle le génocide arméniens.
Maintenant ce sont des hôtels, des parcs immenses très bien entretenus qui s’étalent sur des kilomètres le long du lac.
Les paysages aussi sont magnifiques et variés.
Notre point de chute c’est près du pont historique de MURAT. Un spot dans un parc biens sûr, bien gardé.
Vraiment agréable de se promener le soir venu sur ce pont, avec ces restaurants, la musique, les nombreux badauds et des mariés qui venaient immortaliser le mariage sur ce pont photogénique.
Une bonne nuit et nous décidons de passer par le centre de la Turquie car il fait beau partout et surtout très chaud. Notre prochaine étape passe par une route absolument magnifique avec des paysages à couper le souffle.
C’est une petite route sinueuse, par moment très périlleuse, pas très fréquentée qui nous conduit près de ERINCAN dans un autre parc hyper fréquenté.
Beaucoup d’activités, des restaurants, des barbecues par dizaines, un monde fou. Nous trouvons malgré tout une place pour stationné un peu à l’écart mais avec une attraction foraine qui accompagne son manège avec de la musique impossible à supporter.
L’endroit est aussi populaire pour sa source d’eau réputée en Turquie qui a vraiment un bon goût, légèrement pétillante et bicarbonée. Un vrai délice de la boire à la source.
Alors bien sûr tout le monde arrive avec des bonbonnes pour faire le plein.
Heureusement que vers 11 hres la musique s’arrête. Peu à peu le parking se vide et le calme s’installe.
Nous allons visiter sur les conseils de notre rencontre de hier la cascade de SELALE qui n’est pas trop loin.
Un bel endroit qui vaut le détour surtout que l’environnement est très bucolique avec des cultures locales où l’on peut acheter des fruits et légumes de saison.
Direction SIVAS par là encore une belle route avec des paysages époustouflants.
Nous trouvons un emplacement près d’un lac, et nous nous laissons tenter par du poisson dans un restaurant où nous pouvons stationner pour la nuit.
Bonne idée car le bivouac présente des risques par rapport à la sècheresse estivale qui sévit en Turquie à cette saison. Car juste un peu plus loin un départ de feux se déclenche qui heureusement prenait la direction du lac et fini par s’éteindre faute de combustible. Les pompiers arrivèrent rapidement sur les lieux. Un avertissement pour nous de bien faire attention du choix des endroits. La culture des pique niques barbecue en Turquie sont assez dangereux à cette époque.
Une voiture arrive et vient aussi se dégourdir au bord du lac. C’est une famille russe qui rentre au pays après les vacances.
Bien entendu nous faisons connaissance et ce fut un très bon moment de partage.
Nous poursuivons notre route et nous faisons une halte à SARKISLA bien sympa avec ses boutiques. Finalement la ville offre des places de stationnement dans leur parc très bien entretenu. Nous pouvons y passer la nuit en compagnie comme c’est l’habitude, des habitants qui viennent faire leur rituel quotidien.
Nous recevons la visite d’une délégation municipale, content de voir des étrangers profiter de leur parc. Ils semblent préoccupés de notre sécurité en nous proposant de nous placer non loin des cameras de surveillance.
Après une bonne nuit complètement sécurisé….. nous voilà en forme pour poursuivre notre voyage en direction de la ville de KAYSERI où nous allons profiter de faire le changement de nos jantes qui nous ont posées des problèmes au Kazakstan.
Dès le premier garage qui exposait des jantes, nous trouvons notre bonheur. 4 jantes d’origine disponibles et immédiatement montées par un gars super sympa.
Et pourquoi ne pas profiter de faire l’entretien. Chaque ville en Turquie il y a une zone de garages qui savent tout faire. Nous trouvons facilement un garage spécialisé pour la marque Mercedes. Le véhicule est immédiatement pris en charge par les employés qui s’affairent à faire le nécessaire sous la supervision du chef.
On nous propose de thé, et encore du thé et de la boisson, c’est çà la Turquie !
Alors la vidange complète avec une huile de haute qualité, remplacement des filtres diesel, huile et air, resserrage du frein à main 250 € au total……. qui dit mieux ?
Tout cela a été fait très rapidement et notre bivouac sera au pied du majestueux volcan ERCIYES qui culmine à près de 4000 m. C’est juste à côté de Kayseri.
Station de ski très prisée, et fréquentée en été par ceux qui cherche à échapper à la chaleur, nous stationnons a environ 2000 m. Des petites boutiques bien achalandés le long de la route et une grande fontaine d’eau potable voilà qui est bien sympa, surtout que le volcan et ses environs sont magnifiques.
Nous profitons d’un point d’eau fraîche pour remplacer l’eau de la cuve. La suite du voyage se fait dans le périmètre du volcan qui présente de tous côtés sa beauté en empruntant de petites routes au hasard.
Nous ne sommes pas loin de la Cappadoce et c’est là que nous allons passés 3 jours. Même si nous connaissons l’endroit, on découvre toujours quelque chose de nouveau comme ce village presque à l’abandon de Karain.
Repos au camping Panorama qui domine Göreme. C’est toujours aussi beau. Pas beaucoup de mongolfières car la haute saison c’est plutôt Octobre lorsqu’il fait moins chaud.
Nous restons quelques jours au camping Panorama au dessus de Göreme. La pleine saison démarre bientôt avec l’arrivée des asiatiques. C’est toujours agréable de se promener dans la petite ville et se rafraîchir en terrasse avec une bonne bière.
Nous avons fait connaissance avec une famille russe très sympatique qui reviennent d’ Antalya. Nous avons échanger nos portables respectifs pour notre prochain voyage en Russie car Alexis s’est proposé de nous aider car il est spécialisé dans la distribution d’une marque de voiture qui n’a pas bonne presse chez les aytollahs climatiques européens…..
La Russie en hiver çà doit être sympa……
La dernière nuit fut très courte avec une musique assourdissante au milieu des cônes pierreux qui dura jusqu’au milieu de la nuit.
Ensuite se fut le départ des mongolfières très tôt le matin…..
Nous poursuivons la route en restant au centre de la Turquie vers l’ouest. Et c’est en sortant des sentiers battus que nous découvrons des paysages époustouflants.
Vers l’ ouest la terre bouge beaucoup en ce moment avec des séismes fréquents au dessus de 4.
Alors place aux images de notre road trip :
Vers SELIME pres du volcan HASSAN
Le volcan HASSAN
Le TUZ GÖLU lac salé.
Le canyon de IHLARA
La récolte du sel du lac salé.
Nous nous sommes arrêtés sur un parling très sympa près du lac salé, mais un vent violent nous obligea à chercher un autre endroit. Pas trop loin devant un restaurant qui faisait bouclier nous avons pu terminer notre nuit.
Magnifique coucher du soleil sur le lac salé
Bain de pied salé
Notre dernier bivouac est exceptionnel sur une butte près de la ville de CAYIHRAN, qui domine un lac avec d’innombrables oiseaux. Quelle beauté et quel calme.
Il y a juste à côté de notre emplacement un site archéologique de la nécropole de Juliopolis.
Le plus beau est a venir lorsque nous nous dirigeons vers la fameuse montagne arc en ciel.
L’endroit est réputé pour sa grande variété d’oiseaux qui ravit les ornithologues.
Au pied de la montagne arc en ciel le paysage est époustouflant. Nous sommes seuls et les possibilités de ballades au milieu de cette nature est riche en émotions.
Nous roulons à travers de petites routes. Il n’y a pas en Turquie un seul lopin de terre qui n’est pas cultivé.
Et notre route nous amène au canyon de HARMANKAYA où nous allons passer la nuit et faire une randonnée impressionnante.
Nous arrivons au bord de la mer de Marmara et donc presque à la fin de notre traversée fabuleuse de la Turquie centrale depuis Batoumi en Géorgie.
Des rencontres, des paysages, et malgré plusieurs visites de ce pays il reste tant de choses à voir et découvrir.
Une belle rencontre au camping municipal de KARACABEY YENIKÖY d’une femme qui voyage seule et travaille en distanciel et parlant le français.
L’occasion de lui poser quelques questions comme le sentiment que nous avions d’une augmentation de femmes voilées et surtout revêtues de tchadors noirs.
L’explication viendrait de la présence nombreuse de réfugiés afghans et syriens aisés pour certains, qui s’installent en Turquie et qui bénéficient d’un statut priviligié sous le régime politique actuel en obtenant la nationalité turc en contrepartie d’un soutien au président actuel.
Très intéressante discussion qui nous donne une vision éclairée plutôt que des sentiments erronés. C’est l’avantage des voyages en CC qui nous immerge dans la population locale.
C’est le moment de profiter des nombreux paysans qui vendent leur produits sur les bords des routes pour faire le plein de vitamines. Figues, pastèques, melon, tomates, etc….
Nous longeons la mer de Marmara, et nous trouvons un spot dans un petit village où la commune a amménagé sommairement, mais bel espace pour caravanes et CC.
Face à la mer, parmi des campeurs turcs très sympathiques, toujours prêt à aider et donner des fruits et des gâteaux, nous passons un super WE.
Notre passage en Turquie se termine en traversant les Dardanelles en bateau, et bientôt la Grèce.
Autant le passage douanier turc est bien organisé, rapide avec des douaniers sympas, autant le côté grec est chaotique, long et… énervant. Mais çà nous le savions.
Bon nous voici en Grèce et déjà le porte monnaie est mis à rude épreuve. Des péages à répétition et des prix élevés dans les campings pratiquement obligatoires, car la Grèce a durci le bivouac avec des PV pouvant aller jusqu’à 300 euros par personne et même la prison en cas de récidive.
Bienvenue en Europe !
Nous passons quelques jours au camping à Alexandropouli que nous connaissons bien et toujours agréable, sauf qu’à cette époque il est plein. Les résidents principaux viennent de Bulgarie.
Pour les bulgares la Grèce c’est la côte d’ Azur avec peu de km pour se dorer au soleil.
Après cet arrêt nous poursuivons la route pas trop loin près de Kavala ou nous trouvons un camping à notre idéal.
Pas trop grand, simple, et ayant tout de même le minimum. Comme nous pouvons nous garer face à la mer nous prolongeons notre séjour.
Ce qui est amusant le balisage sur les routes en cas de travaux est extraordinairement prévenant pour la sécurité , alors qu’en Géorgie par exemple ou même la Russie ou le kazakstan l’avertissement est là mais sans plus.
On côtoie les vaches, cochons, chevaux, moutons sur les autoroutes, et autre routes sans que cela ne pose un problème.
Nous voilà arrivés à JANINA au bord du lac. Et voilà que nous retrouvons la….. pluie après des mois de soleil non stop. Le camping est tellement sympa près de l’eau que nous restons 2 jours. La ville est très agréable de très nombreuses terrasses où les grecs viennent nombreux siroter leur café frappé.
Se ballader en vélo le long du lac est vraiment agréable. Nous sommes surpris de voir autant de grecs dans les restaurants qui pratiquent des prix “touristiques” et surtout qu’ils ne se limitent pas à un seul plat.
La situation économique s’est elle à ce point amélioré, alors que la France plonge dans les abysses…..
Nous roulons vers Igoumenitsa le port qui dessert l’Italie.
En attendant de prendre le ferry jusqu’à Brindisi nous jetons l’encre au bord de la mer avec un soleil radieux et des températures chaudes. Donc pas de précipitation pour retrouver l’automne…..
La pratique des prix en Grèce a bien évolué. Même les restaurants laissent à désirer tant sur la qualité que les prix. A chaque fois que nous nous payons un extra en mangeant à l’extérieur nous sommes déçus. Donc fini les restos.
Même dans les magasins rien à voir avec la Turquie bien plus abordable malgré l’inflation.
Nous nous posons à PLATANIA sur une aire bien sympathique juste en face de la mer. La route côtière à partir d’Igoumenitsa est vraiment pittoresque. Nous restons 3 jours et faisons connaissance avec de suisses fort sympa.
Platania est une petite station balnéaire et nous profitons d’un peu de repos, pas de baignade par contre juste un peu audessus des genoux et des promenade le long de la plage.
Un évènement astronomique vient agémenter le séjour avec une éclipse lunaire exceptionnelle.
Après ce séjour très agréable nous embarquons pour Brindisi. La mer est très calme et nous accostons à 20hres 30. L’endroit où nous avions prévu pour passer la nuit est occupée par une grande fête foraine.
Il nous fallu donc aller à la recherche d’un bivouac et c’est au bord de la mer dans un endroit très calme que nous allons dormir. Beaucoup de pêcheurs qui pêchent même la nuit avec des lampes.
Le matin nous avons droit à un lever de soleil magnifique et flamboyant.
Nous voilà dans les Pouilles et nous longerons tranquillement la partie EST de la côte italienne.
Beaucoup de choses à voir et à visiter dans les Pouilles. Notre première halte sera la ville blanche d ‘Ostuni.
Nous prenons le bus pour nous rendre car beaucoup de touristes qui visitent cette charmante citée, avec ces ruelles, et bien sûr ce nombreux restaurants, ces échoppes, etc….
Nous longeons doucement le long de côte adriatique et trouvons une aire de CC tellement sympa au milieu des oliviers dans le parc national de Gargano que nous prolongeons le séjour pour profiter du soleil et de la mer avant de rejoindre la France.