En route pour le pays basque espagnol
Nous quittons la froidure pour tenter de trouver un peu de soleil dès le premier jour de cette année 2025.
Une région qui nous est inconnue et que nous avons hâte de découvrir. L’idée c’est de longer la côte basque espagnole jusqu’à….. on se sait pas encore.
Première halte à Chalon sur Saone et déjà le voyant moteur s’est allumé !
Le véhicule pourtant marche bien et nous avons fait toutes les révisions et vidanges avant de partir. On ne s’inquiète pas trop mais nous allons dès le lendemain faire un contrôle auprès de Mercedes.
Verdict: le capteur NOX est HS. C’est une panne courante semble-t-il mais l’addition elle, est bien sâlée : 900 euros.
Bon, on accuse le coup et voyons plutôt le positif. Le garage nous a immédiatement réparé la chose. Tous ces systèmes antipollutions, FAP, vanne EGR, Adblue sont une source de nombreuses pannes et finissent par devenir très agaçantes d’où la tentation de déprogrammer ces systèmes…
Surtout dans des contrées où les réparations ne sont pas toujours possibles.
Bon au moins nous repartons un peu plus serein en ne voyant plus ce voyant moteur allumé, enfin pour l’instant…
Deuxième étape sous la pluie Villefranche sur Saone, où nous stationnons dans la boue. Rien vraiment de transcendant comme paysage ou nous avons l’impression de rouler en grande partie de ronds points en ronds points, le long de zones commerciales interminables.
Enfin l’ Auvergne avec le magnifique parc narturel des volcans d’ Auvergne sous une petite couche de neige et des températures un peu en dessous de 0°.
Nous stationnons sur une aire dédiée au CC au milieu d’une forêt et près d’un lac, à USSEL pour être précis.
Au réveil une pluie verglaçante se met à tomber et rend la circulation impossible. Heureusement le dégel arriva rapidement et nous pûmes reprendre la route. Un ciel gris et la pluie nous accompagne jusqu’à notre prochaine halte dans un petit village de st Antoine de Breuilh. La pluie s’arrête et il fait beaucoup plus doux. Une ballade dans le village pour se dégourdir les jambes.
Nous avons hâte d’arriver au bord de l’océan, mais sans se presser nous traversons le vignoble bordelais et les Landes par de charmands villages et les immenses forêt de pins.
Les sculptures de ce portail romain sont une des plus belles de Gironbde et date depuis l’an 980.
Nous arrivons près des magnifiques plages immenses de Mimizan.
Nous quittons Mimizan pour descendre après Biarritz. Le temps est maussade. Nous circulons dans les forêts de pin des Landes, de villages en villages.
Il y a des quelques usines de pâte à papier que nous croisons avec un dégagement d’odeur tellement infecte qu’on se demande comment les riverains peuvent supporter de respirer cela. Les accès au bord de mer sont par endroit inabordables avec notre CC, car tout est verrouillé par des portiques.
Nous arrivons sous une pluie battante à notre destination juste à côté de la belle plage de la Milady. Quelques brèves éclaircies nous permettent de nous promener sur le front de mer.
Après un bon petit déj et un bon café grâce à notre nouvelle machine Krups, destination Espagne. La frontière et notre étape ne sont pas loin.
Nous arrivons à GETARIA et son îlot, avec en prime un stationnement prévu pour CC gratuit. Nous profitons d’un beau rayon de soleil pour visiter à travers les ruelles pittoresques cette charmante citée. A cette période nous profitons également du charme des lieux sans le tourisme de masse.
Mais voilà que la pluie s’annonce et nous rentrons nous abriter dans notre CC face aux belles vagues de l’océan où nous admirons quelques courageux surfeurs.
Beaucoup de vent cette nuit, mais les températures sont douces. Nous longeons la côte petits bouts par petits bouts, par une belle route sinueuse au milieu de forêts d’eucalyptus.
Cette route nous rappelle par moment la route côtière de la mer Noire que nous avons prise en Turquie. Notre destination sera le port de LEKEITIO. Notre emplacement est un parking en partie dédié aux CC, avec les commodités de vidange. Merci à la commune.
Nous avons tout le loisir de visiter Lekeitio, grâce à une météo très agréable de 18 °, mais toujours venteuse donc le ressenti nous fait supporter la doudoune.
C’est croquignolet et très agréable de se promener dans ce port qui doit être très animé en été.
Nous quittons ce sympathique parking, au cri des paons du petit parc botanique juste à côté et….. sous la pluie.
Une pluie diluvienne qui nous accompagnera tout au long du trajet. On trouve facilement des points d’eau public qui sont en fait des sources. La région côtière est montagneuse et nous sillonnons par une route pittoresque et étroite. Dommage que la pluie gâche la vue sur les impressionnantes falaises.
Il a pas mal de choses à voir et à visiter comme la grotte préhistorique de SANTIMAMINE, qui malheureusement était fermée. Mais la ballade dans la forêt pour y accéder est superbe. Cela nous fait faire des exercices pour gravir ces nombreuses marches en pierre.
La pluie redouble d’intensité et nous arrivons à un haut lieu monastique exceptionnel de GAZTELUGATXE.
Ce monastère se situe sur une île qui est relié par un pont en pierre accessible qu’à pied. Quelle belle randonnée ! Mais quelle dommage que la météo nous ne est pas favorable. Mais même sous le vent la brume et la pluie, le lieu dégage un charme particulièrement magnifique.
Nuit fraîche et journée quasi estivale avec une pointe de 21°.
Nous longeons toujours la côte et traversons la grande agglomération de BILBAO. Une autoroute là contourne, bien pratique et gratuite. Et nous arrivons 50 km plus loin dans la charmante station balnéaire de CASTRO URDIALES. Notre emplacement c’est un petit parking près d’un cimetière. L’endroit est de toute beauté avec son sentier du littoral exceptionnel. Falaises, criques, points de vue, plages. On se régale.
Le sentier nous amène dans la localité bien proprette et qui doit être bondée en période estivale avec ces nombreux appartements souvent vides à cette époque.
Beaucoup de promeneurs avec leurs chiens et quelques courageux baigneurs intrépides n’hésitent pas à se jeter dans l’eau.
Le temps change très vite car déjà le ciel se couvrent et l’on annonce de la pluie pour cette nuit. Mais nous avons bien profiter de cette journée estivale.
Le cimetière est bien fleuri….
Rien de mieux qu’une bonne salade de fruit. C’est la saison des agrumes en Espagne.
Il y a beaucoup de parcs naturels préservés, bien aménagés. Nous nous arrêtons au parc de LAS Marisma de Santona Victoria.
Magnifique.
Nous trouvons un emplacement, un des plus beaux jusqu’à présent pour passer la nuit dans la tranquilité, sans bruit, au pied d’une église à ARNUERO.
Nous avions un allemand et un espagnol comme voisin. La vue est magnifique et nous prenons le soleil après une matinée pluvieuse.
Le temps se rafraîchit, pour nous rappeler que nous sommes en hiver. C’est la pleine lune et un changement de météo s’annonce avec des températures beaucoup plus froide, mais un beau soleil et un temps sec pour plusieurs jours.
Après une bonne nuit et une grasse matinée nous ferons 50 km aujourd’hui popur aller dans la ville de Santander. La ville met à disposition un parking pour CC pratiquement au centre ville. Ce qui nous donne l’occasion de visiter cette citée assez huppée et réputée pour son bien vivre.
Le long bord de mer avec ces plages est absolument magnifique et comme c’est dimanche il y a beaucoup de promeneurs et des familles qui profitent des doux rayons du soleil. On annonce 4° pour la nuit.
SANTANDER est une très belle ville, agréable et nous avons passé une nuit silencieuse. La nuit fut très fraîche et le gaz baisse dans les bouteilles.
Nous trouvons une station qui distribue du propane juste à quelques km de notre stationnement. C’est facile de circuler à Santander et après un peu de ménage nous reprenons la route en longeant la côte par l’autoroute qui sillonne entre mer et montagne.
C’est vraiment magnifique car très rapidement nous pouvons nous retrouver dans des endroits bucoliques et quasi paradisiaques.
La grande surprise fut la communauté autonome de l’ ASTURIES. Une région de toute beauté avec ses nombreux parc naturels comme le fantastique parc des Pics d’Europe. Des hautes montagnes qui culminent à 2650m qui plonge en partie dans l’océan.
Nous nous arrêtons au hasard et il n’est pas compliqué de se retrouver dans des endroits sauvages incroyables.
Le soleil est de la partie, mais les températures restent fraîches. Sans vent à l’abri il fait environ 11 ° se qui est appréciable pour la saison. Nous jetons l’ ancre sur un parking du port de CUDILLERO tout mignon avec ses habitations nichées dans les falaises. Nous sommes protégés par une grande digue, mais une pancarte nous avertit des risques d’être arrosé par avis de tempête.
Tout semble calme et voilà qu’un CC belge pareil au nôtre vient d’arriver pour y passer la nuit.
Un évènement cosmique exeptionnel visible depuis le Canada a lieu en ce moment où la planète Mars passe derrière la pleine lune. Depuis notre endroit on voit bien la planète rouge près de la Lune le phénomène appelé occultation de Mars ne se voit pas.
Cependant à notre réveil la lune se montre sous son meilleur éclat.
Nous approchons de la communauté autonome de GALICE. C’est à partir de là que nous commencerons de faire la route des phares. Cela débute avec le phare de ISLA TAPIA à Tapia de Casariego.
Nous poursuivons la route un peu plus pour bivouaquer à côté d’un autre phare bien agencé. Il s’agit du FARO ILLA PANCHA dans la commune de RIBADEO. Un très joli emplacement au bord d’une belle crique à l’eau turquoise et bleu nous attend pour nous ballader et passer la nuit. Il fait beau, bon au soleil et très frais à l’ombre. Il y a eu des gelée blanche ce matin.
Toujours sur la route des phares et arrêt sur une aire gracieusement mis à disposition par la commune de SAN CIBRAO. On en profite pour vidanger toute l’eau du CC pour renouveler avec de l’eau fraîche. Grâce à notre système de filtration en amont du remplissage et à la sortie de la cuve on peut boire l’eau au robinet.
Voici le phare de Punta ATALAIA
Nous ne sommes plus loin de l’extrémité septentrionale de la péninsule Ibérique, mais nous faisons un bivouac dans un cadre quasi digne des Caraïbes à O VICEDO, petit village de bord de mer tout à fait remarquable. Toute les maisons sont pratiquement inoccupées à cette époque et la plage est de toute beauté.
Dormir au son des vagues, se réveiller avec un ciel bleu, au bord d’une plage au sable blanc, avoir l’impression d’être seul au monde voilà des ressentis bien agréable.
Aujourd’hui nous allons atteindre le point le plus septentrional de la péninsule ibérique : le Faro Da Estaca. Nous étions seuls et quelle émerveillement !
Ce sentiment d’être au bout et que seul l’ocean nous sépare au plus près de New York est quelque chose. De plus l’environnement est de toute beauté avec ces falaises vertigineuses, ce sentier qui nous y amène. Tout simplement fabuleux à vivre.
Le bout du bout
Le sentier pour y parvenir
Nous n’étions pas au bout de nos surprises avec le fameux FARO DO CABO ORTEGAL ! Rien que la route pour y parvenir est spectaculaire.
Très étroite, avec le ravin d’un côté, un vent violent, il ne fallait pas croisé un autre véhicule. Nous avions d’abord envisagé rester à cette endroit pour y dormir, mais le vent, les chutes de pierres fréquentes nous ont dissuadé. C’est pour l’instant l’un des phares les plus spectaculaire que nous avons visité.
Le vent puissant, les vagues qui s’écrasent sur les rochers en contre bas, alors que la météo n’était pas du tout défavorable au contraire, on imagine l’endroit en cas de mauvais temps, çà doit être terrifiant. Mais il ne fallait pas louper cet endroit.
Après ces émotions nous allons à la recherche d’un bivouac et pas trop loin nous trouvons un superbe parking isolé dominant une superbe plage dédié aux surfeurs.
Décidement nous allons de surprise en surprise. La côte Galice réserve des perles avec des plages incroyables. Nous ne faisons pas beaucoup de km car le bivouac est possible tout au long de la côte, et cerise sur le gâteau nous avons une météo de plein soleil avec des températures de plus en plus agréables même si à l’ombre il fait très frais. Tout est bien organisé ici pour le voyage en CC. Nous pouvons faire le plein d’eau sans problème et assurer les vidanges qui doivent être faites si possible quotidiennement.
Une bonne et belle promenade matinale le long de la grande plage nous met en forme pour cette nouvelle journée.
Les passionnés de surf sont déjà en action de bonne heure.
A peine une dizaine de km plus loin de notre bivouac nous découvrons le phare de Punta Frouxeira bien différent des phares traditionnels avec sa forme carrée.
Les alentours sont spectaculaires avec des précipices qui plongent dans l’ocean qui écume au rythme des vagues qui s’écrasent sur les récifs.
Des locaux viennent faire leur promenade en scrutant l’horizon, et même un couple de futur marié vient avec un photographe pour faire des clichés dans cette nature sauvage.
Nous poursuivons la route côtière pour arriver à un spot très prisé des surfeurs et surfeuses, à proximité de la ville de FERROL. Là aussi la municipalité à mis à disposition un parking réservé exclusivement aux cc et gratuitement. A cette époque de l’année nous sommes le plus souvent seuls. Mais là sur la fameuse plage de Doninos il y a du monde près du Beach bar. On est vendredi déjà çà sent le WE et comme il fait super beau c’est un peu la ruée vers l’immense plage.
On stationne tout près des dunes et c’est l’occasion de faire bronzette et d’admirer les belles vagues et les surfeurs. Ce soir nous aurons notre premier coucher de soleil, car nous sommes sur la façade ouest de la péninsule.
Les gens commencent a affluer pour le spectacle toujours grandiose du soleil qui disparaît à l’horizon.
On ne se lasse pas de ce spectacle n’importe où l’on se trouve sur cette planète. C’est toujours grandiose.
Nous prenons notre temps. Il fait beau et une petite randonnée sur la plage et les sentiers côtiers s’impose.
Malheureusement on annonce pour dimanche un changement radical de la météo avec de la pluie. nous quittons la belle plage de Doninos pour se rendre à La Corogne. Nous trouvons une belle place dédié aux CC avec un beau stade de football à côté. La ville en elle même ne nous a pas vraiment plut. Nous avons voulu faire un restaurant côté 4.8 sur Google, mais nous avons vite déchanté lorsque nous avons vu l’endroit et le cuisinier…… De plus des effluves de mauvaises odeurs d’une raffinerie ne nous incita pas à rester plus longtemps dans la ville.
Comme prévu, la pluie commence à tomber dans la nuit et sans attendre nous prenons la direction d’un des plus beau spot pour surfeurs : la plage de RAZO.
La fameuse tour d’ Hercule.
Nous arrivons à la plage de Razo. L’endroit est magnifique. Les rouleaux des vagues sont impressionnants et font le bonhneur des surfeurs.
Nous avons juste eu le temps de sortir et faire quelques prises de vues sur la belle plage avant d’être complètement trempé par la pluie diluvienne.
La météo n’annonce pas de temps agréable pour la semaine et nous nous interrogeons rester ou partir rejpoindre des cieux plus cléments ?
La pluie, le vent empêche toute nouvelle sortie. Nous décidons de quitter la côte atlantique pour nous diriger tranquillement vers des rivages plus cléments du côté de la méditerranée….
Notre premier arrêt c’est St Jacques de Compostelle. C’est sur le trajet et vu le temps il n’y a pas la foule sur ce haut lieu de pélerinage catholique.
C’est donc toujours sous la pluie que nous faisons la visite. C’est bien sûr impressionnant et les ruelles autour de la cathédrale sont bien sympathiques pour y déambuler.
Il y a quelques pèlerins qui se prennent en photo devant la cathédrale. Comme tout les lieux hautement touristiques les échoppes, les restaurant sont légions
Le mauvais temps nous fait changer nos plans. Il faut dire que la pluie quand elle tombe c’est assez impressionnant. Elle empêche quasiment toutes activités extérieures. Même faire des photos devient compliqué. C’est décidé nous traverserons l’ Espagne en diagonale pour rejoindre la méditerranée dans une région que nous connaissons bien où le soleil semble garantie d’après les prévisions.
Au final nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir visiter toute la côte nord ouest de l’ Espagne avec des conditions météorologiques très favorables.
Nous roulons tranquillement jusqu’à notre bivouac dans une charmante cité qui nous offre un excellent endroit pour passer la nuit et faire notre linge.
Il s’agit de ALLARIZ dans une région termale. Un couple de jeune français stationne à côté de nous et malheureusement en effectuant une promenade la jeune femme se démit le genoux. Voyant le conjoint revenir précipitamment prendre son véhicule nous comprenons qu’il y a un problème. Manque de pot dans la précipitation il s’engagea sur une partie du terrain très humide et voilà comble de malchance il s’enlisa.
Heureusement que j’ai toujours mes plaques de désensablement, et ils furent très utiles pour le sortir de cette mauvaise situation.
C'e n’était pas chose facile car il était bien embourbé. A coup de pelle et aussi grâce à la présence de 3 promeneurs il pu, soulagé, se rendre à l’hôpital.
La pluie est tombée toute la nuit. Au petit matin direction SALAMANQUE.
La traversée en diagonale de l’ Espagne nous fait découvrir au travers d’un magnifique réseau routier gratuit de beau paysages avec des sommets à plus de 1300 m, des villes remarquables comme AVILA inscrite au patrimoine de l’humanité.
Encerclée par les remparts parmi les mieux préservés d'Europe, AVILA semble tout droit sortie du passé médiéval de la Castille et c’est vraiment agréable de se promener dans cette magnifique cité qui doit sa renommée à Ste Thérèse d’ Avila célèbre figure du mysticisme catholique.
Sa gigantesque muraille est absolument impresionnante par sa conservation et sa longueur.
Au détour d’un ruelle nous tombons sur une patisserie de renom locale et nous n’avons pas pu résister à quelques délicieuses pâtisseries.
Nous avons également pu visiter un musée militaire très intéressant.
La pluie ne nous lâche pas se qui gâche la vue des paysages. Dommage.
Il y a de petites communes qui offrent la possibilité aux Camping caristes de pouvoir stationner sur des aires très confortables et desservis en station de de vidanges et de remplissage d’eau et tout cela gratuitement. C’est le cas de la charmante commune de CAMUNAS qui a 1700 habitants et met à disposition 3 places de parking sécurisé.
Une étape plus longue nous attend aujourd’hui pour arriver à XERACO. 360 km d’une traite mais vu la circulation et la qualité de l’autoroute non payante nous sommes arrivés largement dans la journée pour profiter des paysages et même du soleil à notre destination.
La région qu’on a traversée est pittoresque avec ses nombreux moulins bien plus charmants que les parcs éoliens près de Valence.
Moment d’émotion lorsque nous traversons la zone impactée par les terribles inondations récentes. Les stigmates sont encore bien présent comme les nombreuses carcasses des voitures entassées, des champs encore jonchés de détritus, et les entreprises à pied d’oeuvre pour réparer les destructions des infrastructures urbaines.
Et voilà que nous sommes arrivés sans encombre à Xeraco où nous nous accorderons quelques jours de repos au soleil et la mer.
Il fait 22 °…….
Une autre conséquence encore bien visible des inondations catastrophiques de l’ automne 2024 ce sont les plages jonchés de toutes sortes de débris végétaux et autres objets. La mer, bien qu’on se trouve à plus de 60km du sinistre, a ramené tout cela sur les rivages.
Les centaines de véhicules entraînés par les inondations sont entassés en divers endroits.
Les gravats sont encore en cours de déblayage.
Après quelques jours de repos à Xeraco où nous avons pu profiter du soleil, enfin pas toujours, de la douceur nous voilà sur la route.
Direction vers le nord en douceur et arrêt dans la commune de ALMENARA où nous trouvons un emplacement juste devant la mer. Toutes les stations balnéaires sont quasi vides, mais les CC sont nombreux.
Il fait frais et couvert, fini les 27° de lundi dernier.
Une balade en vélo en direction de la réserve naturelle d’ ESTANYS où les marécages regorgent de faunes aquatiques et de nombreux oiseaux.
Vraiment très sauvage, même si de nombreux oiseaux sont encore absents.
Nous progressons doucement le long de la mer vers Barcelone et nous trouvons à chaque fois des endroits pour passer la nuit, se promener faire du vélo et lézarder un peu sur les plages. Mais nous n’avons plus des températures au dessus de 20° sauf au soleil et à l’abri des vents.
Mais c’est l’hiver même en Espagne. Le bord de la Méditerrannée est très balnéaire et inhabité à cette saison et ce n’est pas notre tasse de thé. Aussi nous rentrons dans les terres comme dans le petit village de VILANOVA d’ ALCOLEA qui a la bonne idée d’avoir prévu un emplacement pour CC, avec les services de base très utiles. Et le petit mercado en profite.
Au milieu des plantations d’amandiers, et ses nombreux sentiers pédestres, même avec la fraîcheur et un temps mitigé avec quelques averses éparses,
on se régale des paysages, des ruelles dominées par une vieille église. Nous avons même rencontré le maire du village qui nous salué et demandé si tout va bien.
Ce village est réputé pour une fête locale en janvier, ses nombreux circuits de randonnée et ses sculptures surdimensionnées.
Chaque maison alignée en colimaçon autour de l’église possède son garage.
Nous poursuivons la route avec plusieurs arrêts tantôt dans les terres et au bord de mer. Toutes les stations balnéaires sont calmes et on peut faire du vélo et des ballades en toute tranquilité. Encore une fois les communes, mêmes petites font des efforts pour accueillir les CC avec ce qu’il faut.
Nous jetons notre dévolu dans un camping près de Barcelone. Pas question de bivouac, avec tout ce monde. Nous consacrons une journée pour la visite de Barcelone. Nous prenons le train qui nous amène directement au centre près de l’ arc de Triomphe.
Alors prendre le train est toute une aventure en soi. Déjà prendre les tickets où nous avoàns du faire appel à une personne qui elle même avait du mal avec le distributeur. Le pire était a venir une fois dans le train archi bondé. Nous étions comme des sardines en boite et cela a duré une heure.
Idem pour le retour.
Beaucoup de monde dans les rues, Probablement une journée ne suffit pas pour tout visiter, mais après quelques heures de ballades, nous avons des choses intéressantes.
Se perdre dans les ruelles piétonnes avec les nombreuses boutiques et magasins nous ont fait découvrir des petits joyaux et la réputation extravagante de l’architecture de bâtiments est une réalité.
Le côté négatif pour nous, cela reste une grande ville où par moment on se croyait en Chine. Tout nous semblait assez cher.
Mais nous avons visité Barcelone.
A Barcelone nous ne sommes plus très loin de la France, et la météo n’est pas très engageante dans notre région. On annonce même un sérieux coup de froid. Donc que reste-t-il à faire ? Eh bien redescendre vers le sud….
Nous voilà reparti en direct de Valence. Le temps se remet au beau et nous nous arrêtons dans le delta de l’ EBRE. Bonne idée, nous trouvons une belle place avec à nos côtés un charmant couple d’allemand avec qui nous avons beaucoup palabrer.
Nous stationnons précisément sur les berges de l’ Ebre. Tout est plat dans le delta et donc propice pour faire du vélo. Dans la cité juste à côté il y a une grande exposition de tunning, où les passionnés exposent leurs véhicules en faisant pétérader le moteur. Sont aussi exposé des véhicules remplis d’enceintes….
1 hres de trajet comme des sardines. Aller comme le retour.
Nous arrivons sur le parking de Vinaros pour passer la nuit. Nous rencontrons un charmant couple allemand originaire de l’ ex allemagne de l’ Est qui se proposait même de voyager avec eux si nous retournons en Russie.
Le soleil revient et s’en est assez des stations balnéaires du littoral et nous reprenons la route pour découvrir l’intérieur de l’ Espagne. Nous arrivons à la citée fortifiée de Morella, avec son château impressionnant. Un espace bien aménagé pour stationner avec une vue magnifique sur la ville avec ses 2,5 km de murailles et 14 tours et ses 6 portes. Nous sommes à 8OO m d’altitude et à l’ombre il fait frais, mais au soleil il fait bon.
Nous poursuivons tranquillement notre voyage de l’intérieur de l’ Espagne. Aujourd’hui il fait mauvais temps. Un ciel uniformément gris avec du crachin, de brouillard et notre halte nocture se fera à HUESCA. Le lendemain le soleil est revenu et nous allons découvrir les Météors espagnoles à LAS PENAS DE RIGLOS absolument grandiose.
Riglos est un petit village tout mignon lové au pied d’énormes rocher propice à l’escalade et la randonnée. On ressent l’atmosphère des Météors en Grèce. Nous pouvons stationner juste sous les majestueux mallos.
Se réveiller au pied des Mallos est un moment agréable, surtout avec du soleil et le silence.
Nous prenons une très belle route avec des canyons, des points de vue époustouflants qui s’appelle la route géologique et grâce à une déviation nous sommes obligés de prendre une route de montagne absolument magnifique. L’objectif c’est d’arriver à SAN SEBASTIEN et retrouver l’ océan.
Nous arrivons à San Sébastien. Nous trouvons un parking pour CC bien chargé, mais avec l’avantage d’être près du centre.
La ville est bien agréable avec sa magnifique baie en arc de cercle. Beaucoup de monde sur la promenade, et une bonne atmosphère. Cette ville nous a agréablement surprise.
Vraiment cette halte à San Sébastien était des plus agréable. Nous avons encore profiter de la journée de Samedi pour nous balader en vélo dans cette charmante ville. Que de monde encore qui profite des doux rayons du soleil. Beaucoup d’activité sur la plage avec des tournois de football, des baigneurs, des amateur de padel et de voile et sans parler des nombreux joggeurs et cyclistes.
Après ce bon moment direction la France et plus précisément à Labenne où nous allons rester quelques jours pour profiter du soleil et des températures agréables qui approche des 18/ 20 °;
La plage avec ses impressionnants rouleaux est un spectacle captivant.
Nous poursuivons notre route en longeant la côte aquitaine et notre prochain spot c’est Messanges.
Il fait beau avec des températures agréables et la mer, les dunes, et la plage sont magnifiques et idéal pour la pratique du surf.
Attention aux crocodiles !
Nous longeons tranquillement l’océan avec des arrêts très agréables car il fait beau. En fait le sud ouest est le seul endroit où la météo est clémente avec des températures très douces, voir chaudes au soleil. Balades sur les grandes plages, nous faisons le plein d’iode, de soleil, et d’embruns.
Bon malgré la beauté des lieux la plage ici est un lieu de tous les dangers……….
Alors sans se presser nous arrivons à l’estuaire de la Garonne que nous traversons en ferry. Cela nous rappelle la Norvège, sauf qu’à l’arrivée nous nous trouvons à ROYAN.
Nous pouvons nous stationner sur une aire en pleine ville ce qui nous permet de bien visiter en vélo cette charmante ville balnéaire. Il fait très beau mais on sent tout de même une fraîcheur à l’ombre qui dit qu’on est en février.
Rév.eil dans le brouillard. La route continue toujours le long de l’océan. Prochaine étape PORT DES BARQUES.
C’est le coin des huitres. Beaucoup de cabanons de vente directe. C’est très joli. Et c’est une autre ambiance. On voit bien que chaque région a ses particularités, et le climat lui aussi change. Il fait beaucoup plus frais malgré le soleil. Belles balades en vélo. Ce côté relaxant loins de l’agitation des villes fait du bien et c’est ce que nous aimons. Bien sûr les nombreuses rencontres sont légions et impossible à raconter. C’est toujours enrichissants.
Nous quittons l’ Atlantique que nous avons pas mal longer au final et retour progressif à la maison.
Arrêt à AMBOISE avec son château et ses petites ruelles. Mais il pleut, le ciel est gris et la visite en parapluie n’est pas des plus agréable. Mais c’est comme cela, même si nous avons au bout de deux mois de vadrouille pu échapper aux gouttes. Va falloir à nouveau s’habituer à l’hiver qui n’est pas fini, mais cet intermède estival, par moment, fait du bien et nous rapproche tout de même du printemps.