la russie

Malgré un contexte défavorable nous tenterons de traverser une grande partie de la Russie pour rejoindre le parc naturel de l’ Altaï côté russe et peut être mongol selon les circonstances.

L’ idée initiale était de passer par la frontière géorgienne, mais il aurait fallu jongler avec les durées touristiques de chaque pays.

La Turquie permet de rester 90 jours à partir du jour d’entrée et même si nous quittons la Turquie les jours passés en dehors du pays sont comptés dans la limite des 90 jours ce qui pose problème pour le retour où l’on aura épuisé le quota.

Notre visa russe et les documents nécessaires sont valables à partir du 1 mai pour 90jours avec 2 entrées possible. C’est un peu compliqué ces passages de frontières….

Donc nous allons passer, normalement, par la Lettonie car la Bielorussie est totalement fermée au trafic, en espérant qu’une fermeture inopinée ne contrariera pas notre entrée en Russie.

Quoiqu’il en soit nous sommes partis et notre premier arrêt c’est Donaueschingen en Allemagne juste à la source du Danube.

Charmante citée que Donaueschingen avec sa source, son magnifique parc et son château. Une balade en vélo le matin fait du bien. Nous prenons notre temps pour flâner. Notre bivouac avec des départs de randonnées et des pistes cyclades était fort agréable et calme.

La source du Danube, fleuve long de 2870 km

Nous prenons la route vers le lac de Constance (Bodensee) endroit très prisé par les allemands. Nous trouvons un endroit bien tranquille pour nous installer le long de la rivière Argen au milieu des pommiers, des fraisiers et du houblon bien sûr.

Tranquillement nous traversons l’ Allemagne en direction de Salzbourg en Autriche. Un arrêt dans une station thermale de Bad Airbling où un joli parking pour CC bon marché pour passer la nuit et faire des rencontres avec d’autres campers.

Le temps se met presque à l’ été et nous prenons la décision d’aller en Tchéquie plutôt que l’ Autriche. Toutefois nous nous arrêtons dans la magnifique citée de Passau.

Cette ville frontière avec l’ Autriche est vraiment une bonne surprise. Traversée par le Danube, c’est le départ de nombreux croisiéristes qui navigueront sur ce fleuve en direction de Budapest et vers la Roumanie.

La ville offre gracieusement une belle place de parking pour CC ce qui est très appréciable, surtout qu’il s’agit d’un point de départ de piste cyclable pour aller au centre.

Quelques km de pédalage le long du Danube et nous voilà dans la vieille ville tout a fait remarquable. Un air estival avec du monde et des files d’attente chez les marchands de glace.

Nous ne pouvons pas résister bien sûr. Un très bon moment très agréable.

De retour dans notre maison ambulante et un bon moment de partage avec nos voisins allemands.

Le lendemain il fait encore plus chaud. Direction la Tchéquie par une route bucolique. Pas l’éoliennes dans le paysage, des champs de la verdure, des arbres fruitiers en fleurs et un arrêt pique nique au bord d’un lac.

Que c’est beau cette nature qui se réveille avec tous ces oiseaux.

En cours de route nous découvrons une petite ville avec son centre très particulier.

PRACHATICE

Nous trouvons de quoi être hébergé dans un petit village du nom de SLAPY et nous profitons des commodités du lieu pour faire du linge et prendre le soleil chaud dans ce lieu tranquille.

Pratchatice

Pratchatice

Poursuite de notre route en Tchéquie par les petites routes bordées d’arbres fruitiers en fleurs.

Il fait chaud jusqu’à 28° et en traversant les petites villes ou villages des découvertes s’offrent à nous comme le magnifique castel ZRUC NAD SAZAVOU avec son grand parc et ses nombreuses randonnées pédestres possibles.

Nous avons trouvé un endroit très agréable près d’un lac où un propriétaire d’un terrain au bord de l’eau qu’il loue pour une modique somme de 4 € aux campers. Grand moment de détende au soleil. Autour du lac beaucoup de monde pour cette première journée estivale. Vers le soir tout devient calme.

Le château de ZRUC NAD SAZAVOU

Nous arrivons en Pologne par la route en direction de Wroclaw, très fréquentée par de nombreux semi-remorques. Ce qui choque par rapport à la Tchéquie, très proprette, c’est les innombrables panneaux publicitaires le long des routes.

Nous avons repéré une source d’eau potable.

L’accès est un peu chaotique par un chemin de terre, mais un petit sentier de randonnée nous amène à cette source très spéciale. De nombreux locaux viennent avec des bidons plastiques les remplir de ce précieux liquide sous l’oeil bienveillant d’une madone.

Nous ne ferons pas beaucoup de km aujourd’hui et nous resterons pas mal de temps en Pologne, vu que nous ne pourrons rentrer en Russie qu’à partir du 1 mai. C’est l’occasion de retrouver des souvenirs de 50 années en arrière.

Nous avons trouvé un endroit original et rustique pour passer la nuit. C’est un restaurant “cabane” qui propose quelques places de stationnements très bon marché. De plus la spécialité c’est la truite. Un bon repas pas cher et copieux.

Notre voyage se poursuit en Pologne et nous prenons tout notre temps pour aller de découvertes en découvertes comme ce couvent cistercien à RUDY ou nous pouvions nous installer pour la nuit au milieu d’un grand parc, avec de lacs, des parcours de randonnées, des jeux pour enfants, et une superbe végétation préservée.

Après une bonne nuit de repos nous prenons la direction de la très réputée mine de sel de WIELICZKA. Il y a très longtemps j’ai eu l’occasion de visiter cette mine très impressionnante. C’était encore sous le régime communiste.

Tout a changé pour accueillir les nombreux touristes qui viennent du monde entier et nous prenons la file du guide français pour la visite. Cette mine est un incontournable du tourisme de la Pologne.

Notre guide était parfait pour les explications. La descente interminable de l’escalier en bois et la remontée en cage ascenseur sont restées comme à l’époque ou j’ai visité le site, mais d’autres espaces étaient ouvert.

La fameuse chapelle dont la construction dans le sel a durée 70 ans.

L’air dans la mine est particulièrement sain grâce au sel et contrairement au mines de charbon les accidents n’étaient pas si nombreux, malgré la difficulté de l’exploitation du site. Le grand danger résidait dans les explosions de méthane.

Une fresque, parmis d’autres, ci dessous dans la grande chapelle qui donne cette perspective en relief très impressionnante.

Nous sommes sortis de la circulation très dense de Cracovie pour trouver un petit parking dans un village polonais pour y passer la nuit.

Un changement important de notre plan de route a été décidé. Plutôt de passer la frontière aléatoire de Lettonie nous allons rejoindre le port de Burgos en Bulgarie pour un éventuel ferry jusqu’en Georgie.

C’est un voyage de 3 jours sur la mer Noire, mais pourrons passer la frontière russe par la Géorgie et compte tenu du contexte actuel, et faire notre projet initial en Asie centrale.

Quoiqu’il en soit nous voici en Slovaquie après traversé de beaux paysages de montagne moyenne. On dépense nos derniers zlotys et nous voilà de nouveau avec des euros.

La belle place historique de BARDEJOV en Slovaquie.

Nous trouvons un super endroit près d’un petit lac poissonneux, sauf que voilà nous nous retrouvons embourbé ….

C’est l’incident stupide mais qui fait parti de l’aventure.

Pour nous sortir de ce mauvais pas des branchages, des pelletés, et de l’huile de coude pour pousser. Après plusieurs tentatives le camion s‘enfonçait toujours plus.

Heureusement 3 jeunes filles slovaques qui campaient pas loin nous ont proposé leur aide. Et finalement grâce à leur aide nous sommes sortis de ce mauvais pas.

Voilà l’ équipe de choc qui nous a sorti d’affaire

La Slovaquie est très nature. Les paysages ont su garder un côté authentique, avec ces petits villages nichés dans les collines verdoyantes.

Nous avions l’intention de bivouaquer tout près de la frontière hongroise et sans le vouloir nous nous retrouvons en Hongrie avec un poste frontière quasi symbolique.

Nous voulions stationner près d’un cours d’eau “amazonien” mais le terrain était dangereux. De plus une neige de duvet émanant des peupliers trembles rendait le stationnement presque impossible.

Nous nous positionnons sur le parking d’un lieu très prisé par les visiteurs avec une remontée mécanique, un stade couvert pour la pratique du hockey.

On repasse en Slovaquie, puis la Hongrie, puis la Roumanie.

Nous avons trouvé un magnifique emplacement naturel pour l’observation des oiseaux à SATU MARE et passer la nuit.

L’ accueil dans la première ville était très agréable. Arrêté devant un distributeur, un homme est venu spontanément nous demander si nous avions besoin de l’aide, tout en nous souhaitant un bon voyage.

Sur l’endroit ou nous nous sommes posés, la police municipale est venue nous souhaiter une bonne nuit.

L’endroit est aussi apprécié par les riverains qui viennent se promener avec les enfants, mais aussi des jeunes jusque tard dans la nuit mais sans aucune nuisance.

Après le chant des grenouilles et des crapauds, place aux chants des oiseaux sous un beau soleil et une journée chaude qui s’annonce.

Direction TURDA et ses mines de sel. Pour faire notre lessive et quelques autres nécessités logistiques, nous optons pour un petit camping familial simple et bien agréable avec des propriétaires très sympathiques.

Il fait chaud et beau et au programme non loin de notre camping nous allons visiter l’attraction locale : les mines de sel de TURDA.

Contrairement à WIELICZKA cela semble moins “grandiose” à l’extérieur, mais quelle surprise !

Pas de guide, mais tout est bien indiqué, quelques groupes scolaires et visiteurs mais pas d’attente et pas de foule.

La descente commence avec un escalier et tout de suite nous sommes dans l’ impressionnante galerie horizontale taillée dans le sel.

Un long couloir taillé dans le sel de 895 m qui amène à des endroits extraordinaires.


Nous n’étions pas au bout de nos surprises quand nous arrivons dans une gigantesque salle à la hauteur vertigineuse.

Dans cette partie de la salle on peut voir les magnifiques stalactites de sel

Une salle immense dans laquelle sont aménagés des jeux comme des tables de ping pong, un amphithéâtre, un minigolf ou l’on peut passer la journée au fond de cette mine à l’air particulièrement pure.

On accède dans cette salle par un escalier ou un ascenseur

Le sel envahit tout le bois, les objets les escaliers.




En descendant encore plus bas un lac souterrain permet de faire une balade en barque.

Ce lac se trouve en fait dans un immense cône en sel d’une hauteur qu’on ne mesure pas vraiment sur les photos. Les dessins façonnés sur les murs sont une splendeur.

Le sommet du dôme se visite aussi et donne littéralement le vertige….

Le lac souterrain.

Ce fut vraiment une belle visite.

Nous reprenons la route vers Brasov dans les Carpates roumaines dont le plus haut sommet culmine à 2588 m.

Biensûr les sommets sont encore bien enneigés. Le temps estival que nous avons connu jusqu’à maintenant va changer radicalement, avec le retour de la froidure et même de neige mêlée à la pluie.

L’avantage de pouvoir se déplacer librement c’est de pouvoir “fuir le mauvais temps” et normalement la météo sera plus clémente au bord de la mer noire.

Sur les conseils d’une famille que nous avons rencontrés dans les mines et qui parlait le français nous nous rendons dans un petit village au pied des plus hauts sommets de Transylvanie dans les Carpates, PORUMBACU DE SUSE avec son tout petit parc d’attraction de fées et de jeux pour les enfants.

Bon c’est bien que c’était sur notre route car l’endroit était quasi désert et fait pour les enfants surtout. Nous avons tout de même dû nous acquitter une entrée de 40 lei (4 euros) pour pas grand chose et dont nous avons vite fait le tour.

Cependant les nombreux parking dans cette belle nature nous offre un bon spot pour passer la nuit.

Nous supposons que le week end et pendant les vacances l’endroit doit être envahit de visiteurs.







Comme nous sommes dans une région habitée par des ours (Il y a partout des avertissements pour les randonneurs), j’ai mis ma camera extérieure pour capturer en vidéo l’activité nocturne autour de notre CC.

RAS si ce n’est que dans la nuit une voiture de police faisait sa ronde.

Il fait toujours beau et chaud. Direction vers le plus beau château de Roumanie. Le Castelul Peles.

On arrive à l' un des parkings par une route très sinueuse à travers la ville de Sinaia avec ses belles demeures, ses nombreux hôtels et restaurants.

Malheureusement le château est fermé et en travaux de restauration. Pas de chance mais les environs et les abords sont magnifiques.

Une petite partie de la cour intérieure.

L’intérieur du château serait de toute beauté avec les aménagements et les mobiliers d’ époque.

Nous voulions poursuivre vers le château réputé de Dracula Mais le gps nous joua des tours. Nous décidons, pour éviter la pluie à venir de quitter les Carpates et nous diriger ver Bucarest, la capitale. Nous trouvons un beau parking à côté d’un monastère qui draine de nombreux visiteurs.

Il est vrai que le Manastirea Ghighiu est exceptionnel. Malgré en bordure d’une route très fréquentée dès qu’on pénètre dans l’enceinte du monastère c’est calme et plénitude.

Nous nous promenons dans ce magnifique parc avec une très longue pergola de glycine en fleurs et très odorante. C’est amusant de s’asseoir et regarder les gens déambuler sous ces fleurs.

Après une bonne nuit de repos, nous nous dirigeons vers la mer Noir. Après avoir étudié la possibilité de prendre le ferry de Bourgas en Bulgarie pour Batoumi en Géorgie, nous avons décidé de prendre l’option de continuer la route par la Turquie en longeant la mer Noir.

Le prix est trop cher, car il faut compter 1200 € minimum pour le trajet et 3 jours dans le bateau. Nous devrons donc composer avec le timing des visas de 90 jours en Turquie qui se décomptent aussi une fois sortie de Turquie.

Ce qui veut dire que l’option Ouzbékistan revient sur la table, car dans la durée nous devons aussi calculer le temps du retour.

Un dépassement de visa peut coûter très très cher jusqu’à, en plus, d’une interdiction de revenir dans le pays.

Malgré ces contraintes nous avons tout de même plusieurs solutions.

Rentrer par Moscou et la Lettonie, prendre le ferry de Batoumi Bourgas qui bizarrement coûte moins cher que l’ aller, ou raccourcir notre séjour en Asie pour avoir le temps de traverser la Turquie dans la limite des 90 jours.

Bon nous verrons bien comment les choses évolueront.

Pour l’instant nous nous posons à quelques km de la frontière Bulgare sur une place face à la mer et la plage directement à la sortie du véhicule. Au même endroit est stationné un voyageur solitaire suisse de Lucerne qui voyage depuis plus de 20 ans accompagné d’un gros ours en peluche comme passager…..

La station balnéaire est en pleine ébullition pour attaquer la nouvelle saison estivale. Pour l’instant c’est plutôt chaotique et pas très glamour.

La nuit fut bonne bien qu’une pluie diluvienne est tombée. Nous repartons sous la pluie et nous longeons la mer Noir jusqu’à Bourgas près de la frontière turque.

Sur le parcours le soleil est revenu et nous constatons que la mer est bleu comme le ciel. L’attribut de mer Noir n’a pas d’origine vraiment connu car comme toutes les mers elle bleu quand le ciel est bleu et gris foncé lorsqu’il fait pluvieux et sombre.

La route est bucolique, verte, et un peu chaotique surtout à l’approche de villes comme Varna. La pluie revient et nous stationnons sur le parking d’un monastère à POMORIE. L’affluence de ce monastère n’est pas comparable avec la ferveur roumaine.

Nous voyons beaucoup de grosses cylindrées ukrainiennes circuler, notamment dans la station chic de NESSEBAR, pour un pays en guerre cela semble bien étrange…..








Le long de la mer Noir

Cà y est, nous sommes en Turquie en traversant rapidement la petite frontière Bulgare Turque. Personnel correct sauf la guichetière PTT pour changer de l’ argent et prendre la vignette autoroute jusqu’à Istanbul. Pas un sourire et très désagréable….

Nous avons maintenant traverser tous les postes frontières de Turquie.

Les 2 postes par la Bulgarie, la Grèce 2 fois par Alexandrou et par la mer à Cesme.

L’autoroute très fréquentée qui va à Istanbul est assez chaotique dans le sens qu’il y a beaucoup de rafistolages, alors qu’en général les routes sont impeccables comme nous l’avons constaté il y a quelques mois.

Alors le stress maximal c’est notre arrivée à Istanbul pour chercher un emplacement dédié qu’il est très difficile à atteindre avec les applications GPS.

Une circulation incroyable et nous voilà empêtré dans les petites ruelles commerçantes de la ville avec notre CC. Deux heures de galère impossible à décrire tellement que cela relève du miracle d’en être sorti sans avoir rayé ou pire le CC.

Des ruelles tellement étroites avec des voitures qui se garent n’importe comment, des transporteurs à pied chargés comme des mulets qui slaloment, les piétons, les petites échoppes qui prennent le trottoir, les taxis, des marchands ambulants qui vous sollicitent, une anarchie totale mais normale où la passage de notre cc dans des endroits impossibles ne choque pas du tout.

Nous trouvons un grand parking, très calme malgré la proximité d’une grande artère qui ne désemplit pas jour et nuit.

Finalement par une dernière tentative nous arrivons à l’emplacement rechercher, tout près des sites touristiques réputés.

Il pleut et le temps est frais pas plus de 15° au meilleur moment de la journée, mais sur les conseils d’un couple de voyageurs, qui prennent la même direction que nous vers l’ Asie centrale, il ne faut pas louper la visite des vieilles citernes d’ Istanbul.

Bien équipé pour la pluie nous voilà a déambuler à pied cette fois dans la cohue de la foule d’ Istanbul. Magasins de vêtements à n’en plus finir, petites échoppes, restaurants bref une vie trépidante malgré les conditions météo.

Nous prenons la file d’attente pour la visite des citernes qui se trouve dans le quartier très prisé par les nombreux touristes qui viennent du monde entier. Le prix d’entrée du site est de 1200 livres soit environ 35 euros pour deux personnes.

C’est grandiose, une construction incroyable pour alimenter en eau cette grande ville.

Une timide éclaircie redonne du baume au coeur. Nous prenons un bon repas turque et c’est reparti pour parcourir les nombreux sites du lieu

Le soleil est revenu ainsi que des températures agréables et la dernière journée de ballade à Istanbul qui assez calme le dimanche. Le grand bazar est fermé mais dans les petites ruelles hors circuit touristique, les petits commerces sont tous ouverts et c’est bien plus agréable de déambuler tranquillement au milieu de la population locale.

Nous nous sommes soudain retrouvé dans une grande manifestation pro palestienne comme ce qu’on voir à la télévision, dans le cortège beaucoup de drapeaux, les femmes et les hommes le plus souvent séparés.

Après ces évènements en direct, nous sommes repartis dans les endroits surprenants d’ Istanbul et nous sommes rentrés dans un petit restaurant tout a fait au hasard pour vraiment nous régaler pour un prix très raisonnable contrairement aux endroits très touristiques où l’on se fait plumer.

Une dernière nuit avec des rencontres comme cette famille roumaine avec qui nous avons partager un alcool fort local (roumain) et un très bon moment convivial ou ce couple d’allemand de Stuttgart très sympathique, affublé d’un superbe Iveco.

C’est le départ, il nous faut traverser tout Istanbul d’ouest en est, prendre le pont fantastique qui traverse le Bosphore.

Le côté très moderne d’ Istanbul…

Enfin nous voilà sorti de cette ville trépidante ! Nous pique niquons au hasard au bord d’un lac au vert et au calme. Dommage que les beaux endroits sont jonchés de détritus, malgré les nombreuses poubelles présentes. Il y a encore des réflexes à adopter de ce côté….

Nous nous arrêtons devant des kiosques de bord de route et très spontanément on nous invite pour le fameux thé et des conversations difficiles mais çà va.

Le retour au calme dans la nature….

Nous trouvons notre bivouac à Yeniçaga une localité avec son lac et bien sûr son parc pique nique très prisé les WE et les jours fériés.

C’est près du lac, à plus de 1000m d’altitude, que nous trouvons une place. L’endroit draine la jeunesse qui arrive en voiture et musique, mais tout est raisonnable avec des signes d’amitié. Nous passons une bonne nuit en compagnie des chiens errants, mais tous tatoués et surtout très gentil même de trop parfois. Nous poursuivons notre route vers la Géorgie par une belle route surtout lorsque nous arrivons à OSMANCIK ville ancienne avec son énorme promontoire rochaux.

Aujour d’hui c’est férié en Turquie. C’est la grande fête de la souveraineté et des enfants. Il a partout des manifestations pour les enfants qui pour l’occasion gouverneront le pays.

Il fait très chaud plus de 28 ° et il annonce ici 34 ° demain avec un ciel sans nuage. Nous stationnons dans une grande place de ville et des garnements ont caillassé notre CC. Pas de dégât un simple petit impact. La ville est agréable et les gens sympas. Nous nous promenons sous la chaleur dans le parc très animé de la ville.

Le pont et le promontoire de Osmancik

Certains petits jeunes trouvaient un plaisir a perturbé notre sommeil en tapant sur le CC. Mais très vite tout rentra dans l’ ordre.

Nous poursuivons en direction de la Georgie en longeant la côte de la Mer Noire. Ce n’est le parcours le plus spectaculaire du pays mais nous avons tout de même des surprises comme ces innombrables cultures de noisetiers en montagne, en flanc de coteaux, comme le thé de Rize. Pour les lieux de bivouac il n’y a pas de gros problèmes pour en trouver face à la mer. La contre partie c’est que la route n’est pas loin. En Turquie le pique nique est une institution même en semaine en fin de journée.

Ici les jeunes ont leur lieu de rencontre, dans ce bus aménagé et décoré par leurs soins.

En fin d’après midi le rituel se met en place. Les voitures arrivent au bord de mer avec le déballage très organisé des chaises, couvertures, barbecue, repas, boissons, tables. Femmes et hommes, enfants, bébés, jeunes garçons et filles, personnes âgées et c’est parti pour de longues heures de palabre, de ventilation des braises et bien sûr les odeurs qui vont avec. C’est comme cela dans toute la Turquie

Notre CC intrigue et rencontre du succès. Aujourd’hui il a eu droit à une révision avec vidange et remplacement des filtres dans un garage comme on en rencontre dans toutes les villes cad un quartier dédié avec des dizaines d’ateliers où çà travaille comme une fourmilière.

Travail rapide et soigné et surtout très nettement moins cher qu’en France.

Visite d’un marché local, mais les fruits et légumes manquent un peu, c’est normal vu la saison

GEORGIE:

Nous voilà en Géorgie. Après quelques achats de fruits et légumes en Turquie pour liquider la monnaie qui nous restait et en longeant la Mer Noir en passant de la culture de noisetiers à la culture de fameux thé TCHAI dans la région de Rize, nous arrivons à la douane.

C’est toujours très spécial en fonction du moment. Côté turc je ne sais pas si c’était l’heure de la sieste, mais nous étions bloqués pendant un bon moment ne sachant pas ce qui se passait exactement. Finalement comme par enchantement tout se libère. Côté géorgien, fouille en règle du véhicule, et contrôle des papiers par un douanier qui n’inspirait pas vraiment la sympathie avec son air condescendant. A peine sorti de la douane, ambiance géorgienne avec une circulation chaotique devant les nombreux guichets de change.

Mais des personnes très serviables nous aidaient à faire le change et acheter une carte sim.

Mais nous voilà plongé dans la circulation de Batoumi qui se trouve à une quinzaine de km de la frontière. Assez facilement nous avons trouvé le parking près du port où nous resterons 2 jours pour visiter la ville.

Petite ballade nocturne dans la ville pour se mettre dans le bain.

La journée est consacrée à cette ville pittoresque de Batoumi.

Un mélange architectural détonant, où le passé récent se mélange avec une vision moderne et contemporaine. Il arrive beaucoup de visiteurs de la Turquie voisine, des bus entiers déversent les touristes d’un jour, l’endroit est aussi le point de passage des nombreux camping caristes russes qui vont en Turquie. Aujourd’hui samedi il y a semble-t-il beaucoup de mariages dans la ville. Klaxons, crissement des pneus, musique à fond.

Batoumi et la Géorgie en générale est un mélange de culture dite occidentale, russe, et évidemment autochtone qu’on ne peut comparer avec aucun autre pays.

Déjà rien que son écriture est unique. Le centre de la vieille vile côtoie les immenses hôtels modernes. Le port est très animé avec des départs en bateaux pour touristes, des vendeurs de salades de fruits, les échoppes de souvenirs des restaurants, des bars
etc…

La Pâque orthodoxe est normalement début mai (çà dépend des pays) et devant les églises se vendent les bouquets de buis, des encens, des bougies.

Après une bonne ratatouille maison nous profitons de l’animation du samedi soir et en nous promenant au hasard nous tombons sur une grande animation dans un parc avec des jets d’eaux, des milliers de badauds, des stands de produits locaux, de la musique, des jeux comme le ping pong, les tables de billard, et un concert plein air.

Une belle ambiance familiale et bon enfant.

Le parc est très beau avec une belle forêt de bambous géants.

Nous avons quitté Batoumi après une belle rencontre avec des voyageurs français du pays basque.

Et après fait un shampoing au CC qui en avait bien besoin. L’autoroute jusqu’à Tbilisi avance bien sous le contrôle des chinois. Il fait beau et très chaud jusqu’à des pointes de 30 32 degrés.

Nous avons trouvé une super place dans un prés, à côté d’un cours d’eau tumultueux pour bivouaquer. Nous ne sommes plus qu’à une centaine de km de Tbilisi.

Les abords de cette grande rivière aux eaux tumultueuses sont inlassablement grignotés par le courant. Par sécurité nous nous sommes mis un peu à l’écart du bord car durant toute la nuit nous avons entendu les éboulements.

Une très belle journée ensoleillée et chaude qui nous invitait à prendre tout notre temps dans cette endroit calme. Comme nous n’étions plus tellement loin de notre destination du jour et que nous connaissions pour y avoir été l’année dernière.

Nous avons aussi rendez vous avec notre ami Pierre et son épouse Russo.

Nous voici sur le parking de la cathédrale de SVETITSKHOVELI et grâce au connaisseur du lieu notre ami Pierre nous mangeons au restaurant Aurum un délicieux Catchapouri à se rouler parterre.

Nous avons découvert la maison de nos amis et leurs magnifiques compagnons à quatre pattes très affectueux. Un très bon moment de partage avec un vin maison et un délicieux gâteau local. Un grand merci à eux pour l’accueil.

Un bonne nuit de repos et l’aventure continue en direction de la fameuse route militaire qui arrive en Russie.

Cette route est unique car elle traverse le Caucase et tout au long il y a des surprises. Le col le plus élevé s’élève à 2400 m et heureusement la neige à quasi disparu car c’est spectaculaire avec le transit des camions venant et allant en Russie. Beaucoup de visiteurs russes en famille car demain c’est férié.

Sur la route militaire un monastère avec toujours des échoppes pour les touristes aux abords.

Les montagnes caucasiennes.

Des curiosités géologiques

Le monument de l’amitié des peuples érigé à plus de 2000 m

Le versant nord du Caucase en direction de la Russie

Nous avons passé la nuit dans un beau canyon à quelques km de la frontière russe.

Certaines parties de la route très impressionnantes

Pour arriver le plus tôt possible à la frontière, nous sommes partis de bon matin mais la route n’était pas surchargée. Frontière géorgienne et route neutre de 4 km nous arrivons à la frontière russe. Nous suscitons un peu de curiosité mais tout se passe bien jusqu’au moment où un problème de n° attribué par le consulat russe sur un des passeports ne colle pas. Et c’est là que commence la galère. Des heures d’attente, des vas et vient entre les bureaux bref tout finit par s’arranger malgré l’attente. La “sympathie” du personnel féminin ne déroge pas à ce que j’ai connu à l’ époque dans les pays de l’ Est…

Le début de l’entrée de la frontière

Le trafic dans les tunnels avant la frontière…..

Contrairement les douaniers masculins sont plus affables et prêt à nous aider. Bref nous connaissons maintenant la douane russe, le personnel et eux nous connaissent à nous voir errer de guérites en guérites pour remplir un x ème document jamais correctement remplit selon eux. Mais dans l’après midi tout finit pas se régler et nous voilà en Russie.

Globalement le passage de frontière en Russie était correct. Hormis ce problème de N° qui vient de la faute du consulat en France, que se soit la fouille du véhicule, l’accueil en général on a connu pire.

Nous quittons le Caucase et de belles routes nous amène à notre bivouac. La Russie ne manque de rien, les magasins sont hyper bien achalandés, on trouve de tout, le coca cola et autres produits typiquement occidentaux bien en vu, doivent probablement échappés aux sanctions…… Mystère….

Au bord de route on trouve tout au long des produits locaux bien présentés. Les gens sont respectueux sur la route hormis de vieilles Lada qui se prennent pour des Ferraris. Les piétons sont respectés bien plus que dans certains pays.

Les cultures de fruits comme les pommes, les poires et les céréales sont énormes dans cette petite partie du pays que nous traversons. C’est propre et les maisons bien tenues.

Nous arrivons fourbus dans cette petite station thermale de Istochniki, au milieu de nulle part, très bien accueilli. Un des employés très serviable nous offre une spécialité locale genre de crêpes avec un lait fermenté.

Voilà comme nous sommes reçus. Nous en profitons pour rester une journée pour nous baigner et une nuitée en plus tellement l’endroit est sympa et surtout pour nous reposer aussi de nos émotions de la veille.

Une couleur ferrugineuse, mais très chaude qui fait vraiment du bien.


Le propriétaire du lieu est très serviable et nous pose des questions sur notre appréciation des lieux. L’eau est paraît-il très bénéfique et c’est vrai ce bain nous a redonner du tonus. Et cet étrange sentiment de se retrouver à poil dans la douche collective avec des russes c’est quand même quelque chose d’unique…..



Après une très bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner, nous quittons la station thermale pour prendre la direction d’ASTRAKHAN dernière ville avant le KAZAKHSTAN.

Un contrôle routier avec des gendarmes très sympas, des villages typiques, des vergers immenses voilà le décor qui défile.

Le GPS nous indiqua le chemin en diagonale et la route fut agréable jusqu’à Velichaevskoe petit village. A ce moment commence une route sans revêtement et un panneau d’avertissement qu’on ne comprenait pas qui signalait quelque chose au km 40….

Comme des véhicules prenaient cette route nous ne pensions pas avoir 100 km à faire à travers une alternance de steppes, de désert, de sable, de routes complètement défoncées.

Pourtant le paysage est exceptionnel, mais les conditions de circulation absolument terrifiantes, car au km 40 nous avons compris que le chemin n’est plus praticable surtout par temps pluvieux.

Beaucoup d’étangs dans un cadre sauvage

Les choses se corsent…

Faut pas rester planté, grâce au 4X4 nous nous en sommes sortis.

De pire en pire…..

Bien secoué le camion…..

Par endroit comme des congères.

Nous arrivons à notre but la nuit tombée. Nous stationnons près d’un terrain de foot dans le petit village de KOMSOMOL’SKII où à peine arrivés des enfants se rapprochent du CC. Nous les faisons rentrer pour voir l’intérieur.

Encore un journée bien mouvementée mais un magnifique coucher du soleil sur la steppe sera notre belle récompense.

Nous prenons la direction de la ville frontière avec le KAZAKHSTAN. Belle route très peu fréquentée et nous voilà dans le delta du plus long fleuve d’ Europe la Volga

La chevelure des steppes….

De petits lacs salées, des troupeaux de montons, chèvres et vaches et des fermes isolées dans cette immensité.

Le delta de la Volga conjugue une richesse de belle nature avec ses marais, et ses lacs à perte de vue, mais aussi des constructions, des vestiges industriels et des déchets qui gâchent le paysage.

Nous ne trouvons pas de place pour bivouaquer et c’est finalement une place de parking devant la longue promenade de la Volga dans la ville surprise d ‘ASTRAKHAN.

Cette ville est très intéressante au premier abord, et c’est très agréable de se balader le long du fleuve. Beaucoup de monde, des rollers, des trottinettes électriques, des jeunes filles très “ à la mode”, de la musique bref une bonne ambiance.

Les restaurants ne sont pas chères et très bien tenus.

De petites maisons très originales près des plans d’eaux.

Le long de la Volga

Coucher de soleil sur la Volga

Nous consacrons la journée à la visite de la ville. C’est la Pâque orthodoxe aujourd’hui, il y a donc beaucoup de manifestations autour de l’ église qui se trouve dans l’enceinte du grand château (kremlin en russe). D’abord un défilé de voiture dans les rues de la ville, une scène pour un spectacle de chansons et danses typiquement russe. La ville est dotée de magnifiques parcs et il y a des préparations de la commémoration de la victoire russe sur le nazisme. Astrakhan est une belle ville à l’architecture très particulière.

Le temps est frais, avec un vent du nord qui renforce l’impression de froid, mais pas de pluie. Des navires accostent sur les quais pour le transport commun local. C’est agréable de découvrir cette ville avec beaucoup de jeunes gens qui soit pique niquent ou palabrent sur les bancs publics.

Alors à première vue, la mode, ici du moins, du tatouage n’existe pas. Par contre les filles parfois très jeunes sont généreusement maquillées, avec un look extravagant et narcissique (selfies obligent) et il n’est pas rare de voir garçons et filles flirter sur les bancs.

Nous avons assisté à un spectacle de chants et de danses de tradition russe très entraînant, avec des thèmes classiques de la culture du pays

Une bien belle journée en immersion dans la population avec quelques achats de produits artisanaux fait par des bénévoles.

Un long parc avec de nombreux jets d’eau.

De grand panneaux de photos de la guerre sont sur le parcours du défilé.

De nombreux magasins de caviar.

Le beau temps chaud revient et c’est le départ vers d’autres contrées.

Le parking que nous occupions depuis 2 jours juste à côté de la Volga, nous avions comme voisin de sympathiques suisses de Zurich partis pour 6 mois en Asie centrale. Comme il se doit de bons échanges et d’informations.

Ce moment dans Astrakhan fut un très bon moment ou nous étions vraiment en immersion avec la population locale.

Il y a de bons restaurants et de bonnes pâtisseries. A Astrakhan les magasins sont discrets, des rues entières avec des échoppes à peine visible de l’ extérieur. C’est mignon comme tout. Bien entendu, les grandes enseignes s’affichent, même que nous voyons des KFC dans toutes les villes….

Par exemple, il nous fallait changer de l’ argent en roubles puisque l’ Occident a bloqué le système Mastercard et Visa.

Nous sommes allés à la première banque venue et quel accueil clientèle ! Tout est moderne, bien organisé, avec un ticket de passage et une rapidité de traitement du change. Les russes possèdent un système de carte de paiement propre au pays et il y a des distributeurs partout.

Quand je pense que chez nous les banques n’accueillent plus que leurs clients sur RDV…..

Les premières impressions que nous avons depuis que nous sommes en Russie est que les choses sont assez simples. On trouve de tout, la police est courtoise, les gens sympas, la conduite automobile correcte avec un respect des piétons évident. Bien sûr les russes font durer leurs voitures et tant qu’elles roulent çà fait l’affaire. Pas de contrôle technique bien sûr.

Les feux tricolores sont presque tous dotés d’un compteur ce qui est très pratique pour évaluer le temps qu’il reste pour manoeuvrer.

Il y a des points négatifs comme les déchets qui s’accumulent dans les zones moins dense, et les chiens font le boulot d’éventrer les sacs….

Beaucoup de personnes nous prennent en photo….

La question se pose aller au Kazakhstan ou rester en Russie ?

Nous sommes juste à côté de la frontière et finalement nous optons pour rester en Russie. Nous allons longer la Volga et le Kazakhstan jusqu’à l’ancienne Stalingrad appelé Volgograd dans un premier temps. Le paysage dans une grande partie du Kazakhstan est assez monotone avec des centaines de km dans la steppe.

Sans aller trop loin nous circulons au milieu des marais, des affluents de la Volga et au hasard en prenant une petite route nous arrivons à un super spot en pleine nature entre des cours d’eau énormes, des prairies bien rasées par les vaches, les hordes de chevaux. De plus nous profitons au maximum du beau soleil. L’endroit est absolument superbe. Le silence sauf les grenouilles qui s’en donnent à plein poumon.

Un castor, un lièvre, des marmottes, des vaches, des chevaux, de l’eau partout c’est dans ce décors que nous nous réveillons avec un soleil éclatant.

Et c’est tout tranquillement que nous reprenons la route le long de la Volga en direction d’un lac salé qui s’appelle BASKUNCHAK.

La route est dominée par la steppe côté Kazakhstan et de la verdure, des prairies inondée du côté de la Volga. Una alternance de petits villages un peu délabrés et d’autres mieux entretenus un peu comme la route tantôt chaotique et parfaite. On trouve de l’ essence partout, des petits magasins pour l’essentiel

U.n échange particulièrement intéressant que j’ai eu avec cette personne très éclairée sur la politique du moment

Environ 40 km pour rejoindre le lac salé se fait sur une piste très chaotique…..

Mais cela valait la peine, vraiment.

Les wagons prêts à être chargé de sel.

Vers la fin de la journée arrive les locaux pour faire trempette dans l’eau salé. On ressort tout blanc. Mais sans chaussure au pied la marche dans l’eau est impossible. Nous avons testé mais le sel s’incruste dans tout.

La seule montagne de 150 m le Bogdo, est l’attraction de la région puisqu’en grande partie la steppe est sous le niveau de la mer. Mais les ballades y sont règlementées. La montagne augmenterait de 1 mm par an……

Le lac la nuit

La nuit fut calme. Nous découvrons qu’une autre route bien plus carrossable pouvait nous amener ici. Tant pis au moins nous pouvons rejoindre la route en direction de VOLGOGRAD notre prochain arrêt, dans de meilleur conditions de circulation.

De ce côté de la Volga en longeant le Kazakhstan la route est en réfection car elle est par moment avec plein de nids de poule.

Et c’est pas le pire….

Volgorad est notre destination d’ aujourd’hui. Sur la route nous avons eu un contrôle policier, mais c’est un civil qui faisait l’inspection sommaire du CC.

Question habituelle, de quelle frontière nous sommes arrivés, avez vous de la drogue….. mais tout ceci se passe très gentiment avec une poignée de main avant de reprendre la route.

Il y a moins de points de contrôle qu’en Turquie ou au Maroc avec la différence qu’ici on se fait arrêter. C’est normal vu que des camping cars de surcroît français on doit être sans doute les seuls dans le pays.

Nous arrivons à l’entrée de Volgograd, anciennement Stalingrad, ville d’un million d’habitants pour nous poser dans un Hôtel avec bungalows et quelques places pour stationner le CC tout au bord de la grande Volga aux bords sablonneux et des plages.

La dame qui tenait le site, rustique et en pleine nature, était très serviable, et pour la modique somme de 600 roubles soit 6 euros nous avons pu en plus faire le linge dans leur machine à laver. L’endroit offre une magnifique vue sur Volgograd que nous visiterons demain.

Coucher de soleil sur la ville séparée par la Volga.

Une partie de la ville la nuit vue de notre bivouac.

Encore une journée exceptionnelle, celle du 9 mai, où la Russie célèbre la victoire sur le nazisme.

Nous posons notre CC sur le parking d’un centre commercial. Le temps de prendre une carte sim et direction vers l’attraction principale de la ville, la célèbre énorme statut de Kourgane Mamaiev.

En ce jour ce lieu historique devient un pèlerinage et particulièrement aujourd’hui avec un défilé de milliers de personnes qui viennent gravir les marches vers la statut, en emportant drapeaux, photos des victimes de la guerre, habits, médailles etc…

C’est très impressionnant la ferveur qui se dégage et un spectacle permanent où il se passe toujours quelque chose de particulier pour évoquer cette triste époque.

Je demande une famille ce que signifie ce drapeaux que beaucoup portent. Il symbolise le drapeaux de la victoire.

Des nostalgiques de Staline exhibent son portrait.

Un flot continue de “pèlerins” gravissent la colline.

La flamme “éternelle” avec des milliers de noms de victimes de la guerre.

Difficile de tout décrire toutes les scènes qui se déroulent, mais nous suivons la foule.

Ce “pèlerinage” fait quelques km et l’on croise des gens qui témoignent vestimentairement ce passé.

Après ce moment particulier, nous continuons de longer sur 45 km la Volga sur le côté ouest du fleuve. Le temps de faire le plein d’eau dans une station d’essence nous voilà stationné au bord de ce fleuve absolument majestueux, où par moment on se croirait au bord de mer.

Le temps est beau mais un vent frais désagréable nous oblige à bien s’habiller.

Après une excellente nuit sans bruit et très calme nous continuons à longer la Volga. Les point de chute sur le trajet sont si nombreux que nous faisons à peine une soixantaine de km pour nous poser dans un site tout à fait remarquable.

ALEKSANDROVSKIY GRABEN et les alentours sont de toutes beautés, avec des falaises qui plongent dans la Volga, des plages de sable fins, des prairies immenses qu’on ne peut accéder que par des chemins. L’endroit est très prisé par les gens qui viennent de Volgograd pour se détendre et profiter des vues exceptionnelles. Nous avons en plus le beau temps, avec toutefois un vent persistant qui refroidit l’atmosphère. L’avantage du CC est qu’on peut l’orienter pour profiter des chauds rayons du soleil.

Il faut le bateau pour traverser la grande Volga

La magnifique côte de la Volga avec au loin notre petit CC….

De belles plages de sable blanc.

Le magnifique site de ALEKSANDRODROVSKIY

A part les beaux paysages se sont les rencontres fortuites que nous faisons en ce lieu. En randonnant nous croisons d’autres marcheurs et à certaines occasions la discussion s’établit. La surprise bien sûr de voir des français voyager en Russie et l’occasion de témoigner que nous apprécions leur pays.

Des échanges vraiment exceptionnels et fructueux. Nous voyons que nous sommes vraiment appréciés de venir visiter la Russie et de montrer aussi que nous apprécions les gens et la Russie.

Ainsi une personne vient nous poser une question en russe et nous lui expliquons que nous sommes français, du coup il court au devant d’un groupe pour leur dire que nous sommes français. Et le contact s’établit grâce à la traduction instantanée avec le portable. Il se trouve qu’une des personnes était il y quelques années fille au pair en France. Ils étaient si content d’ échanger avec nous et nous également. Voilà des moments uniques qu’on vit dans les voyages et qui resteront dans la mémoire.

Un beau chapeau en herbe…..

Un moment vraiment sympa

La soirée allait nous réserver une surprise de taille. En regardant le beau ciel étoilé et le croissant de lune, je me dis il ne manque plus qu’une aurore boréale. Et Bingo l’incroyable arriva !

Seul sous le ciel c’est “magique”

Avec une tempête solaire hors norme les aurores boréales sont visible en France, mais penser qu’au sud de la Russie le phénomène est possible je n’y croyait pas, et pourtant !




Grâce à un KP de 8 sur 9 l’incroyable se produit.



Le lendemain devant ce paysage et le soleil nous traînons un peu, pas pressé de prendre la route. Direction KACHYMINE, où une colonie allemande habite la ville. Nous nous posons au bord d’un bras de la Volga. Il y une plage, et beaucoup de pêcheurs. A côté de notre place se trouve un centre de loisirs haut de gamme avec piscine, chalets de luxe, restaurant.

Alors pourquoi ne pas se faire plaisir d’aller au restaurant. L’endroit est classe, le service parfait et l’addition salée. Mais bon il faut s’immerger dans toutes les situations possible pour connaître le pays et cers gens n’est pas ?

Le restaurant

De vrais avions servaient de décoration….

Les chalets de location

Les gens nous voyant nous font des signes de bienvenue, comme ce jeune couple très enthousiaste qui nous expliquait ce qu’on pouvait voir dans la région, tout en montrant les photos sur leur portable tout en nous posant des questions sur ce qu’on pense de la Russie, du conflit en cours etc…

De très bons moments de partage, les gens prennent des photos de notre plaque d’immatriculation et sont étonnés de voir des français en visite dans le pays en levant le pouce avec un large sourire et de bonnes poignées de main.

La pose du pêcheur scrutant le bouchon est universelle…..

La nuit fut bonne, toutefois nous nous sommes déplacés vers un petit parking bétonné vers 5 hres du matin car la pluie commençait à tomber et nous étions stationner sur de la terre battue en pente.

Après le petit déjeuner direction toujours vers le nord par la route très fréquenté des camions, des convois militaires, des voitures, qui longe la Volga. Nous avons remarquer un spot très intéressant d’un toute petite commune de BELOGORSKOE, à moitié abandonnée qui expose ses antiquité agricoles dans la rue de terre battue, et les magnifiques falaises blanches qui plonge dans la Volga.

C’est la surprise de la journée. C’est croquignolet, et fait voyager dans le temps. Au bout de la route du village de grandes falaises blanche ^plonge dans la Volga. Mais le temps se gâte et nous préférons après la visite et les photos prendre la direction de la ville de SARATOV.

La pluie devient de plus en plus intense et traverser la ville de Saratov sous la pluie était galère, donc pas question de stationner ici.

Le petit village de BELOGORSKOE (une partie)

Le charme des maisons du village, certaines sont habitées.

Mon coup de coeur….

L’ancienne église

La pluie nous accompagnera jusqu’à un spot superbe trouvé au hasard. Un promontoire herbeux sur la Volga avec une vue époustouflante, alors que la pluie cesse et le soleil couchant réapparaît.

La nuit fut fraîche mais le soleil brille. A quelques KM de là nous tombons par hasard sur un petit parking qui cache en contrebas un endroit spécial.

Il s’agit d’une source “miraculeuse” avec une petite église et une boutique d’objets religieux et des liqueurs de plantes. Tout cela est bien caché, mais connu des locaux qui viennent se ravitailler avec des bidons.

La particularité de ce site c’est qu’il y a 3 petits bassins dans des cabanes en bois prévus pour une baignade très rapide car l’eau est très froide. Je l’ai expérimenté….

On a fait le plein d’eau

Miraculeuse peut être, mais très froide et revigorante.

La petite chapelle tout en bois.

Le breuvage spécial….

Nous longeons toujours la Volga et nous prévoyons de dormir dans la ville de SYZRAN qui borde la Volga, et voilà que le GPS ne fonctionne plus, ni sur la voiture et ni sur google maps. En perdition dans cette ville où justement les gens sorte du travail comme des fourmis, ainsi que les écoliers. Finalement malgré ce stress le GPS se mit à refonctionner par intermittence et nous arrivons au parking.

L’endroit se trouve devant un parc avec des activités pour les enfants et les jeunes comme des terrains de basket, un terrain de skate, des balançoires etc…des petits kiosques de boissons. Le lieu est très prisé par la jeunesse malgré un vent glacial très désagréable.

La ville possède un kremlin (chateau) une église typique, et plein de magasins dont il faut deviner se qu’ils vendent car les devantures dans beaucoup de villes que nous avons visitées sont très discrètes avec parfois juste une petite lucarne pour servir.

Nous avons changé de l’argent dans une banque locale avec un service exemplaire et une rapidité d’exécution surprenante.

Petit marché local.

Notre lieu de bivouac à Sysran

L’ économie russe se porte bien car ce grand pays est en pleine ébullition, même s’il reste encore beaucoup à faire au niveau des déchets et des nids de poules dans certaines villes.

Par contre le réseau routier sur des axes comme la M5 qui traverse le pays en venant des contrées lointaines de l ‘Est comme la Chine est un chantier quasi permanent. Il faut dire que la circulation sur cette route est énorme au point que nous avons décidé de changer d’itinéraire en nous dirigeant vers Kasan dans la république du Tatarstan.

On ne lésine pas sur les moyens et malgré la circulation dense çà circule sans bouchon.

Une belle route dans la campagne immense avec de petits villages voilà ce qui nous convient. Nous avons repéré un endroit au bord d’un bras de la Volga pour stationner. Un havre de paix avec quelques datchas autour et une petite plage. Un des propriétaires vient spontanément nous saluer avec comme c’est la coutume une bonne poignée de main (uniquement entre les hommes), et nous proposer du bois pour faire un feu.

Pas de bruit durant la nuit, et hop en direction de KAZAN.

La route secondaire que nous avons prise pour arriver à notre bivouac au bord de la Volga que nous suivons maintenant depuis quelques centaines de km est très agréable. Peu de circulation une alternance de forêts de feuillus et des champs à perte de vue et de tant à autre un petit village perdu dans cette immensité. Au cours d’une halte nous faisons un gros bouquet de muguet tellement il y en avait.

Voilà que nous arrivons en République de Tatarstan

Le Tatarstan fait parti de la Fédération de Russie. Toutefois on note une différence de culture, de physique, de langue et de religion principalement musulmane. Un mélange historique de Mongols, Slaves, et Roms.

On sent aussi que le climat est plus rude, sauf qu’aujourd’hui il fait très beau avec des températures de 11° mais au soleil il fait bon. Et voilà que nous arrivons à notre lieu de bivouac tout près de la Volga et d’un village typique.

Mais il devenait urgent de faire une lessive. Nous avons trouver de l’eau “miraculeuse” dans cet endroit.

Avec une pompe manuelle, une eau cristalline jaillit de ce lieu

Juste à côté de la source il y avait encore des congères de neige….

Faire le linge est toute une organisation, mais on se débrouille comme des chefs….

Et ensuite le séchage. Avec le soleil et un peu de vent çà sèche vite…Il fallait juste trouver un endroit pour tirer le fil à linge….

Et maintenant le magnifique endroit où nous nous posons pour rester 2 jours tellement c’est beau. Un prés qui donne sur une toute petite plage et la majestueuse Volga qu’on prendrait pour une mer tellement c’est elle est large par endroit. A côté de nous, dans les marais les pêcheurs locaux s’activent et c’est incroyable mais il y a du poisson dans ces marécages.

La Volga est grandiose.

Une bonne prise et on ne lésine pas sur les moyens jusqu’à rentrer la remorque dans l’eau.

Vers le soir le spectacle est à son comble avec un magnifique coucher de soleil.

Et une belle rencontre avec des habitants de Kazan venus admirer le coucher du soleil ou nous avons pu mieux connaître l’histoire des gens de cette république

Finalement en consultant la météo on prévoit pour demain de la pluie et comme nous stationnons sur un terrain à risque nous sommes partis dans l’après midi pour aller sur un terrain plus solide en face de l’affluent KAMA qui se jette dans la Volga. Alors pour accéder à ce terrain la route sur un cours trajet, heureusement, fut un supplice pour la voiture et nous. Mais l’emplacement était à côté d’un nouveau lotissement très chouette qui donne sur l’affluent.

Le TATARSTAN est spécial et surtout il nous semble assez riche. Les routes sont impeccables, les maisons colorées et propres et moins de déchets sauvages. La spécialité gastronomique est beaucoup de viandes et de poissons fumés. Surtout du cheval, du moutons, de la volaille mais pas de porc.

L’orthodoxie et l’ islam ne pose pas de problème et cohabite parfaitement même qu’il a des couples mixtes.

Une mosquée et une église dans un tout petit village.

La suite du programme c’est aller en direction de l’ OURAL et plus précisément pour visiter le grotte glacière de KOUNGOUR. La route est longue jusque là bas surtout que nous évitons si possible les grands axes. Nous roulons dans la campagne profonde de la Russie parsemée de petits villages très authentiques.

En cours de route il y a toujours des surprises comme cette source qui nous permet de nous ravitailler en eau potable.

On pourrait faire des centaines de photos de ces petites maison en bois plein de charme et très colorés.

Nous avalons des km sans nous en rendre compte avec la pluie.

Un petite échoppe où l’on trouve de tout….

C’est dans cette toute petite échoppe qu’une femme nous apostropha nous disant :

Vous êtes venus en Russie pour fuir la France de Macron ? Et sa femme c’est un homme !

Il faut donc se trouver dans ce tout petit endroit perdu au fin fond de la Russie pour avoir une analyse politique très fine et juste de la politique française.

La traversée d’un village du Tatarstan

Le tuyau jaune c’est la canalisation de gaz…..

Il nàus fallait bien trouver un endroit pour passer la nuit. Les chemins avec la pluie sont impraticables et finalement nous voyons au loin un monastère ou église abîmé par le temps et les intempéries où il doit bien y avoir un endroit pour passer la nuit.

Effectivement il y a de la place. Nous suscitons la curiosité, et un groupe de jeunes s’approche du CC et cherche à nous parler.

Et c’est avec plaisir que la discussion, grâce au téléphone, s’entame.

Je leur donne une carte de visite avec mon blog, et c’est avec enthousiaste qu’ils vont montrer leur “trophée” aux filles restées en retrait.

Ils revinrent nous demander si je pouvais faire une photo d’eux et la faire figurer dans mon blog…..

Les jeunes du village avec qui nous avons sympathisés.

(les visages sont volontairement floutés pour le respect de la vie privée vu que les jeunes sont mineurs)

Nous avons bien dormi sur ce parking improvisé devant l’ église et nous voilà à nouveau sur la route pour rejoindre la grotte glacière. Il nous reste environs 350 km à parcourir dans la campagne, à traverser les pittoresques villages de la région. Nous avons quitter le Tatarstan.

La végétation commence à peine à mettre sa parure de printemps, et la difficulté c’est de s’adapter aux changements d’horaires qui passent tantôt d’une heure et de plus 2 heures. Nous suivons un affluent le KAMA, de la Volga qui pourrait être un grand fleuve tellement il est grand et large.

Parfois la route se transforme en chemin de terre battue.

En traversant les villages…..

On ne s’ennuie pas sur les routes russes. Voilà qu’en pleine nature qu’une compétition de motocross attirent le monde.

Les villages noyés dans la nature.

La longue route en direction de l’ Oural

Et toujours la surprise de trouver une source d’eau potable bien aménagée, perdue dans la forêt.

Nous retrouvons la KAMA et une superbe place pour piqueniquer et bivouaquer. Ce qui est formidable en Russie, entre autres, c’est qu’on peut s’installer partout dans cette grande nature et trouver des coins superbes.

Le soleil est revenu, avec du vent mais on n’annonce du plus chaud les prochains jours.

L’affluent KAMA bien agité avec le vent.

Notre bivouac attire du “monde”. Comme nous stationnons tout près du rivage, juste derrière nous il y a quelques habitants. C’est ainsi que nous avons fait la connaissance de Sergueï et Maria venus à notre rencontre.

L’occasion de faire connaissance et partager un moment. Ils voyagent beaucoup à l’intérieur de la Russie et le rêve de Maria c’est de visiter la France.

Encore un moment fort de partage et de témoignage.

Le coucher du soleil sur la KAMA arrive, et 3 jeunes filles, curieuses, “rôdent” autour de nous. Nous brisons la glace et très vite les rires et échanges fusent.

Les 3 jeunes filles prennent la pose devant le magnifique coucher du soleil…

Nous arrivons à KUNGUR réputée pour sa grotte de glace. Nous pouvons nous garer sur un grand parking et l’endroit promet d’être très intéressant.

Le prix d’entrée varie selon l’heure. Nous avons payé 1300 roubles par personne ce qui équivaut à 13 euros par personne. La visite se fait par groupe avec un guide qui parle beaucoup, mais on ne comprend rien c’est normal. La grotte était intéressante, pas trop spectaculaire car on s’attendait à plus de glace.

Nous passerons la nuit sur ce parking. Spontanément des gens viennent faire la causette avec nous en nous posant des questions comme d’où venons nous, combien de temps resterons nous en Russie, très heureux qu’on apprécie le pays.

D’autres passent en voiture en faisant des signes comme des coeurs, une famille tellement heureuse de voir des français ne tarissait pas d’éloges qu’on soit là.

Nous avons encore un capital de sympathie auprès des russes et nous essayons d’en être digne à notre niveau.

Mais quel dommage d’avoir un président français aussi stupide, fou et pervers qui fait honte à notre réputation. Il détruit méthodiquement ce que l’histoire a mis tellement de temps à construire entre les peuples et notamment l’ amitié franco russe.

Beau soleil de plus en plus chaud, mais déjà on annonce dans le coin une chute des températures dans quelques jours avec des gelées matinales.

Aujourd’hui, nous allons franchir l’ Oural dans sa partie la moins haute, pour aller du côté asiatique de la Russie et à l’entrée de la Sibérie occidentale.

Notre ville étape sera la 4ème plus grande ville de Russie avec plus 1 million et demi d’habitants cad IEKATERINBOURG, chargé d’histoires.

La route pour y parvenir fut assez pénible à cause des travaux routiers colossaux sur ce tronçon. Sur près de 100 km les bouchons se succédaient. Mais il y avait tout de même des parties en 4 voies. Mais c’était aussi l’occasion pour certains de venir nous parler et de nous remercier de venir en Russie pour leur rendre visite. Igor et les autres viennent spontanément nous serrer fermement les mains pour se présenter et très content de pouvoir nous parler.

Nous arrivons enfin. Il y a 3 hres de décalage horaire avec Paris et il fait encore jour à 22 hres. Un ravitaillement dans un gigantesque centre commercial ou l’on trouve de tout. Le centre abritait aussi un IKEA, mais les sanctions ridicules et stupides de l’Occident on fait disparaître l’ enseigne, tout comme des constructeurs de voitures comme Renault.

Mais la Russie n’a pas besoin de ces entreprises car le marché est florissant pour les marques japonaises, chinoises, allemandes et locales avec LADA qui fabriquent des voitures très confortables.

Mais des marques françaises ont toujours pignon sur rue comme Yves ROCHER, Pierre Cardin et bien d’autres.

Ikéa est parti, mais vite remplacé.

Sur le parking, les SUV ne manquent pas.

Rien ne manque dans les rayons et le choix est énorme.

Nous avons noté un parking dans le centre même de cette grande ville où il est possible de trouver une place de stationnement, habituellement complet la journée mais plus libre en soirée. Les avenues sont grandes et la circulation facile même s’il faut être très vigilant et par chance un place vient de se libérer.

L’ambiance dans cette ville est dingue. Beaucoup de jeunes, de la musique, de la danse, du bruit, la foule qui se promène sur les quais de la rivière ISSET. Voilà qui change du calme et la nature que nous privilégions. Mais c’est pas désagréable de se plonger dans cette ambiance festive.

De belles choses à découvrir.

De la musique partout.

Les bickers ont aussi leur point de rassemblement.

Coucher de soleil sur la ville.

Comme nous sommes installés au centre et au point stratégique du passage de promeneurs sur les berges, je ne sais pas si la nuit va être bonne. A côté de nous un groupe fume de la chicha, les voitures passent et pétaradent, avec de la musique à fond, bref nous verrons bien.

Dans tous les cas çà vraiment plaisir de voir une jeunesse pleine de vie qui dansent dans la rue, chantent et s’amusent.

Journée citadine pour découvrir cette belle ville à la frontière de la Sibérie. Il fait beau et chaud. Profitons-en car demain un refroidissement significatif est prévue avec gelée matinale.

Ce qui frappe c’est les nombreuses galeries marchandes qui côtoient le luxe et l’accessible. Ici rien à envier aux galeries Lafayette ou aux Printemps.

C’est aussi dû aux hivers rigoureux ou l’on peut passer du temps dans ces galeries au réseau incroyable.

Les filles, les femmes en général sont vraiment comme on dit à la mode. Du classique bon chic aux excentricités, le paraître est essentiel. Il me semble qu’il souffle sur la ville un mélange de discipline ou l’on se respecte mutuellement, et un vent de liberté qui s’anime surtout vers le soir après l’ école et le boulot.

La Russie a bien changé. Lénine fait la promotion pour Rolex ?

On voit très peu de policiers, les automobilistes sont respectueux, bref on se sent bien à Iekaterinbourg. La ville est tellement grande qu’il est impossible de tout voir en une journée. Mais nous avons tout de même beaucoup marché et beaucoup vu aujourd’hui. Nous dormirons encore à notre place au centre cette nuit avant de continuer l’aventure.

En voulant changer de l’argent nous avons rencontrer un français en costume cravate. La discussion rapide n’a pas pu nous éclairer sur sa présence.

Un diplomate ?

Une équipe de choc chargée de l’entretien des espaces verts en pleine action.

L’ancien côtoie le moderne.

Nous allons quitter cette belle ville de Iekaterinbourg. Vraiment cette ville nous a donnée un très bon moment de détente et de plaisir. Nous nous sentions très bien, avec des rencontres très agréables et sympathiques et une qualité de vie exceptionnelle où tout est conçu pour le bien être des habitants qui doivent subir les rigueurs climatiques.

Cela se ressent chez les gens qui sont souriants et courtois pour la plupart. Nous n’avons vu aucune agressivité si ce n’est les trottinettistes qui comme partout je suppose, se prennent pour les rois du monde…. et slaloment dangereusement entre les piétons.

Très agréable de se promener le long de l’Isset où il y a tellement de choses à voir.

Nous allons longer l’Oural en descendant vers le sud à travers les forêts. Les hivers rigoureux les routes sont très malmenées.

Nous trouvons à proximité d’un lac, qui sont nombreux ici, une place pour profiter de l’environnement et de passer la nuit.

Les forêts de bouleaux ne manquent pas. Comme un air de Suède…..

Nous quittons cet endroit calme et beau pour allez dans la direction des lacs qui entourent la ville de TCHELIABINSK. Tout va bien sauf qu’à un moment nous nous retrouvons devant une grande porte grillagée qui s’ouvre à notre arrivée. Nous rentrons et c’est là que nous nous retrouvons enfermés face à des militaires qui nous parlent sans comprendre sauf qu’il ne faut pas faire de photos et il n’y a pas d’internet pour traduire.

Un gradé sort de d’un bureau et nous fait comprendre que nous sommes dans une zone interdite et que nous devons faire demi tour. On fait donc marche arrière et pas de possibilité de rejoindre les spots que nous avions prévus.

On n’avait pas d’autres solutions que de retourner sur Iekaterinbourg par la même route chaotique de l’aller.

Nous stationnons dans un autre endroit près d’un beau lac. Mais la bise qui souffle fort rend l’atmosphère désagréable. Une courte ballade autour du lac et on rentre dans notre maison ambulante bien au chaud.

Un chemin bien aménagé fait le tour du lac et est très prisé par les sportifs

Le changement d’horaire est toujours aussi perturbant, car il fait jour très tôt et le soir on n’a pas envie d’aller se coucher. De plus les jeunes russes viennent dans cet endroit pour écouter de la musique le matin de très bonheur…..

Nous sommes toujours dans l’expectative de la suite de notre voyage. Allez dans l’ Altaï qui fait frontière avec la Chine, la Mongolie et le Kasakhstan nous oblige à faire encore 2300 km au minimum. Nous avons pris un visa de 3 mois et pour faire ce périple nous aurions du faire un visa de 6 mois au moins, car il faut penser au retour qui ne laisse pas beaucoup de choix du trajet.

Ensuite le contexte incertain géopolitique, que nous ne ressentons absolument pas ici en Russie bien au contraire, mais avec la menace persistance d’envoyer des troupes de Macron, procure un sentiment d’insécurité venant de l’Occident, qui est dans une paranoïa mensongère médiatique et politique.

Comme un habitant russe, étonné de voir des français en vadrouille dans le pays, nous demanda sur un ton sarcastique si nous sommes sûr qu’on nous laissera à nouveau ressortir…..

Une plaisanterie certes mais à la vue de la folie contagieuse occidentale, les choses pourraient vite se détériorer. Et pourtant depuis maintenant presque un mois on ne s’est jamais senti aussi en sécurité et libre qu’en Russie.

On peut bivouaquer partout, les gens sont d’une infinie gentillesse et tellement content de voir des voyageurs dans leur pays dont ils sont fiers. Jamais nous n’avons vécu un si grand intérêt des gens à notre égard dans nos voyages.

Alors quid de la suite ? Comme nous l’avions envisagé cap sur la ville thermale de TYOUMEN en Sibérie.

Nous arrivons dans cette ville incroyable faite d’innombrables constructions modernes. Par chance nous trouvons une super place de parking en plein centre et juste en face d’un salon de coiffure. L’occasion de faire un rafraîchissement qui a été pratiqué avec beaucoup de zèle et de gentillesse par la coiffeuse.

Nous visitons la vieille ville qui possède un charme certain avec la traversée de la rivière Toura et surtout ses maisons anciennes.

Malheureusement les thermes, pourtant réputées, sont pratiquement réquisitionnées par les hôtels et les sources publiques manquent d’entretien ou sont presque à l’ abandon. Donc pas de baignades chaudes. C’est dommage.

Nous reprenons la route vers le sud de Tioumen, le lendemain en espérant avoir des températures plus clémentes. Nous nous posons devant un magnifique petit lac, en pleine forêt de pins, à Kurgan. Les aménagements publiques autour du lac sont vraiment bien fait et attirent de nombreux habitants après la rudesse de l’hiver, pour prendre le soleil. Des courageux n’hésitent pas plonger dans l’eau encore froide.

Toutefois nous faisons la redoutable expérience de l’ennemi n° 1 des lacs et autres plans d’eau : les moustiques ! C’est horrible ! Impossible de rester dehors à moins d’être habillé comme des cosmonautes. Des gens très gentils qui piqueniquaient nous demandait de faire un selfi avec eux. Mais l’attaque virulente de ces bestioles ne nous permis pas de faire de grandes conversations. Nous avons compris que nous installer près des lacs pourtant si nombreux n’était pas la meilleure solution. Nous aurions voulu rester plus longtemps dans ce bel endroit, mais pour rester enfermé dans le CC, où ouvrir la porte était déjà tout un stratagème.

Le matin de bonne heure, arrivèrent déjà de courageux baigneurs et marcheurs. Un groupe de personnes un peu âgés ne se laissèrent pas impressionner par les moustiques. Ils sortirent le casse croute et entonnèrent des chants. On se demandait s’il ne s’agissait pas d’un rituel pour les faire fuir. Eh bien non. Lorsque nous sommes partis on ne savait pas s’ils nous saluaient ou chassaient les moustiques, je blague, ils nous saluaient vraiment.

Nous avions prévu pour aujourd’hui un autre spot sympa, mais la pluie nous obligea a changer nos plans. Direction la ville qui se revendique être la porte de la Sibérie TCHELIABINSK; une ville de plus d’ 1 million d’habitants. Pour y arriver il faut prendre la fameuse route M5, chargée de centaines et de centaines de camions qui roulent à vive allure. Ici pas de pause le WE çà roule tous les jours.

De beaux lacs et l’immensité de la campagne sibérienne et en sortant de la route de petits villages isolés aux maisons abandonnées ou malmenées par les rigoureux hivers.

Nous arrivons à Tcheliabinsk et nous trouvons facilement notre parking en plein centre ville et par chance une place idéale vient de se libérer. Les places de ce parking sont très convoitées et bientôt nous sommes pris en tenaille. Impossible de sortir, mais heureusement que nous resterons 2 nuits sans bouger.

Nous commençons la visite. Beaucoup de circulation mais le système quasi généralisé de décompteurs sur les feux, même pour les piétons est vraiment intelligent et bien utile pour circuler.

Nous cherchons un restaurant géorgien que nous avons vu sur maps, mais le plus simple c’est de se faire montrer le chemin par 2 jeunes filles qui nous accompagnent jusqu’à l’endroit.

Nous nous sommes bien régalés avec un catchapouri authentique, dans un cadre et une ambiance géorgienne et pour terminer une tchatcha (liqueur typique de Géorgie) offert par la maison. Le serveur très poli nous souhaite une bonne soirée, content d’avoir pu servir des français.

Une promenade digestive sous un vent très frais et voilà encore une journée bien remplie.

Comme quasiment partout beaucoup de parcs avec des attractions pour enfants et adultes.

Ici une exposition de pierres polis magnifiques pesant jusqu’à 15 tonnes pour certaines.

Nous partons pour visiter la ville. Un beau parcours le long de la rivière Miass, bien aménagé, mais une bise glaciale rendait la balade pas très agréable.

Alors toute la ville a une prédilection pour les illuminations nocturnes. Tout est illuminé, les arbres, les maisons, les bâtiments, les parcs, enfin tout se qui peut être éclairé. Une rue piétonne très large est illuminée par des centaines de boules éclairantes. Nous voulions prendre des photos ce soir mais nous étions stationnés à côté d’un très grand générateur électrique qui alimente un kiosque dont le propriétaire l’a mis en marche. Il était impossible de rester avec le bruit et surtout les émanations de la combustion qui nous auraient asphyxiées.

çà doit être joli la nuit….

Très rapidement, nous trouvons à quelques km de la ville un endroit magnifique qui est très prisé les WE, avec une petite plage, et un grand plan d’eau. Nous étions seuls et grâce à un point d’eau nous avons pu faire les travaux d’intendances comme le linge par exemple. Il fait tellement froid malgré le soleil que même les moustique ont disparu…..

Les vieux tramways roulent toujours et donnent un côté rétro à la ville.

Dans la plaine Sibérienne au loin, un village perdu dans l’immensité.

Des prés, des champs, des forêts surtout de bouleaux, à perte de vue.

Nous profitons d’un magnifique coucher de soleil à notre nouvel emplacement.

Le lendemain matin une personne chargée de l’entretien du site vient nous saluer en nous précisant qu’il ne faut s’approcher pas avec le véhicule à moins de 50 m du rivage, car c’est une zone de captage d’eau du lac, donc protégé. Il nous a ouvert les sanitaires pour se ravitailler en eau.

Nous profitons du radoucissement des températures et après le petit déjeuner direction l’ Oural du sud qui devraient être un peu plus montagneux.

Nous prenons au hasard un spot près d’un lac, mais voilà que nous nous retrouvons en pleine forêt sur un chemin chaotique. L’endroit était introuvable et après quelques km interminables nous décidons de faire demi tour.

Mais qu’est ce qu’on est venu se perdre dans ce labyrinthe…..

Pas trop loin se trouve un parking près du lac de TURGOIAK près de la ville de MIASS et à l’entrée d’un parc national. Très bel endroit prisé par la population locale jeunes et adultes viennent se ressourcer après le travail car tout est prévu pour la détente.

Il faut dire que les aménagements publics sont un atout de la Russie. Les communes investissent beaucoup pour le bien être des habitants qui peuvent utiliser les structures pour soit faire du sport ou se reposer et profiter du soleil.

Le soleil est là, mais le vent….. il est si fort qu’on ne reste pas dehors longtemps même que les rayons du soleil sont chauds.

Qu’importe, de la petite ville à côté le rituel quotidien de venir au lac jusque tard le soir est presque sacré.

Les galets posés absorbent la chaleur du soleil et çà fait du bien une fois assis….

La belle plage aménagée qui fait le bonheur de tous.

Et comme partout nous suscitons la curiosité. Certains se prennent en selfie devant le CC, d’autres ralentissent pour voir la plaque d’immatriculation et d’autres engagent spontanément la conversation avec plein de mots de bienvenue.

Nous avons traversé l’ Oural par un couloir vallonné pour arriver en Sibérie occidentale, maintenant en prenant la direction de Oufa nous traversons l’Oural du sud qui bien plus montagneuse. Nous allons en direction du parc national TAGANAÏ à Zlatooust.

Un grand parking avec des gardes est le départ de nombreuses randonnées bien balisées. L’inscription obligatoire pour occuper un emplacement est payante. 1,50 d’euros pour rester la nuit, avec des conseils d’itinéraires pédestres et profiter de cet endroit magnifique.

Une fois installé nous nous préparons pour la randonnée d’environ 10 km. C’est très beau et le clou de l’escapade c’est les grandes moraines qui sont comme des rivières de pierres en majorité de quartz imposant

La randonnée n’est pas difficile, nous sommes arrivés juste avant la pluie. Les gardiens veillent à la préservation du site et contrôlent, si on les rencontre, le ticket.

Sous les pierres on entend de l’eau qui s’écoule.

vue du parc naturel

On n’a pas rencontré d’ours mais c’est surtout des petites bêtes qu’il faut se méfier comme les tiques car les cas d’encéphalites à tiques qui sont très courant et majoritairement en Russie. Douche et inspection sont de rigueur, surtout qu’une de ces bêtes cherchait déjà à nous vampiriser….Mais elle a été détectée à temps.

Ce matin il fait 6 ° et il y a du brouillard. Nous allons vers Oufa et cherchons un emplacement pour bivouaquer. La route est fatigante avec un trafic intense où il faut être très vigilant avec tout ces camions qui roulent à vive allure et les tronçons remplit de nid de poule.

Un immense chantier est là aussi en cours pour transformer cette route en autoroute

Un emplacement sur l’application nous conduit dans un endroit très humide donc infesté de moustiques et finalement nous arrivons sur un grand parking pour semi remorque. Nous nous installons à un endroit un peu en dehors mais près de la route très bruyante. Un responsable du parking vient nous dire qu’on ne peut pas rester ici et qu’il faut se garer dans le parc prévu. Pour 200 roubles seulement soit 2 euros on ne se fait pas prier surtout qu’il semblerait que le petit déjeuner est compris ce qui est incroyable. Tout est très bien organisé, le restaurant, les douches, la blanchisserie, l’emplacement qui est surveillé 24 hres sur 24.

Nous avons retrouvé une fois l’ Oural traversé, le soleil et des températures de 20°….

Une nouvelle et intéressante expérience avec la vie des routiers qui sont si nombreux à prendre la M5 qui traverse l’immense Russie


La rue d’une ville ou se mêle des charmantes maisons colorées et immeubles de l’ère soviétique.

Nous quittons la cohabitations avec les routiers où tout est si bien organiser pour leur faciliter le confort.

La blanchisserie par exemple fonctionne 24/24 h et 7/7 jours. Pour 3.50 vous amenez votre baluchon de linge qui est vite pris en charge par les préposée au lavage et séchage. Nous avons profité pour laver toute la literie.

L’ Oural est une frontière météorologique car nous avons des températures de plus de 20 ° et nous n’allons pas trop loin pour nous poser au bord d’un lac qui curieusement il n’y avait pas de moustiques. On se prélasse au soleil et des jeunes viennent nous voir pour nous apprendre les rudiments de la langue russe. Des pêcheurs, l’endroit est superbe, même si l’orage est venu nous perturber un peu, mais par chance il est passé à côté et nous juste effleuré.

çà bourgeonne….

Aujourd’hui pour éviter la M5 nous prenons des routes de campagnes en direction de SAMARA. Il fait très chaud 34 °. Quel contraste avec ce qu nous avons connu encore il y quelques jours. Les moustiques sont en été le problème en Russie, au point où l’on se demande si des températures plus fraîches ne sont pas plus supportables. Presque impossible de se mettre à côté d’un plan d’eau. Aussi nous avons pris l’option d’un parking près d’un monastère. Et pour l’instant c’est bon.

Tous les villages sont bien colorés, du moins surtout les toits

La Russie est immense

Le long de la fameuse route M5 on ne s’ennuie pas vraiment. Par exemple de nombreux vendeurs de miel avec des pots immenses attendent les clients.

La recherche d’un point d’eau est une préoccupation quasi quotidienne. Et avec de la chance parfois on tombe sur une source providentielle….



Le projet c’est de retrouver la Volga mais en faisant la rive contraire qu’en remontant. L’objectif c’est le lac salé d’ ELTON qui se trouve sur la frontière ouest du Kazakhstan. Mais la route est encore longue.

La nuit près du monastère était très calme. Il fait chaud dès le matin et nous nous mettons tranquillement en route vers la Volga. La route est une alternance de portions chaotiques et de bonnes routes. Ce n’est pas le trajet le plus usité ce qui est normal car il n’y plus de grandes agglomérations de ce côté de la Volga, mais une succession de villages. Nous cherchons un spot au hasard et en prenant de petits chemins le long de la Volga et l’ on trouve des endroits avec une nature luxuriante, une biodiversité exceptionnelle mais, le revers de la médaille à cette époque c’est encore et toujours les moustiques.

Au point où l’on se demande comment les gens qui habitent près de l’eau peuvent supporter cela. A peine dehors c’est l’attaque… et c’est dommage car rien n’arrête ces bestioles.

Donc cela relève de l’exploit de prendre des photos dehors.

Nous stationnons au milieu de cette belle nature.

Un orage, une pluie et tout redevient calme avec un castor qui s’affaire et des grenouilles qui s’en donnent à coeur joie

Volontairement nous ne sommes pas allés au Kasakhstan pour plusieurs raisons.

La première c’est qu’une fois en Russie on a envie d’en connaître d’avantage sur ce pays de contraste, on se sent bien, et il faut bien avouer que les choses sont simples ici. On trouve de tout partout, l’essence qui représente la plus grosse part du budget est très bon marché (63 cts le litre) et surtout il y a de bonnes stations qui proposent un diesel de qualité qui n’encrasse pas le moteur, le gaz propane, pour la cuisine, le frigo, le chauffage et l’eau chaude coûte en moyenne 16 cts le litre !

Ensuite on se sent en sécurité, le change d’argent est rapide dans n’importe quelle banque, le calcul de la conversion rouble euro est très simple

comme 100 roubles 1 euro arrondis.

Si l’on recherche l’aventure exotique comme rouler dans la steppe, côté russe nous avons fait l’expérience….

Et surtout pour visiter l’Asie centrale un visa russe de 3 mois comme nous l’avions est insuffisant. Il faut souscrire une assurance santé qui n’est valable qu’en Russie. Dès qu’on visite un autre pays il faut souscrire un autre contrat. Bon de petits détails qui ne sont pas le plus important.

Nous avons pour l’instant eu que des contacts très sympathiques et gentils avec la population. La police qui surveille la route est présente mais comme le pays est tellement grand, on ne voit leur présence que sur certain point du réseau routier.

On est libre de circuler partout.

Bref quitter en transit rapide la Russie c’est dommage car il y a tant à faire et à voir. C’est un pays en plein chamboulement et franchement on est très loin des clichés erronés et il faut le dire mensonger venant de l’ Occident.

En tant que français nous avons encore un capital de sympathie auprès des russes. On entend des chansons françaises sur les ondes de la radio quasi quotidiennement. Comment pouvons nous laisser se flétrir l’histoire franco russe entre les mains d’ un paranoïaque hystérique qui ment aux français sur les intentions de la Russie ? Ici le bolchévisme communiste c’est bien fini.

Il est peut être un peu tôt pour faire un bilan complet, mais depuis plus d’un mois ici, la Russie nous a mis l’eau à la bouche pour aller encore plus loin.

Voilà un bilan très très succinct.

Pour la suite nous comptons visiter le Daguestan qui fait parti de la fédération de la Russie avant de reprendre la route vers la Géorgie….

Une nuit presque tranquille mais importunée par quelques moustiques qui se sont dissimulés, car nous avions pris toutes les mesures pour les éliminer.

L’endroit est vraiment magnifique, avec un soleil radieux, ce plan d’eau avec ses nénuphars, ses lys. La nature après un long hiver explose littéralement.

Tout a fait par hasard nous tombons sur le mémorial dédié à Youri GAGARINE qui a atterri exactement à cet endroit non loin de la Vola. Un grand parking et un chemin bien entretenu nous permet d’accéder en vélo à cet endroit historique.

Le premier homme qui est allé dans l’espace…..

La capsule originale à l’emplacement précis de son atterrissage

Le parking n’est normalement pas prévu pour passer la nuit. Un agent de la sécurité est venu en vélo nous prévenir car il ferme le site. Mais en lui demandant gentiment vu l’heure il en réfère à son chef qui nous donne l’accord pour passer la nuit.

Tout cela avec le sourire.

La belle vue sur la Volga que Gagarine avait en sortant de sa capsule.

En longeant la belle Volga de ce côté nous sommes émerveillés de la belle nature qu’offre ces paysages.

Les activités qu’offre la Volga comme la pêche, les ballades, le canoé, sont nombreuses et font partie de la vie locale. Ici chacun bichonne son habitat, même si les rues dans les villages sont soit sablonneuses où en terre battue, le charme est total.

L’objectif est le lac salé d’Elton perdu dans les steppes directement sur la frontière du Kasakhstan et comme on pouvait s’y attendre la route est chaotique au point que nous rebroussons chemin, car faire plus de 200 km dans ces conditions sont éprouvantes tant pour le véhicule que pour nous même. Nous longeons donc la côte de la Volga pratiquement déserte. Il fallait traverse un fjord de la Volga et nous ne savions pas s’il y avait un bac qui assurait la traversée.

Au bout de la longue route droite nous arrivons à un embarcadère rustique où quelques voitures attendaient le bac.

Dernière tentative pour se rendre au lac salé d’ Elton que nous avons abandonné au final car 220 km sur une route chaotique sous une température de 35 ° c’est trop éprouvant tant pour nous que le véhicule.

De plus un panneau interdisait la circulation au poids lourds dès que la température dépassait 32°. Pour vraiment nous décourager la météo annonçait des orages sur le site. Alors tant pis, la Volga est tellement superbe…..

ll fait très chaud plus de 35° enregistrés. Plusieurs sorties dans les villages qui bordent la Volga pour admirer ces paysages grandioses.

Des cafés originaux le long de la route…..

Un vieux bac pour traverser un bras de la Volga

Il y a tellement de choses à voir le long de la route vers Volgograd.

Une nuit très difficile sur le parking d’un supermarché ouvert 24/24 à défaut d’un autre spot près de Volgograd. Une chaleur insupportable, pas moyen d’aérer à cause des insectes et cette manie qu’on les jeunes de faire de dérapages toute la nuit…..

Nous avions des voisins en camionnettes très sympas qui sont venus nous saluer avec un pot de conserve de cerise fait maison. Des passants qui viennent là aussi nous serrer la main et nous souhaiter la bienvenue. Sans trop nous attarder le lendemain nous partons pour passer de l’autre côté de la Volga. Seule possibilité traverser le pont qui mène au centre de Volgograd.

Cette ville est extraordinaire car tout est fait pour le bienêtre de la population comme nous l’avons vu dans beaucoup de villes. Les aménagement du bord du fleuve sont tou simplement fantastique.

Sur des km on peut déambuler avec des musées, des endroits pour des spectacles plein air, des jeux pour enfants, pour du jogging où tout simplement se promener.

Un amphithéâtre sur la Volga

Un exposition d’artistes dont le thème est consacrée à l’opération spéciale en Ukraine.

Cela peut paraître choquant, mais l’exposition est réservée au plus de douze ans et c’est dans l ADN russe cad la famille, la défense de la patrie, le sacrifice et les artistes illustrent bien qu’il n’y a pas d’impérialisme russe comme à la triste époque du bolchévisme, mais la défense de la Russie contre le nazisme qui est encore tellement présent quand on sait que 20 millions de soldats sont morts pour le combattre.

Nous poursuivons un orage qui nous oblige à quelques arrêts pour éviter des grêlons, et la pluie.

Mais les conditions météorologiques orageuses se généralisent et nous trouvons un spot parfait, près d’une église dans un tout petit village. Voilà que nous prenons l’orage en plein sur nous. Le CC tangue le vent la pluie battante, les éclairs, bref un bel orage impressionnant.

C’est en sortant du CC une fois que l’ orage est passé que nous avons vue qu’une branche d’un arbre est tombé juste à côté du CC.

Et bien sûr la combinaison chaleur orage pluie et retour du soleil c’est la joie pour les insectes….

Les autochtones sont parés contre ce fléau avec des combinaisons intégrales pour s’en protéger. Pas vraiment des moustiques, mais des nuées de moucherons agressifs qui vous rentre dans la bouche, les oreilles etc…

Nous avons fait la connaissance de OLANA et OCHA deux enfants du villages qui s’amusaient avec un vélo et une trottinette pas déranger par ces bestioles.

Bref c’est bien dommage pour les ballades, mais les photos ci dessous ne sont peut être pas extraordinaires mais relève de l’exploit….

Un aparté, suite à un commentaire délirant de BHL qui affirmait récemment que les russes faisaient la queue pour acheter des oeufs….

Le rayon des oeufs dans un supermarché….. no comment

Une bonne nuit de repos au calme après la tempête. Nous reprenons la route tranquillement, pour nous arrêter aux nombreux points d’intérêt. Ce côté ci de la Volga la route est très bonne avec de la steppe à perte de vue, des troupeaux de vaches, moutons, chèvres.

La steppe offre tout de même des paysages variés dans son jus.

Il suffit de quitter la route et l’on découvre des sites enchanteurs, notamment dans les villages.

Nous visons particulièrement les églises, souvent très majestueuses et restaurées pour un tout petit village. C’est souvent que nous trouvons un endroit pour passé la nuit. Pour l’histoire des moustiques, nous avons acheté la parade comme les locaux. Une tenue anti moustiques efficace que tout le monde porte pendant ce mois fatidique de prolifération.

Un calendrier de restauration

Nous poursuivons car l’endroit était parfait mais en plein soleil sans une parcelle d’ombre. Nous trouvons une place dans un autre village, mais une dame vient nous dire qu’on ne peut pas stationner devant l’ école, mais devant l’épicerie il y a des places.

Nous préférions continuer et finalement dans un tout petit village une église, et donc une place pour stationner. Et nous devenons l’attraction des jeunes qui viennent nous parlementer. Alors les garçons arrivent en mobylette et les filles tournoient autour du CC.

C’est donc le moment de faire connaissance. Beaucoup d’enthousiasme, de gentillesse, et les jeunes filles viennent même nous offrir un baume protecteur contre les moustiques. On ne voit plus cela chez nous, où le touriste est plutôt vu comme un emmerdeur surtout en CC.

Les questions fusent et nous apprenons que les vacances scolaires durent 3 mois et que l’invasion des moustiques le premier de l’ été. Les jeunes ne s’ennuient au contraire nous dit-on. Les garçons font leur rodéo en moto et les plus grands roulent comme des fous en voiture pour effectuer des dérapages pour épater les filles, que çà n’impressionne plus.

Sur les bords d’un bras de la Volga qui charrie beaucoup de bois.

Rencontre très intéressante avec un photographe animalier du Kaz.

Nous arrivons à Astrakahn, ville incontournable en venant du nord est de la Russie et que nous avons déjà visitée au début de notre voyage russe. L’emplacement est toujours aussi agréable. Un restaurant géorgien, très bon marché et bien servi par Sergueï bien attentionné à notre égard.

Ambiance géorgienne très sympa et très bon. A droite, sur la table la forme du fameux Katchapouri

Beaucoup de monde sur les berges de la Volga. Il fait beau et chaud. Nous faisons quelques achats au bazard d’ Astrakhan comme une bonne pastèque. Le lendemain dimanche nous décidons de poursuivre notre route vers le Daguestan. Nous avons comme repère les églises des villages, car il y a souvent un parking qui peut nous accueillir. Nous repérons la petite ville de Lyman avec son magnifique parc et un grand parking au centre. Très vite nous attirons l’attention des riverains et surtout des jeunes de la cité. Et très vite le contact s’établit, les questions fusent, les selfies, et comme par hasard beaucoup font la collection des pièces de monnaies comme les euros. Après les garçons c’est au tour des filles qui posent des questions et nous demande des photos. Comme une traînée de poudre nous devenons connu dans la cité ou on nous salue de la main et on entend des bonjours quand on se ballade dans la ville.

L’intérêt de la population est formidable, car on nous dit des choses vraiment gentilles, comme vous êtes les bienvenus, jamais on n’a vu de français ici, des mains tendus, des pouces levés bref cela fait chaud au coeur.

Lyman est une ville cosmopolite avec plusieurs confessions religieuses, qui s’entendent bien. Le lendemain nous sommes passés à la banque pour changer des euros, et là aussi toujours le même accueil sympa et surtout rapide où nous sommes pris en charge immédiatement malgré le monde qui attendait leur tour. Les guichets, nombreux tournent à plein régime et il faut remarquer le professionnalisme et la qualité de l’accueil qu’on a remarqué partout.

3 religions cohabitent.

Les paysages changent

Nous continuons vers MAKHATCHKALA.

Le Daghestan fait partie de la fédération de Russie, mais est l’Oblast de plus au sud et est composé d’un multitude d’ ethnies. La religion musulmane est dominante mais on trouve des communautés, juives, chrétiennes, et jusque dans un passé récent la région était connue pour un islamisme radical. Pour cette raison il y a beaucoup de check point équivalent à des postes frontières.

Lors de ces contrôles nous devons reconnaître l’extrême gentillesse des militaires à notre égard, au point que nous avions même un traitement de faveur en passant dans un bureau avec l’officier avant tout le monde pour un vérification sommaire des passeports. Et de se voir entendre par un autre officier nous vous souhaitons un bon voyage çà fait chaud au coeur. Idem pour le deuxième contrôle ou l’officier n’ même pas regarder nos papiers et nous souhaitant bon voyage avec un large sourire.

Cerise sur le gâteau, nous nous arrêtons à une station d’essence qui pullulent dans la région avec un prix encore plus bas qu’ailleurs dans la Russie (55 cts le litre de diesel), pour faire notre lessive car il y avait un point d’eau. Tout en nous occupant de notre linge un peu à l’écart, une voiture de police nous lance un grand bonjour en français..

Il faut se pincer pour voir qu’on ne rêve pas.

Pour le séchage rien de mieux qu’en pleine nature, en prenant soin de chasser les éventuels serpents qui sont nombreux au Daguestan….

Lorsque nous arrivons au Daghestan, il y a du changement, on est un peu ailleurs et nous retrouvons l’ambiance du monde musulman. Des vaches qui broutent au bord des routes et les traversent avec nonchalance, le commerce prolifique, les tenues vestimentaires etc….

Elle se baladent où elles veulent mais rentrent toujours au bercail quand c’est l’heure de la traite.

Nous arrivons enfin au bord de la mer Caspienne. Le bord de mer est quasi impossible à approcher sur des centaines de km de longueur et le premier spot directement sur l’immense plage sera notre bivouac près de la commune de SULAK

La mer Caspienne au loin.

Une bonne nuit sur le sable durcit par le vent et le sel nous voilà prêt à découvrir le Daghestan. En roulant sur la piste nous croisons un troupeau de chameaux.

Et une rencontre avec des gens très sympathiques qui prospectent pour la conception de circuits touristiques au Daghestan.

Déjà de belles surprises et direction les dunes de Zapovednik, un incontournable. Pour y arriver un chemin chaotique et au bout de 4 km la récompense.

Une dune, genre dune de Pila, qui est vraiment magnifique et l’on se demande comment elle est arrivée aux pieds des montagnes du Caucase….

L’endroit est un site protégé et donc pas question de sortir des sentiers battus. Un itinéraire très bien balisé permet d’accéder à un des sommets sans difficulté. Beau panorama.

Il y a beaucoup de monde, surtout en famille ou en groupe, car les vacances scolaires ont déjà démarré depuis le 1 juin. Quelques kiosques de souvenirs et des stands qui vendaient la boisson nationale le KVAS bien frais qui a fait du bien après la randonnée sous le soleil de plomb.

Cette dune est habitée par des scorpions, vipères, lézards, lièvres et toutes sortes d’insectes et de plantes typiques.

Cette république s’ouvre au tourisme en douceur, malgré son histoire difficile après l’effondrement de l’ URSS.

On voit par exemple beaucoup de maisons ou bâtiments inachevés. Mais les magasins sont très bien achalandés et l’on trouve de tout, particulièrement des produits traditionnelles orientaux.

Nous avons la permission de rester sur le parking pour passer la nuit.

Une bonne nuit au calme total et le défilé des touristes qui arrive assez tôt le matin. Et comme toujours des gens nous accostent amicalement.

Bon, nous devons au moins toucher la mer Caspienne, c’est au programme aujourd’hui. Nous traversons correctement Makhatchkala malgré un circulation dense et il nous faut trouver un endroit pour bivouaquer au bord de la mer.

Nous trouvons notre bonheur. Alors les plages sont en grand chamboulement pour le meilleur ou pour le pire ? On voit bien que le Daguestan cherche à sortir de l’isolement et mise sur le tourisme.

Il n’y a pas d’eau potable et cela devient problématique pour remplir le réservoir du CC. Malgré notre système de filtration UV nous ne consommons pas l’eau et nous attendons le moment pour procéder à un nettoyage total de la cuve dès que nous aurons accès à des sources dans le Caucase.

Comme dans beaucoup de pays que nous traversons, la gestion des déchets est assez catastrophique. Même si tout le long de la route E 119 un ramassage systématique est organisé et des panneaux indiquant qu’il ne faut pas jeter les déchets, il reste un long chemin à parcourir pour ,changer les mentalités.

Mais c’est sur la bonne voie.

Le nombre de troupeaux de vaches et de moutons est incroyable au Daguestan

De l’herbe bien verte au pied de la dune.

Rien de mieux que de plonger de bon matin dans la mer Caspienne. Ce n’est pas de l’eau cristalline, mais elle est bonne, une douche et un bon petit déjeuner et direction le Canyon de SULAK.

Nous avons repérer un robinet d’eau sur le chemin poussiéreux de notre bivouac, avec une pancarte qui indique que l’eau est osmosé et buvable. D’ailleurs une personne s’est arrêtée pour remplir ses bouteilles et nous a rassurer sur la potabilité de cette eau.

Comme notre réservoir avait une eau plutôt pollué et impropre, nous en avons profité pour vidanger toute l’eau et refaire un plein complet.

La plage….

De l’eau potable enfin

Fallait bien que la mécanique, après ces milliers de km commence à nous poser des soucis. Voilà que le voyant moteur reste allumé…..

Le filtre à particule tout d’abord suspecté, fonctionne, la voiture roule bien. Un autre doute c’est que nous avons mis la veille un produit pour nettoyer les injecteurs et depuis ce voyant ne s’éteint plus. Rien de plus énervant que d’avoir un avertissement d’un problème mécanique qui finit par vous obséder.

Comme rien de particulier n’est constaté nous poursuivons vers la destination du jour.

Des paysages à couper le souffle


Alors le Canyon de Sulak est un point incontournable au Daghestan. Beaucoup d’activités nautiques autour de ce grand lac retenu par un barrage et chaque point de vue du monde et des kiosques souvenirs, avec des peaux de moutons, des bonnets en fourrure, et des babioles.

Le fameux Canyon.

Nous cherchons une place pour passer la nuit et on en trouve très facilement. Bien installer, voici qu’un orage violent s’abat sur la zone avec du vent qui fait tanguer le CC, une pluie battante qui n’arrête plus et par précaution je surveillais la montagne à côté de nous pour mesurer le risque d’éboulement. Très vite des cascades se forment et il fallait orienter le CC pour ne pas avoir le vent latéral qui donne l’impression d’être sur un bateau….

Après un long moment l’orage passe, mais la pluie continue…..

Encore une journée riche en émotions.

La suite du voyage nous amène en Tchétchénie et en Ingouchie qui font partie de la Fédération de Russie. Beaucoup de checks points, mais toujours un accueil des plus cordiaux par les militaires. En Tchétchénie beaucoup d’effigie du dirigeant Kadirov et un constat c’est très propre. Les routes sont en très bon état.

L’eau du canyon débouche à cet endroit après avoir traversé le Caucase.

Pour notre bivouac nous allons sur un parking d’une ville nouvelle, MAGAS, totalement dominée par la religion musulmane. Les jeunes femmes sont vraiment élégantes, et les jeunes hommes ont tous la barbe Kadirov. Sur place ou nous sommes stationnée une personne est venu se présenter comme le chef de sécurité de la télévision locale et nous a proposer son aide en cas de besoin. La nuit fut presque calme….

Ce changement de culture dans un même pays est quelque chose d’ étrange, alors qu’à quelques km de la dans la ville de Vladikavkaz c’est totalement différend.

Ici les vaches sont maîtres des lieux et se baladent partout, sur route même à grande circulation, dans les villes et l’on s’accommode sans problème à cette cohabitation, qui serait chez nous un déploiement de police pour stopper cela.

Par exemple nous avons pris un rond point en travaux, où des centaines de voitures se frayaient un passage, en plus un check point toujours au même endroit, et dans ce tohu bohu incroyable un troupeau de moutons, sans que cela ne choque absolument personne.

Une situation de ce genre ferait la une des journaux alors qu’ici c’est tellement banal et on s’habitue.

Sur les bords de route les vendeurs au gobelet de la boisson nationale LE KVAC une fermentation de céréales, délicieuse et rafraîchissante

La ville de Magas où nous avons stationné pour la nuit.

Magas avec le Caucase en arrière plan ou culmine des glaciers de plus de 4000 m et même 5033 m.

Sa tour qu’on peut grimper pour une vue sur la ville

C’est notre dernière journée en Russie. Un bon repas dans un magnifique parc et nous voilà parti en direction de la frontière. Un dernier check point, un accueil toujours aussi sympa à la douane et le passage en Géorgie.

La route est totalement différente que lors de notre arrivée, car il fait beau, et tout est vert.

Nous nous arrêtons à Kazbegi ou se trouve la fameuse église de la Trinité de Guertguétie sur un éperon rocheux entouré d’immenses montagnes enneigées. Nous voulions passer la nuit ici mais la petite citée montagnarde est en plein travaux routiers. Nous voyons quelques allemands en 4X4, discutons avec des polonais. Pas de doute la Russie est derrière nous, snif.

L’ Eglise de la Trinité.

Finalement à quelques km de là, nous trouvons un magnifique spot pour nous poser au milieu de la verdure des des belles montagne du Caucase versant Géorgien.

LE BILAN sur la Russie.

Nous avons quitté cet immense pays avec la gorge serrée… Jamais nous n’aurions pensés ressentir autant d’émotions authentiques, de paysages variés, de cultures multiples, de rencontres aussi sincères, de poignées de mains aussi franches, autant de bienvenus, de curiosité, de pouces levés.

Jamais nous nous sentions en insécurité, nous étions totalement libre de circuler où nous voulions, de voir les autorités aussi cordiales lors de contrôle sur la route.

Evidemment la population n’est pas latine avec beaucoup d’effusions, d’éclats de rire, mais il y a beaucoup de sincérité et de discrétion.

Par exemple les magasins dans les villes n’ont pas de grandes vitrines alléchantes, mais il faut deviner qu’il y a un magasin, un commerce derrière la petite lucarne, ou porte.

Dans un endroit perdu je vois une petite station qui vend du gaz. Rien autour, pas de voiture, je m’engage et nous nous disions que c’est une station abandonnée quand tout d’un coup la petite lucarne qui fait 30cm sur 30 s’ouvre …..

Les maisons ont la plupart d’immenses portails ou l’on ne voit pas à l’intérieur, comme pour garder son intimité. L’Histoire compliquée peut être.

Alors oui, on ne sort pas indemne d’un séjour de 1 mois et demi dans ce pays de contraste, de fierté, de traditions, et que dire sur les mensonges colportés par mon pays la France alors qu’une histoire riche franco russe est toujours présente et appréciée ici.

On entend pas de musiques ou chansons russes sur les radios française, se serait un sacrilège, alors que tous les jours on entend des tubes français sur les radios russes.

En nous présentant comme des voyageurs français, on voyait clairement une expression presque admirative chez les gens.

Non la Russie n’est pas un pays où l’on manque de tout, au contraire, il n’y a pas un petit village ou hameau qui n’a pas son épicerie locale où l’on trouve de tout et même le superflu. L’ère du bolchévisme est bien terminé, mais le pays tient à conserver ses valeurs, ses traditions, même qu’on voit bien l’influence occidentale sur la jeunesse ou chaque jeune à son portable même dans les coins les plus reculés, car la Russie est connectée quasiment partout et elle est très grande la Russie.

Nous avons, grâce à notre moyen de locomotion, comme nous a dit un jeune hier, votre maison sur roues, pu aller dans des endroits ou rarement l’on va et donc nous passions pas inaperçu, et c’était un grand avantage de s’immerger en quelque sorte dans la Russie profonde même s’il reste encore tellement de contrées à visiter.

Il y a partout des stations d’essences, de gaz, l’eau n’est pas potable par contre, mais nous avons pratiquement trouvé partout des sources d’eau pure.

Dans les endroits reculés, ou il n’y a pas de grandes villes il y a sur les axes routiers des points santés ou l’on peut venir consulter, avec certain une piste d’atterrissage pour hélico.

Il faut s’habituer à rouler en Russie, nous nous attendions au pire, mais pas du tout, il faut s’adapter et généralement les automobilistes sont courtois, laissent passer les piétons en priorité ou bien si vous leur céder la place pour le doublement, ils vous remercient par l’allumage du warning.

Bon il y a des fous du volant, mais nous n’avions pas eu de difficultés particulières même dans les grandes villes où le système de compteur aux feux est génial.

Alors pour conclure France diplomatie déconseille absolument de visiter ce pays tellement “dangereux” et nous nous disons, venez si vous le pouvez, venez sans crainte découvrir ce pays fabuleux en pleine mutation.

Jamais nous n’avions la moindre crainte alors qu’on bivouaquait dans des endroits improbables. La seule appréhension venait de notre propre pays où nous ne savions comment les russes réagiraient si les menaces guerrières totalement débiles et folles de Macron contre un pays qui ne nous fait pas la guerre, étaient effectives.

Quel dommage de transiter rapidement par la Russie pour filer au Kazakhstan, alors qu’il y a tant à découvrir, mais bon c’est à chacun de voir.

L’aventure continue, la Géorgie, la Turquie et la Grèce pour nous reposer un peu. Si tout va bien.

Juste derrière ces belles hautes montagnes du Caucase: La Géorgie.

Passage de la frontière sans encombre et nous voilà en Géorgie. Le temps de changer de l’argent, de prendre une assurance voiture et nous voilà à nouveau sur la route militaire. Quel changement depuis notre entrée. Tout est vert et les cimes enneigées tranchent avec les pâturages, tout semble différent. Nous nous arrêtons STEPHANTSMINDA à quelques km de la frontière, très connu pour la fameuse église de la Trinité sur son promontoire rocheux entourée des plus hauts sommets du Caucase comme le mont Kazbek de plus de 5000 m.

Nous trouvons un très bon spot dans la verdure dans le calme avec juste le berger qui passe de bon matin amener son troupeau au pâturage.

Que c’est beau ! Cascades, pics, falaises, canyons, vallées encaissées, bref un paysage magnifique et en plus il fait assez beau et chaud.

Dès le lendemain direction l’ église de la Trinité spot incontournable de Géorgie.

Pour visiter l’ église nous préférons prendre un des nombreux minibus qui monte jusque là. Conduite à la Géorgienne, des virages, et nous voilà arrivés.

Dommage le monastère est en restauration avec des échafaudages, c’est donc moins photogénique, mais le site est incroyable beau. Beaucoup de monde évidemment….

Il faut cadrer pour ne pas voir le parking qui gâche l’endroit

La route militaire qui part de la Russie jusqu’à pratiquement Tbilissi est une route spectaculaire et très fréquentée par les camions. Bientôt un tunnel en cours de construction par les chinois rendront la liaison Russie Géorgie beaucoup plus simple.

Nous trouvons un splendide spot pour profiter du beau temps au lac d’ ANANOURI qui quasiment une petite station balnéaire où le WE les géorgiens viennent nombreux se prélasser au soleil.

Le soir venu nous avons été perturbé par des gens alcoolisés qui se disputaient mais le calme revenu la nuit fut paisible surtout que la matin, au réveil plus personne, nous étions pratiquement seuls.

Direction Tbilissi pour une visite au garage. Il faut traverser toute la capitale dans une circulation dense, qui épuise car il faut être très vigilant.

Diagnostic mauvaise qualité de diesel…..

La visite de la Géorgie se poursuit dans des endroits vraiment magnifiques comme le parc national d’ AGETI.

Une immense statut d’un combattant sonnant de la corne.

Des paysages magnifiques à près de 2000 m d’ altitude.

Ce ne sont pas des croix mais des épées; Sans doute un champs de bataille ? A voir

Une nature exceptionnelle.

Le voyage se poursuit vers un spot très couru en Géorgie comme les fameuses caves troglodytes de VARDZIA.

Déjà rien que le trajet est d’une beauté fascinante avec ses canyons impressionnants. Nous trouvons une magnifique place de stationnement juste en face des caves. Nous faisons connaissance avec un voyageur solitaire de Belgique qui connait bien un ami de longue date. Comme quoi le monde est petit.

Nous ferons la visite des caves le lendemain, car c’est très agréable de voir ce spectacle et de nous reposer face à cette splendeur.

L’ entrée coute 15 gel par personne. Après une montée nous voilà devant ce labyrinthe de grottes autrefois totalement habitées. Maintenant quelques moines habitent cette endroit.

Tout dans cet endroit est spectaculaire avec une vue sur la vallée époustouflante.

Le canyon

Une vue plus rapprochée

A l’intérieur

La cave à vin….

Direction Batoumi en passant par une route pittoresque qui franchit des cols à plus de 2000 m d’altitude où se trouve la station de ski de GODERDZI.

Mais nous ne nous attendions pas que cette route serait une route infernale. En effet des travaux titanesques en collaboration avec les chinois étaient en cours et rendait les conditions de circulation presque impossible.

De la boue, des trous, des passages étroits avec des précipices, des camions, et autres engins sur des km interminables…..

Une fois les travaux finis, je pense que GODERDZI sera une station reconnue dans le monde entier qui possède tous les atouts pour faire le bonheur des amateurs de ski.

C’est avec soulagement que nous arrivons à Batoumi. 2 jours de “repos”. L’occasion de faire connaissance avec d’autres voyageurs de Suisse, d’ Allemagne, d’Italie et de France.

Nous allons quitter ce magnifique pays avec une nature encore préservée, son katchapouri, ses vins, aux paysages époustouflants. Passage à la douane “normal” et nous voilà en Turquie non sans avoir fait une dernière visite du chateau de GONIO avec ses ruines romaines.

Une dernière attraction sur la route, une belle cascade avec une statue imposante d’ Andrew the Apostle.

Autre ambiance, autre culture notre premier spot au hasard pas loin de la frontière pour passer la nuit à FINDIKLI qui nous offre un magnifique coucher du soleil sur la mer Noire.

plouf dans l’eau… jamais on se lassera de cette merveille cosmique

Dès la fin de journée les familles se retrouvent pour pique niquer dans les parcs magnifiques au bord de mer.

C’est un rituel incontournable et surtout très agréable qui réunit tout le monde petits, jeunes, adultes et personnes âgées.

On se réveille sous une pluie battante. Le programme c’est l’entretien du cc dqans un garage avec qui nous avions déjà eu affaire. Notre jeune mécano nous reconnaît immédiatement et prend sans attendre notre véhicule en charge avec un grand sourire.

Nous ne restons pas sous la pluie ! En avant toute direction SAMSUN sous le soleil une ville importante. Nous trouvons une place à quelques mètres de la mer avec ses pêcheurs, et se nombreux promeneurs sur le bord de mer si bien aménagé sur des km. Et bien sûr le rituel là aussi se met en place où les voitures arrivent et c’est le déballage, réchauds, feu de bois et repas. Les pêcheurs eux c’est jusque tard dans la nuit…..

Dans la nuit nous avons eu droit à des grosses vagues qui risquaient d’atteindre le CC. Mais le matin tout est calme et le ciel est bleu. Nous quittons l’endroit pour rentrer dans les terres et visiter un canyon mais au bout d’un moment la route devient vraiment mauvaise. Nous prenons la décision de continuer la route côtière de la mer Noire qui est d’un bleu magnifique. La route nous amène dans une ville très animée qui est une presqu’île SINOP.

Dans pratiquement toutes les villes de la Mer Noire la population est cosmopolite dans les tenues vestimentaires. Des jeunes filles sont soit avec un foulard et une tenue dite “traditionnelle” où très très occidentale qui représente la majorité.

Dans les 2 cas la séduction est présente et comme partout le paraître est primordial. Mais tout cela cohabite sans problème. Idem chez les adultes, on ne sent aucune pression quelconque. On dirait que chacun fait comme il veut.

Nous trouvons un parking payant mais pas cher du tout et c’est bien mieux car la situation géographique de Sinop est très spéciale et rend la circulation difficile. Les échoppes traditionnelles, les petits commerces très sympas et nous tentons un doner local qui était excellent et pas cher du tout.

Un grand marché impressionnant où les fruits et légumes de saison commencent à se retrouver sur les étales. Pastèques, tomates, raisins, cerises, pêches etc… on trouve de tout et en abondance.

Le soir venu un magnifique coucher de soleil sur les ruines du château fort de Sinop…..

Une bonne nuit sur ce parking entouré des ruines du château. Juste en face une prison qu’on peut visiter. Elle était encore en fonction dans les années 90.

Non ce n’est pas le mur des Lamentations à Jérusalem….

Toujours sur la route côtière bien plus déserte à partir de Sinop, avec des incursions dans les terres très rurales. La végétation est très dense avec des forêts touffus, des maisons clairsemées.

Nous arrivons à notre bivouac dans une crique portuaire toute mignonne. L’endroit semble parfait pour profiter d’une belle journée ensoleillé avec un vent qui rafraîchit l’atmosphère. Il y a des baraques de pêcheurs bien entretenues. Nous sommes presque les pieds dans l’eau et comme souvent des chiens viennent nous tenir compagnie en attendant leur pitance. Ils sont très gentils, sauf qu’il y en a un qui est parti avec une des mes chaussures…

Mais très vite il revient au galop pour me la rapporter.

Le soir venu nous avons encore eu droit à un magnifique coucher du soleil avec en prime une coquille de noix qui posait les filets de pêche. Moment de quiétude devant ce panorama de calme et de sérénité.

La route côtière est d’une beauté remarquable. Certes il ne faut pas être pressé, car elle sinueuse avec des hauts et des bas impressionnants. Jamais nous n’aurions pensé voir un tel joyaux de la Turquie. Une nature verdoyante, riche, avec des noyers, des noisetiers, des figues, des cerisiers, une alternance de tout petits ports, des criques, des plages, un paysage jamais ennuyeux et des nombreux possibilités de bivouac. Dommage toutefois que l’organisation du ramassage des déchets n’est vraiment pas opérationnel et qui font la joie des chiens errants qui déchirent les sachets et tout fini par traîner et se disperser avec le vent. C’est un problème national, même si certaines communes font des efforts louables.

Sur le parcours pas de manque de point d’eau, il y en a partout.

Au hasard nous trouvons un splendide spot pour terminer la journée et passer la nuit au calme sur une petite plage bien mignonne. Nous n’étions pas les seuls car un jeune couple d’ allemand bien sympathique y a aussi trouver refuge.

Et à cet endroit un autre coucher du soleil merveilleux.

Poursuite de la route côtière toujours aussi belle et spectaculaire et terminus dans une perle de la mer Noire : AMASRA

Beaucoup de monde dans cette petite citée fortifiée avec sa baie, ses rochers, ces magasins, ses restaurants et ses petites plages très fréquentées.

Après une ballade bien sympathique dans les rues et un menu poisson dans un restaurant à nouveau un merveilleux coucher du soleil….

Nous quittons la Mer Noire en direction de Bartin et rejoingons un bivouac que nous avons déjà fait à l’ aller près d’un lac et des aménagements qui font la joie des riverains qui viennent nombreux.

Alors un nouveau coucher de soleil……

Le lac de SAPANCA

Le projet d’aujourd’hui c’est la réparation de la portière de la cellule du CC qui ne s’ouvre plus par l’extérieur.

Nous avons repéré un concessionnaire de toutes marques et surtout de caravanes. Nous avons été pris en charge malgré leur planning serré. Ni une ni deux le problème a été solutionné pour la somme de 40 euros….

Nous continuons la route qui maintenant n’a plus grand chose à voir avec la belle côte de la mer du Noire.

Une succession interminable de villes sans fin avec ses innombrables magasins. Mais nous avons fini par nous poser du côté de la Méditerranée tout près de la mer. L’hospitalité turque avec des voisins nous apportant du gâteau et une jeune fille sympathique qui dessine des portraits.

Et un coucher de soleil de plus….

Les bords de mer avec plus de 36° sont pris d’assaut.

Un peu grisâtre du côté d’ Istanbul

Nous évitons Istanbul pour prendre la côte sud en direction Cannekkale pour rejoindre plus tard la Grèce.

Nous voilà arrivés à KURSUNLU en face d’Istanbul et du monde sur la longue plage mais nous trouvons une place directement face à la mer avec quelques campeurs turcs. Il fait chaud et la brise venant de la mer fait du bien. Nous sommes vraiment bien installés avec des douches extérieures, de l’eau.

Sur le trajet à Bursa 37 ° et des feux de broussailles…..

Coucher du soleil à Kursunlu dans son port de réparation des bateaux

Nous nous réveillons sous la pluie avec un orage. Dommage car l’endroit est super. Nous reprenons la route et cette pluie bienfaitrice nous accompagne pratiquement jusqu’à LAPSEKI où le soleil revient. Cette ville animée se trouve sur le bord de la mer de Marmara, passage stratégique pour passer de la mer Noire à la Méditerranée. En cours de route nous nous arrêtons à un point d’eau pour faire un peu de nettoyage car le sable c’est bien mais on le retrouve quasi partout. Et là nous faisons connaissance d’une famille turque très sympathique qui nous invite à partager un Tchai avec eux. Nous sortons nos chaises et faisons plus ample connaissance. L’hospitalité turc est une réalité et nous passons un vrai bon moment de partage.

Nous trouvons une place juste entre le pont du détroit des DARDANELLES à Canakkale et le port des ferrys qui font la traversée jusqu’à Gelibolu. Tout est si bien aménagé pour les habitants avec des jeux, des aires de pique niques comme la Turquie sait faire. Et ces lieux sont très fréquentés jusque tard dans la nuit. Nous nous restaurons dans un petit resto local et admirons encore une fois un beau coucher de soleil.

Copenhague n’est seule à avoir une sirène. Alors qui a copié l’autre ?

Malgré la concurrence du pont les navettes maritimes ne désemplissent pas.

Direction la Grèce. Nous prenons le ferry jusqu’à Gelibolu au lieu du pont.

Voilà la douane que nous connaissons bien avec un service impeccable du côté turc et un peu chaotique du côté grec. Nous trouvons un super spot dans un tout petit port de plaisance et de pêche. Un robinet d’eau pour faire du linge et j’ai eu la mauvaise idée de procéder au nettoyage du filtre de ma cuve d’eau et voilà une fuite d’eau au niveau du montage. Ai je perdu un joint en nettoyant en tout cas nous voilà sans eau aux robinets.

La situation n’est pas grave dans la mesure qu’il y a toujours des solutions alternatives tant qu’on trouve de l’eau et qu’il fait beau et chaud. Toilettes au seau et mieux encore beaucoup de douches publiques sur les plages.

La Grèce n’est pas la Turquie au niveau de l’hospitalité car malgré que ce petit port était quasi désert nous avons eu la visite de la police qui nous explique qu’il a eu un appel téléphonique signalant notre présence. Tout rentra rapidement dans l’ordre voyant qu’on était de passage sans intention de s’installer pour longtemps.

En Turquie on nous accueille avec du Tchai et en Grèce on est accueilli par la police……

Le lendemain nous suivons la côte de la Macédoine orientale, très agricole. Les blés sont rentrés, il fait beau et chaud et çà va durer. Nous nous posons dans une station balnéaire pour profiter du soleil. Changement radical dans les tenues de plages. Nous étions encerclés par des fesses en string, après les burkinis……

Dans la journée nous trouvons un emplacement dans une autre station très chouette FANARI. Nous sommes sur un parking et le sable et la mer à nos pieds. Il y a tout ce qu’il faut douches, eau au robinet, poubelles, le soleil, bref autant en profiter au moins deux jours. Beaucoup de touristes bulgares qui pour eux c’est la côte d’azur tout près. Pour le fun un restaurant de bord de mer qui heureusement pas cher nous laisse l’impression du touriste pigeon. Mais nous l’ assumons.

Beau coucher de soleil

Idéal pour immortaliser le plus beau jour de sa vie avec l’île de Thassos en arrière plan…..

Nous longeons la côte sous un soleil de plomb 37 °. Comme nous avions prévu de nous poser en Grèce pour nous remettre de notre voyage exceptionnel, nous trouvons un spot magnifique et très peu peuplé avec tout se qu’il faut. Une fontaine d’eau, des markets pour le ravitaillement, une plage de sable blanc, une mer translucide, à l’ombre d’un pin, une tabverna juste à côté et une vue sur mer incomparable.

C’est donc là que nous nous établissons, presque les pieds dans l’eau, pour quelques jours, avant de décider du trajet du retour.

Photo prise juste en sortant de notre CC. Le matin lors de notre baignade matinale, il n’y a personne….

L’emplacement que nous “squattons” a aussi de la place pour d’autres CC et c’est ainsi que nous avons fait la connaissance de voyageurs italiens des plus sympathiques. Quel bonheur de pouvoir échanger ses expériences.

Donc repos et farniente pendant quelques jours avant de reprendre la route……

Notre pause balnéaire se termine toujours sous la chaleur. Nous avons longer la côte Chalcidique avec un nouvel arrêt avant Thessalonique.


L’ emplacement directement sur la plage était magnifique, mais un chemin en terre juste derrière nous était très poussiéreux.

Nous passons Thessalonique sous des température de près de 40 ° et cette chaleur nous n’avons pas envie de faire des km. Nous trouvons un emplacement idéal au pied du château de Platamon. Une longue plage et bien sûr beaucoup de monde.

Mais notre emplacement est pas très chargé et près de tout.

Après de longues hésitations comme prendre la route en passant par la Macédoine du Nord, la Serbie, Croatie, etc, prendre le bateau à Igoumitsa, nous somme résolus à prendre le bateau jusqu’à Brindisi.

Nous avons un départ à 13 hres et arrivée à 20 hres ce qui est parfait comme horaire et un prix bien plus abordable qu’une traversée jusqu’à Ancône.

Donc la suite du voyage se fera par l’Italie…..

Il faut traverser la Macédoine pour arriver au port d’ Igouménitsa et passer par le Météores que nous avons déjà visités à plusieurs reprises. Il fait très chaud avec des pointes de 41 ° mais l’endroit est toujours aussi spectaculaires. Nous trouvons une bonne place pour passer la nuit aux pieds des roches immenses de granit.

Un repas un peu gâché dans une taverne à cause des guêpes qui appréciaient la cuisine grecque….

Avant d’arriver au port nous avons encore 2 jours devant nous que nous passons dans une sympathique station balnéaire à SIVOTA. Un dernier bain et nous voilà partis pour Brindisi en Italie. Traversée sans encombre et nous voilà en Italie.

Arrivée sans encombre à Brindisi. (sauf pendant la sacro sainte siste

Nous entreprenons la traversée de l’ Italie. Comme il n’y a pas un réseau toujours performant j’ai pris du retard.

Alors que dire… L’ Italie est un beau pays qui grouille, qui bouge (sauf pendant la sacro sainte sieste), mais il fait très chaud et cette météo est plutôt propice à la recherche de fraîcheur au bord de mer que des visites plus enrichissante.

Nous trouvons sur notre parcours tout au sud de magnifiques plages presque désertes. En remontant vers Bari la côte est plus escarpée. Mais le rituel de la baignade des autochtones est incontournable. Nous voyons pas beaucoup de touristes étrangers dans cette contrée, sauf un charmant couple de breton avec qui nous avons partagé nos aventures.

Direction Policoro et ses environs avec de belles plages de sable blanc et une mer bleu et peu de monde. Nous en profitons pleinement.

La suite c’est Pompei et ses ruines.


Le redoutable Vésuve en arrière plan

Il fait très chaud et nous restons 2 jours sur une aire sympa en pleine ville très près du site. Belles rencontres comme toujours avec un jeune couple de français en voyage avec leurs 3 enfants.

Nous continuons en longeant la merveilleuse côte méditerranéenne qui commencent à se remplir et il devient impossible de bivouaquer, les aires de camping étant la seule solution.

Encore un beau coucher de soleil


Nous arrivons en Suisse en passant par le tunnel du Gothard et une longue attente à cause d’une panne d’un véhicule dans le tunnel. Une nuit à Lugano et voilà que prend fin notre voyage qui aura duré 4 mois.

Après 18500 km à travers l’ Europe, il reste à digérer ce merveilleux voyage.

Bilan

En ce qui concerne la Russie, nous sommes restés sur notre faim car l’objectif final n’a pas été atteint à savoir arriver à la porte de la Mongolie. Certes le visa nous aurait permis de le faire. cela se jouait sur 2 x 2000 km (aller retour).

Mais le contexte particulier nous invitait à la prudence à cause des propos belliqueux venant de la France contre la Russie. Jamais nous n’avions un sentiment d’insécurité en Russie, bien au contraire.

Cependant, comme toujours dans les voyages, il faut, comme un bon repas, toujours resté un peu sur sa faim pour avoir envie de se remettre à table. Et nous n’avons qu’une hâte c’est de retourner en Russie.

Non la Russie n’est pas le paradis certes, mais la découverte de cet immense pays ne laisse pas indifférent tellement la culture, les rencontres sont fascinantes.

La Russie malgré la guerre, est en pleine métamorphose où les infrastructures et les services sont vraiment au service du peuple. Quel dommage que l’ Occident est sous la coupe de responsables politiques irresponsables et menteurs !

Alors, si Dieu le veut, un autre projet en 2025 nous emmènera cette fois de l’anneau d’or jusqu’en Altaï…..











































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